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mardi 30 septembre 2014

Bwin a migré. Fredyl en a profité...

Le réseau Ongame qui était partagé par Bwin et EuroPoker vit ses dernières heures. Depuis quelques jours, Bwin a migré sur le réseau PartyGaming, actuellement partagé par le PMU et PartyPoker. C'est un réseau que je connais bien puisque j'ai démarré ma carrière de joueur de poker en m'inscrivant chez le PMU.

Bwin a ainsi enclenché une nouvelle phase dans son processus de fusion avec PartyPoker. Il y a manifestement trop d'opérateurs qui se concurrencent pour un vivier de joueurs en stagnation - voire en régression - depuis mes premiers pas dans cet univers, et ce mouvement de concentration n'est manifestement pas terminé. Technologiquement parlant, le réseau PartyPoker présente un nombre considérable de faiblesses et de retard comparé à ce qui se fait de mieux en matière de poker en ligne (Winamax étant à mon sens la référence indéboulonnable pour de nombreuses années). Toujours est-il que Bwin a bel et bien effectué sa migration.

Pour fêter ce déménagement d'envergure, Bwin a organisé en partenariat avec le site Poker-Academie un mini-championnat gratuit ou presque, en cinq journées distinctes (quatre manches qualificatives et une finale), le tout étant censé permettre aux joueurs Bwin de se familiariser sur la nouvelle plateforme PartyGaming en toute détente, avec la perspective d'obtenir quelques tickets. Plusieurs centaines de participants, comme souvent lors de promotions gratuites de cet acabit, mais au final seuls quelques dizaines de joueurs repartent avec une réelle dotation. Pour ma part, je me suis qualifié sans trop de difficultés pour la finale, remportant une poignée d'euros au passage.

Ladite finale se disputait dimanche 28 septembre à 21h00. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça n'a pas traîné, puisqu'à 23h44 le tournoi était déjà terminé. Pourtant la structure du tournoi n'était pas excessivement rapide. Je me suis retrouvé en table finale avec des excités de la gâchette amateurs de risques inconsidérés. Mal leur en a pris, je les ai envoyés au tapis en pratiquant pourtant mon jeu habituel fait de solidité et d'esquive, le tout mâtiné d'un brin d'audace (mais pas trop vu le profil de certains adversaires). Et c'est ainsi que j'ai empoché les 150 Euros promis au vainqueur de la finale. De quoi éponger partiellement ma perte du week-end survenue au Cercle Clichy Montmartre. Le poker, ça devrait être toujours comme ça : un jeu gratuit avec deux cartes, et à la fin c'est Fredyl qui gagne des euros !


dimanche 28 septembre 2014

Nouvelle débâcle au Cercle Clichy Montmartre

Ce samedi 27 septembre, le Cercle Clichy Montmartre de Paris organisait un tournoi d'envergure étalé sur deux jours : le Dreamstack, dont le coût d'entrée était de 500 Euros (480 + 20 Euros de bonus pour les croupiers). Autant le dire tout de suite, il ne me serait jamais venu à l'esprit de participer à ce genre d'événement, sachant que le Cercle Clichy Montmartre ne m'enchante guère avec sa faune disparate de joueurs et son atmosphère vraiment particulière, sachant également que j'ai compris au travers de mes menues expériences que je ne suis pas du tout fan du live, et que de surcroit ma stratégie de division des risques est opposée au fait d'investir une somme aussi importante sur un seul tournoi, avec tous les aléas que cela comporte.

Oui mais voila... Il me restait toujours ce satané ticket d'une valeur de 200 Euros gagné en juin sur Winamax, et qui de facto traînait sur mon compte joueur du Cercle Clichy Montmartre, et bien que cela m'ait été énoncé en des termes assez vagues, on m'avait malgré tout fait comprendre qu'il me faudrait consommer ce ticket assez rapidement. Ledit ticket n'étant pas "tronçonnable" et le nombre de tournois proposés par le Cercle Clichy Montmartre à un coût supérieur ou égal à 200 Euros n'étant pas légion, c'est de guerre lasse que je me suis résolu à l'investir dans ce tournoi Dreamstack, et c'est ainsi que j'ai rajouté de ma poche la bagatelle de 300 Euros en coupures de 20 Euros fraîchement obtenues du distributeur à billets le plus proche. C'est une entorse à mon sacro-saint principe au poker qui consiste à ne jamais investir de mon argent personnel... mais je n'allais pas non plus faire cadeau de 200 Euros à un maudit cercle de jeux !
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Me voilà donc présent samedi à 15h00 précises pour le début du tournoi, qui a réuni 197 participants au total. En général, plus un tournoi est cher, plus la structure est lente, de nature à permettre de déployer du beau jeu, solide et étayé, et de minimiser les risques de déveine. Du moins en principe, car il y a toujours des excités qui se débrouillent pour se faire sortir d'un tournoi à vitesse grand V. Même avec 500 ou 1 000 blindes devant eux.

Fidèle à mon caractère, j'avais opté pour un jeu solide en début de tournoi, bien qu'incisif par moments (l'agressivité au poker étant une qualité essentielle à la réussite). Malheureusement pour moi, je suis tombé sur la pire des tables possibles, avec des joueurs aussi cramponnés à leurs jetons que je pouvais l'être moi-même. A mon grand dam. C'est ainsi que toutes les tables environnantes se sont clairsemées sans qu'il y ait un seul sortant à la nôtre. Et lorsque personne ne saute à la table, cela signifie que la moyenne de jetons en circulation demeure la même qu'au départ, alors que celle des tables environnantes augmente mécaniquement par le jeu des éliminations. Sur les 197 participants, nous n'étions plus que 132 lorsque le premier participant à ma table a été éliminé. Et mon total de jetons n'a guère varié pendant ce laps de temps incommensurablement long. Pas moyen de trouver une brèche et de m'y faufiler : cela a été un véritable chemin de croix... mes quelques bluffs étant fréquemment payés ou relancés, tandis que mes mains consolidées trouvaient peu de clients post-flop.

Je ne sais plus le nombre de fois où je me suis surpris en train de me morfondre sur le côté ennuyeux de me retrouver assis pendant des heures à une table avec de parfaits inconnus pas forcément sympathiques.

Mon élimination survient en 96ème position, sur les coups de 23h20. Sur une prise de risques excessive de ma part, en allant m'empaler à la turn face à un adversaire qui avait touché sa quinte. Mais il faut dire que les tapis moyens à notre table étaient vraiment très bas à ce moment-là comparés à la moyenne du tournoi et que l'heure était venue de prendre quelques risques supplémentaires. Ironie de l'histoire, il s'agit de la seule main du tournoi où je suis allé jusqu'à l'abattage final. En plus de huit heures de jeu effectif (si l'on retire les pauses). Tout ça pour ça.

Moins 500 Euros dans les dents. Ca fait vraiment mal. Le vainqueur du tournoi est quant à lui reparti les poches pleines le dimanche, avec plus de 16 000 Euros. Mais qu'à cela ne tienne : cette mini-débâcle fait partie du jeu, il faut savoir l'accepter et la digérer aussi promptement que possible. Savoir encaisser les coups est une qualité essentielle lorsqu'on ambitionne d'en asséner à autrui. Car demain est un autre jour, avec son lot d'opportunités nouvelles à saisir. Alors malgré le coup encaissé, je me relève sans broncher et je repars au combat. Car je suis indestructible. Je suis un gagneur-né. Je suis Fredyl.


lundi 22 septembre 2014

Les petits fours du Parc des Princes - chapitre 3 (2014-2015) : le chant à la sirène !

Le poker mène décidément à tout dès lors que l'on ait la bonne idée de faire partie des heureux gagnants, y compris à des situations improbables auxquelles ont ne s'attendait pas quelques jours auparavant. Je commence à en avoir l'habitude, mais les surprises s'enchaînent quand même à intervalles réguliers, et c'est encourageant pour la suite. D'autant que j'aime l'imprévu. C'est aussi ça qui est chouette : la glorieuse incertitude du sport poker !

Pour ceux qui ont eu le courage de lire mes articles de mars 2013 et mars 2014 se rapportant aux légendaires petits fours du Parc des Princes, voici dès à présent le chapitre 3 de l'histoire, bien en avance par rapport aux deux saisons précédentes...

Le PMU ne fait pas les choses a moitié...

Je rentre à l'instant du Parc des Princes, où j'ai pu assister au match PSG vs Lyon dans des conditions de luxe extrême. En effet, en tant que sponsor officiel du Paris-Saint-Germain pour cette saison encore, le PMU loue une loge privative executive club, ce qui correspond au nec plus ultra en la matière, avec un standing rehaussé en raison de travaux réalisés à l'intersaison dans les travées du Parc des Princes. Difficile d'ailleurs de décrire en quelques phrases simples le côté fastueux des coulisses réservées aux spectateurs les plus importants (ou chanceux, comme dans mon cas).

Outre le fait de bénéficier de sièges ultra larges et très confortables recouverts de tissu bleu avec des accoudoirs gigantesques, le tout dans une position quasi-centrale du stade (quelques rangs au dessus du banc de touche du PSG), le hasard a fait que la jeune femme blonde assise à ma gauche était d'une beauté époustouflante, à tel point que vouloir la décrire ici constitue une offense à sa magnificence, tellement de simples mots ne sauraient restituer à sa juste valeur la perfection, l'aura et la magie qui l'entouraient. Mon invité a d'ailleurs partagé à 100% mon avis sur ce point, tellement cette jeune femme était belle jusqu'au bout des ongles, c'est pour dire. Elle se souviendra de moi, c'est certain, quoique pour des raisons fondamentalement différentes des miennes ! Sachant que j'étais le seul véritable fan de football dans l'ensemble de la tribune executive club, la demoiselle a vraisemblablement dû me prendre pour un néandertalien en entendant mes cris d'enthousiasme et mes encouragements pendant les séquences de jeu les plus marquantes du PSG, mais peu importe... elle m'a pourri mon match en discutant inlassablement business avec sa voisine de gauche, et au final je suis bien content de lui avoir en retour saturé le tympan droit avec mes cris et ma voix de stentor, au gré de mes encouragements.  De ce que j'ai pu comprendre, la demoiselle est une habituée des lieux, et je vais donc tout faire pour regagner un autre tournoi de la Paris Poker Ligue du PMU, afin d'avoir le privilège de lui anéantir son tympan gauche la prochaine fois. Me prenant pour un nouvel Ulysse du poker lancé dans une folle Odyssée jusqu'à Las Vegas, je compte bien lui faire le coup de la sirène, mais à l'envers : elle a intérêt à prévoir de la cire pour la prochaine fois. Sait-on jamais...



Par ailleurs, mon précieux billet me donnait donc également accès aux loges où se réunissent les invités des principaux sponsors du club afin de partager discussions et victuailles dans les entrailles du stade lors des moments creux. Je n'ose imaginer les sommes que déboursent les sponsors tels que le PMU, Nivea, Citroën, Nike, GDF-Suez ou encore Fly Emirates (loge XXL), pour avoir ces loges à disposition toute l'année durant. Détail amusant, les joueurs les plus emblématiques ayant marqué l'histoire du club que sont Safet Susic, Rai et Pedro Pauleta, disposent aussi de leur propre loge. Zlatan aura un jour prochain la sienne, c'est dans l'ordre des choses...

L'argent des courses est décidément bien réinvesti : l'espace privatif dévolu au PMU se compose d'une très confortable loge délimitée par des parois de verre, la zone étant destinée à accueillir 16 personnes, en étant pourvue d'un nombre équivalant de sièges disposés autour d'un grand écran de télévision mural, avec quelques tables réservées aux petits fours, dont ma consommation immodérée tout au long de la soirée (avant le match, à la mi-temps ainsi qu'à l'issue de la rencontre) m'a permis de constater que qualité et diversité étaient bien au rendez-vous en ce dimanche 21 septembre. Pour couronner le tout, deux sympathiques et ravissantes hôtesses étaient à l'entière disposition de la poignée de convives et le champagne ne s'est jamais tari. Difficile de faire mieux. D'ailleurs à titre de comparaison futile, le Maracana en juin à Rio de Janeiro était deux t(h)ons en dessous.

N'ayons pas peur des mots, le niveau des petits fours était tout simplement stratosphérique, ce qui fait que tous ces éléments mis bout à bout ont tôt fait de me consoler d'un match en demi-teinte, le Paris-Saint-Germain et l'Olympique Lyonnais ayant terminé la rencontre sur un score de parité (1-1)  au terme d'une partie sans réel relief, si l'on excepte quelques phases de jeu intéressantes et un hommage très appuyé et très émouvant des supporters parisiens à Christophe Jallet lors de la première minute de match. Non, ce dimanche, tout l'intérêt de la rencontre était décidément pour moi ailleurs que sur le gazon vert...

Je n'évoquerai même pas dans les détails les VIP du monde du football et du sport que j'ai pu croiser dans les loges voisines (il y avait pourtant du lourd), ni la sympathique photo souvenir prise par un photographe professionnel au sein de la loge, ni le petit cadeau offert au moment du départ (une mini montre-réveil PSG), ni même mon accolade avec l'excellent joueur international lyonnais Clément Grenier (actuellement blessé), tellement j'ai été blas(t)é par les petits fours délectables ainsi que par la bombe ultime post-atomique assise à ma gauche tout le long du match.

Au-delà de tout ceci, le moins que l'on puisse dire c'est que le projet sportif actuellement mis en place par la direction du club commence à avoir fière allure et à porter progressivement ses fruits. Tous les détails y compris les plus infimes ont été scrutés et repensés de façon astucieuse, de telle sorte qu'en dehors du terrain il n'y ait aucune fausse note pour les spectateurs executive club venus assister au match et que le club poursuive son développement dans les conditions les plus favorables possibles dans tous les domaines. Il suffit de se rendre dans les toilettes de la zone executive club pour se rendre compte de cette maîtrise totale du détail que le nouveau management du club a su insuffler à tous les niveaux depuis ces trois dernières années. Pourvu que l'actionnariat et le management actuel du club restent aux manettes le plus longtemps possible. Car le projet sportif du PSG m'a tout l'air d'être un plan de bataille minutieusement étudié, appuyé par une machine de guerre redoutable pilotée par des virtuoses, dont la marche en avant ne fait que commencer : et ce ne sont certainement pas quelques menues contrariétés telles qu'un entraîneur en manque d'inspiration, la vacance du poste de directeur sportif, une taxe exorbitante sur les salaires à 75% ou même l'instauration d'un fair-play financier européen malencontreux pour le recrutement du club qui vont arrêter cette inexorable marche en avant. Tout juste la ralentir un moment dans sa progression, mais guère plus...

Je le savais déjà, mais après avoir vu ce que j'ai vu ce dimanche dans les travées du Parc des Princes, j'en suis plus que jamais persuadé : 

Compétence  +  Rigueur méthodolgique  +  Aléas  =  Succès.

Exactement comme au poker, en somme. Sur le long terme, la glorieuse incertitude dont on vante tellement les mérites a beaucoup de mal a exister, face aux rouleaux compresseurs... Les petits fours du Parc des Princes sont là pour le prouver.

jeudi 18 septembre 2014

Le trône ou le strapontin ?

Environ trois fois par an, Winamax organise un méga-tournoi en garantissant une dotation totale d'un million d'euros minimum : le Million Event. Et pour être sûr que l'on puisse y déployer du beau jeu avec de la profondeur de tapis malgré l'afflux massif de milliers de joueurs venus y participer, ce tournoi est étalé sur trois jours distincts.

Devant un tel enjeu financier (l'heureux gagnant repartant les poches pleines à craquer avec la bagatelle de 180.000 Euros), il va de soi que le droit d'entrée du Million Event n'est pas donné et qu'il faut débourser 150 euros pour y participer. Une somme certes élevée, mais restant à la portée des bourses des rêveurs. Ce tournoi aiguise aussi l'appétit de joueurs étrangers ambitieux à l'affût des bonnes opportunités et à ce titre intéressés par la possibilité d'aller pêcher dans le bocal des joueurs français au niveau sensiblement plus faible que le leur. Car si les joueurs français online n'ont pas le droit de jouer sur des plateformes étrangères, l'inverse n'est pas vrai.

En temps normal, jamais je n'aurais jamais songé participer à un tournoi au droit d'inscription aussi élevé. Sauf que j'ai eu la bonne idée de convertir un ticket de 5 Euros qui traînait (comme souvent sur mon compte Winamax) en un ticket rutilant pour le tournoi du Million Event. J'ai d'ailleurs littéralement survolé le tournoi qualificatif qui se déroulait dimanche après-midi, juste avant le démarrage du tournoi principal.

Et c'est ainsi que je me suis retrouvé sur la ligne de départ ce dimanche 14 septembre à 20 heures précises pour vivre cet événement particulier. Aucune pression particulière : je n'ai peur de personne, pas même des meilleurs joueurs étrangers, et je sais dans le même temps que la part d'aléas est telle sur un tournoi pareil qu'il est tout bonnement impossible d'en attendre quelque chose de particulier. On joue, et on avise en cours de route. C'est exactement ce que j'ai fait, et je me suis ainsi extirpé de la masse des 7.731 participants lors de la première journée, à la faveur d'un jeu inspiré et solide tout à la fois, dans la droite ligne de ma qualification obtenue dimanche après-midi. La seconde journée s'est malheureusement beaucoup moins bien passée, à la suite d'une malchance terrible lors d'un coup gigantesque préflop (pour un pot total de 50 blindes) peu après avoir atteint le seuil des places payées. Aucun regret : j'avais réussi à piéger mon adversaire (paire de rois vs as dame) et il s'en est tiré grâce à la chance puisqu'il s'agissait d'une rencontre me donnant 70% de chances de doubler mon tapis. Dame Chance a choisi de me bouder à ce moment précis et je ne lui en tiens pas rigueur. Je finis donc prématurément ma course dans le décor en milieu de seconde journée à la 703eme place, avec à la clef une récompense "peau de chagrin" de 202 euros seulement.

A l'heure où je rédige ces lignes, la seconde journée du tournoi touche à sa fin. Les lauréats de la table finale repartiront chacun avec des dizaines de milliers d'euros à l'issue de la troisième et dernière journée du tournoi qui aura lieu ce jeudi 18 septembre. Mais cette expérience a été pour moi l'occasion de me rendre compte que je n'ai absolument pas à rougir de mon niveau de jeu.

Heureusement, il n'y avait pas de système d'alarme...
Me considérant toujours comme un joueur en apprentissage en dépit de quelques performances encourageantes, je demeure complexé à l'idée de disputer les tournois d'envergure. Et pourtant... pourtant, je sais que mon niveau intrinsèque est à présent suffisamment élevé pour pouvoir me frotter aux meilleurs. Lorsque je joue à une table, personne ne me fait peur. Non, ce qui me fait peur, en définitive, c'est de prendre le siège et de m'y engoncer confortablement... Quitte à choisir, je préfère les strapontins. Paradoxal, n'est-ce pas ? D'ailleurs, rédiger cet article m'a permis de me remémorer une anecdote croustillante en matière de siège. Il y a quelques années, en visitant le Sénat avec un questeur tout juste retraité en guise de guide privé, j'avais commis la plus grosse folie de ma vie : m'assoir sur le trône de l'empereur Napoléon Ier l'espace de quelques secondes sous le regard médusé de mes camarades de promotion, pendant que ledit questeur ressassait le bon vieux temps avec le surveillant dans la pièce située juste à côté. Malgré son côté absolument majestueux, je n'avais pas trouvé ce trône confortable du tout. Le trône de Napoléon Ier en bois doré, sculpté par Jacob, était occupé par l'empereur lorsqu'il assistait aux Séances du Sénat.

petit strapontin
Avec le recul ainsi que le poids des années qui commencent à s'égrener, cette anecdote me rappelle que tout au fond de moi se love un destin vraiment à part (en sus d'une ou deux pulsions narcissiques refoulées). Il fut un temps où je pouvais prétendre faire partie de l'élite de la nation. J'y ai délibérément (?) renoncé. En revanche, je n'ai pas renoncé à une certaine forme de liberté. Un strapontin, fusse-t-il rugueux et sommaire, permet de s'éclipser de la salle à tout moment, tandis que celui qui est assis sur le trône en est bien souvent prisonnier. Fuck le prestige. Etre un quidam insignifiant qui dispute des petits tournois de poker pour une poignée d'euros au lieu d'être sous les feux de la rampe, ça a vraiment du bon.









mardi 16 septembre 2014

2 place en loge VIP pour PSG-Lyon gagnées sur PMU

C'était l'un des objectifs ludiques que je m'étais assignés à la rentrée : parvenir à obtenir des performances notables lors de la Paris Poker Ligue afin d'aller défendre les couleurs du PSG et du PMU à Las Vegas l'été prochain.

En remportant ce lundi 15 septembre la première place du tournoi, j'ai d'ores et déjà remporté deux places en loges pour aller assister au prochain match du Paris Saint Germain à domicile, face à l'Olympique Lyonnais. Mais ce n'est pas tout : en mettant ce tournoi dans mon escarcelle, parvenant ainsi à me hisser pour la seconde fois dans le dernier carré en l'espace de seulement trois journées disputées de cette Paris Poker Ligue sur PMU, je suis propulsé confortable leader du championnat. Et avec 40 points à mon compteur, c'est déjà 40% du chemin qui est fait vers Las Vegas, puisque lors des deux éditions précédentes de ce championnat, le vainqueur final comptait environ une centaine de points.

En attendant de rêver plus longuement sur la perspective (lointaine et incertaine) de Vegas, je vais déjà savourer ma victoire acquise ce lundi, deux places en loge, c'est déjà chouette en soi. En espérant que j'aie aussi accès aux petits fours du Parc des Princes, puisque j'ai instauré cette tradition grâce à la PSG Poker Live, autre compétition organisée par le PMU en partenariat avec le PSG, et qu'il est de bon ton de faire des comparaisons au fil des saisons.

A vrai dire, ce n'est pas tant la perspective des petits fours qui me fait saliver. Ce match sera pour moi l'occasion d'assister aux émouvantes retrouvailles de Christophe Jallet, l'international français, avec le public du Parc des Princes. Christophe Jallet, transféré à l'intersaison du PSG vers Lyon. Ce joueur a toujours eu une mentalité exemplaire, sachant faire preuve d'abnégation, d'application et d'implication sur le terrain. Un modèle de professionnalisme dans le football français de haut niveau, désormais de plus en plus gangréné par des athlètes (joueurs ?) peu impliqués, techniquement déficients et bien souvent puérils. Le PSG a beau avoir un effectif pléthorique avec des stars mondiales confirmées ou en devenir, Christophe Jallet était demeuré mon joueur préféré de l'équipe parisienne.

Christophe Jallet sous les couleurs parisiennes
Ciao Christophe. Je serai là pour te saluer dimanche 21 septembre au Parc des Princes. Tu mérites tout mon respect et mon admiration. Si un jour tu lis ces lignes, sache que les supporters parisiens qui ont du coeur et de la cervelle n'oublieront pas tout ce que tu as pu faire pour ce club ces dernières années.

J'adore ce blog. Il s'y passe toujours quelque chose.

vendredi 12 septembre 2014

Un élan brisé...

En dépit de ma passion pour le jeu en général et pour le poker en particulier, je n'aime pas trop les tournois live. A ce titre, toutes les excuses sont bonnes pour ne pas trop mettre les pieds dans les casinos et cercles de jeux.

PARTICIPATION ANNULEE !!
Je viens tout juste d'annuler ma participation au Barrière Poker Tour (BPT) de Lille qui aura lieu ce week-end. Et pourtant, j'avais gagné mon package sur Euro Poker. D'ailleurs, j'avais même déjà acheté mon billet de train pour m'y rendre ce samedi dans la matinée. Toutefois, je me suis cassé une côte en jouant au football il y a quelques jours et la perspective de passer deux jours entiers assis à une table de poker avec les côtes en compote et en ayant mal dès que je respire fort ou que j'éternue (la torture ultime) m'a stoppé dans mon élan. La douleur demeurant toujours aussi pénible malgré le temps qui passe, je suis allé me faire rembourser mon billet de train à un guichet SNCF ce midi, mettant ainsi fin à mes velléités de participer à ce tournoi qui aurait été mon troisième BPT de l'année.

Il faut dire que contrairement aux fois précédentes, Euro Poker n'a pas procédé au virement de mes frais d'inscription directement sur le compte du casino Barrière, mais a décidé d'improviser en me versant les fonds sur mon compte joueur dans le courant de la semaine. Autant dire que ma décision est plus que sage : je préfère conserver les sous et annuler à moindre frais ma participation au BPT de Lille en attendant des lendemains meilleurs. Tout n'est d'ailleurs pas si sombre puisque sur un plan purement comptable, cela me permet de réintégrer a posteriori le montant de la part initialement dévolue aux frais dans le package (430 Euros) dans mon bénéfice net.

Aucun regret, donc. Il y aura d'autres opportunités bien meilleures, j'en ai la certitude.


samedi 6 septembre 2014

Un passage éclair au Cercle Clichy Montmartre de Paris...

Ce vendredi 6 septembre 2014, je me suis rendu au Cercle Clichy Montmartre de Paris. En effet, ayant gagné en juin dernier un ticket grâce à un tournoi Club Poker disputé sur Winamax d'une valeur de 200 Euros pour un tournoi live que je n'avais pu disputer pour des raisons de calendrier, il m'avait été alors proposé par un responsable de décaler l'utilisation de mon ticket à un tournoi du vendredi soir en septembre, pour une valeur équivalente de 200 Euros.

Ce lieu est vraiment particulier. J'en aurais presque oublié qu'il y a quelques années, en me rendant à mon travail, je passais tous les jours de la semaine devant cet établissement, sans y prêter la moindre attention... à l'époque, c'était surtout une sorte d'académie de billard avant que d'être un cercle de jeux axé vers le poker, le jeu de Texas Hold'em en était alors à ses balbutiements en France. Et la faune ambiante n'était peut-être pas exactement la même que celle qui gravite dans son giron actuellement. Mais bref.

Une fois arrivé sur place ce vendredi, j'ai aussitôt retrouvé la même sensation diffuse de mal-être que j'avais connue en mars dernier, lorsque j'étais venu y disputer mon tournoi tournoi live d'envergure, le Winamax Poker Tour. Je n'aime pas voir ces gens assis aux tables de poker, avec leurs regards perdus dans les jetons et les cartes, comme hypnotisés par le lieu, venus échanger leur argent contre un semblant de plaisir du jeu ainsi que la naissance d'un lien social aux contours flous et aux limites vites atteintes une fois la partie terminée. Non, vraiment, je n'y arrive pas. Ces gens me donnent l'impression de venir pour perdre, et je ne le supporte pas. Bien sûr, dans la masse, il y a quelques loups qui viennent tondre le cheptel, mais ceux-là, je peux encore moins les voir. Le simple fait de les regarder l'espace d'un instant me met mal à l'aise... mes sentiments varient de la pitié pour les uns au mépris pour les autres. A vrai dire, seul le personnel de l'établissement me semble fréquentable.  Tout ceci pour dire que j'ai beau adorer le jeu d'une manière générale, il me faut un cadre favorable pour que je m'y plonge : à savoir une compétition stimulante, d'une part, et des partenaires de jeu qui vaillent la peine d'être défaits par mes soins, d'autre part.

Le responsable de l'activité poker m'a expliqué que des tournois à 200 euros l'entrée, il n'y en avait qu'au compte goutte depuis la rentrée, et que mon ticket pourrait certes être utilisé, mais qu'il allait falloir décortiquer le calendrier poker des prochaines semaines. Je suis donc reparti de l'établissement sans avoir joué... et ce n'est pas plus mal.

la façade du Cercle Clichy Montmartre - 84 rue de Clichy à Paris
En quittant les lieux, j'ai jeté furtivement un oeil sur ces gens qui prennent leur pause cigarette dehors, sur le trottoir juste devant l'établissement, refaisant le film des coups disputés lors de leur partie en cours, prêts à retourner jouer dès leur cigarette terminée, quittant ainsi une dépendance pour aller en retrouver une autre, se séparant de leur mégot dans les cendriers avant d'aller se séparer aussitôt de leur magot à une table de poker.


Je ne suis pas dépendant. C'est une certitude absolue. En matière de jeux d'argent, je fais en quelque sorte figure d'exception : je constate que là où les autres trouvent leur plaisir dans le fait de jouer, moi je ne trouve le mien que dans le fait de gagner. Ca me rassure, à titre personnel, car je suis à l'abri des travers de ce système. Mais cela m'angoisse pour les autres...

mardi 2 septembre 2014

Bilan Août 2014

Euro Poker ma plateforme de coeur !
Nous sommes déjà en septembre : l'été touche à sa fin. Bien qu'ayant effectué une reprise en douceur de mon activité aux tables de poker sur internet, le mois d'août écoulé m'aura été favorable, puisque se soldant par un bénéfice net de 711 Euros. Une fois encore, c'est Euro Poker qui aura contribué de façon significative à ma réussite. Certes, j'ai remporté un package complet d'une valeur de 1.000 Euros pour le Barrière Poker Tour de Lille, mais je ne prends en considération dans mon bénéfice net que la valeur du droit d'entrée pour le tournoi, à savoir 570 Euros (les 430 euros restants étant destinés à couvrir mes frais qui seront à la vérité bien moindres).

Hors obtention de ce package, mon bénéfice mensuel aurait été maigrelet. Mais ce sont là les aléas du poker en ligne, et ce bénéfice mensuel confortable ne doit pas effacer la réalité des choses : on gagne parfois alors que l'on ne le méritait pas vraiment, de même que l'on perd parfois alors que l'on joue pourtant superbement ! En conservant toute ma lucidité au moment de dresser ce bilan mensuel et en faisant abstraction des chiffres, je sais pertinemment que mon jeu actuel est loin d'être parfaitement en place : je n'ai pas encore retrouvé cette fluidité et cette lucidité dans le jeu qui m'habitent parfois au point que je puisse me sentir sûr de ma force.

D'ailleurs, actuellement, je ne suis plus sûr de grand chose, si ce n'est que je dois encore progresser, et ceci indépendamment du fait que pour la première fois, je parvienne à dépasser le cap des 10.000 Euros nets de bénéfice cumulé. Je suis en effet à un bénéfice net cumulé (hors voyage, frais et babioles gagnées par-ci par-là) de 10.025 Euros. De quoi me montrer optimiste quant à ma capacité à continuer à aller de l'avant...