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jeudi 30 août 2018

Bwin m'offre des tickets, je les convertis aussitôt !

Cela fait bien longtemps que les pouvoirs publics tout comme les opérateurs de jeux en ligne ont compris que le joueur lambda est un individu fragile, sujet à la tentation, voire à l'addiction dans certains cas. Ainsi, lorsqu'il s'avère qu'un joueur est inactif trop longtemps (plus de douze mois), les opérateurs ont l'obligation légale de fermer le compte dudit joueur et de lui restituer les fonds qui lui restent... dans l'hypothèse où il n'ait pas tout dilapidé. Afin d'éviter une évaporation trop importante de leurs joueurs occasionnels, les divers opérateurs du marché hexagonal ont développé une pratique commerciale agressive consistant à relancer ces joueurs défaillants en leur offrant des tickets de jeu gratuits. Sur un marché national qui demeure concurrentiel, préserver un portefeuille de clients poker requiert d'entretenir l'addiction des joueurs en leur offrant des échantillons gratuits de temps à autre. Sans parler de l'organisation ponctuelle de promotions.

Je conserve une nostalgie toute particulière du logiciel OnGame et de la période où j'y jouais assidument, que ce soit avec EuroPoker ou bien avec Bwin. Mais beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis lors, et j'ai progressivement délaissé Bwin a partir du moment où il a migré de OnGame vers le logiciel PartyPoker. Sur le marché français, cela fait en effet plus de trois ans maintenant que Bwin a basculé vers le réseau PartyPoker à la suite de leur fusion. Comme j'ai désormais tendance à ne jouer que sporadiquement sur Bwin et que j'ai été très peu actif sur ses tables ces derniers mois (sachant qu'il est techniquement impossible de jouer simultanément sur Bwin et PMU qui est l'autre colocataire du réseau), l'algorithme de Bwin m'a catégorisé comme joueur très occasionnel. De ce fait, j'ai eu la surprise ces dernières semaines de me voir offrir des tickets gratuits pour des paris sportifs ainsi que des petits tickets de tournois gratuits. Sans rien avoir demandé. Mieux encore : j'ai effectué un retrait de fonds il y a peu. On ne peut pas dire que je sois un bon client pour Bwin. Et pourtant...

Ce qui est amusant, avec les tickets de tournois gratuits poker que Bwin m'a offerts pour son festival de rentrée des KO Series, c'est que le hasard de la variance a fait en sorte que je convertisse les 3 tickets en mini cash, à la faveur de tournois habilement négociés à chaque fois. Avec un tantinet de réussite en plus, j'aurais même pu décrocher la timbale sur l'un de ces tournois. Au final, ce ne sont que quelques dizaines d'euros ainsi grignotés, mais sachant que d'une part je n'avais rien demandé et que d'autre part les petits ruisseaux font les grandes rivières, je ne saurais trop faire la fine bouche devant ces petits cadeaux inattendus. Cela ne redonnera pas à Bwin son lustre d'autant à mes yeux. Mais c'est toujours ça de pris. Free money is good money.

dimanche 12 août 2018

Opérateurs de jeux en ligne, football, mercato du sponsoring et poker : c'est la reprise !

Ce week-end, la Ligue 1 de football revient après sa longue pause estivale et la parenthèse enchantée de la Coupe du Monde qui a vu les bleus triompher dans l'euphorie générale. Une euphorie que les opérateurs de paris sportifs n'ont que modérément partagée, du fait d'un taux de redistribution des mises (93%) sensiblement supérieur à ce qui était prévu en raison notamment de la victoire de la France. Il n'empêche que les paris sportifs progressent inexorablement sur le segment des jeux en ligne, tandis que celui du poker vivote tant bien que mal sans coups d'éclats depuis des années. Ce n'est pas pour autant que les opérateurs de jeux en ligne ont renoncé à faire jouer les synergies entre leur offre de paris sportifs et celle de poker, bien au contraire.

J'ai déjà suffisamment devisé ici sur les multiples partenariats existants entre les opérateurs de jeux en ligne et les clubs de football. Les férus d'adrénaline qui jouent gros au poker et qui misent leur chemise en paris sportifs aiment mouiller le maillot et vibrer dans l'enceinte surchauffée des stades de football. Ceci étant, le football est un univers dont les divers acteurs sont par nature éphémères. Tout comme pour les joueurs de football avec les clubs, l'été est ainsi propice à la renégociation des contrats liant les opérateurs et les clubs : certains sont reconduits d'une année sur l'autre, tandis que d'autres ne le sont pas, ouvrant alors la porte à un véritable mercato des sponsors ! Quant aux clubs les moins huppés, il n'intéressent que modérément les opérateurs, tout au plus pour des opérations ponctuelles.

Unibet, le gros coup du mercato d'été !
En la matière, le gros coup mercato de l'été parmi les opérateurs de jeux en ligne, c'est Unibet qui l'a réalisé, puisque l'opérateur redevient le partenaire officiel du Paris Saint-Germain, au détriment du PMU. Par le passé, au début de la décennie, Unibet avait déjà noué un premier partenariat avec le PSG. A l'époque, le club de la capitale alors détenu par le fonds de pension américain Colony Capital mangeait son pain noir... Ce nouveau partenariat version 2018 a bien plus fière allure, et nul doute que Unibet se frotte les mains de ce contrat de sponsoring, le PSG étant entretemps devenu une icône européenne du football, alors même que Unibet est également très actif en dehors de nos frontières hexagonales (ce qui n'était pas le cas avec le PMU).

Le PMU ne se retrouve pas au tapis pour autant. L'opérateur favori des turfistes se consolera avec le maintien de ses partenariats avec des clubs certes populaires mais moins prestigieux (le RC Strasbourg, le RC Lens et le Stade Rennais), mais aussi et surtout avec le maintien de son statut de partenaire majeur de la Fédération Française de Football contre un joli chèque d'un montant de 8 millions d'euros annuels. Après une Coupe du Monde 2018 dans l'escarcelle des bleus, nul doute que ce partenariat redevenu prestigieux avec la F.F.F. compensera le départ du PSG de son écurie.

Winamax aime les licornes !!
Côté Winamax, là encore il y a du changement : exit l'Olympique de Marseille, le SCO d'Angers et le FC Nantes. Et bienvenue au Lille Olympique Sporting Club ainsi qu'à l'Amiens Sporting Club. Les dogues lillois et les licornes amiénoises compenseront donc partiellement les "départs". Les Girondins de Bordeaux et les aiglons de l'OGC Nice poursuivent quant à eux l'aventure avec Winamax pour une saison supplémentaire. Particulièrement actif sur le marché ces dernières années, Winamax semble donc avoir calmé ses ardeurs sur le segment du sponsoring, mais le mercato d'été n'est toutefois pas encore terminé.

Neymar Jr
Quant à PokerStars, la filiale française se montre réservée en matière de sponsoring football, tout du moins en matière de clubs. Mais le segment football est loin d'être déserté pour autant, car il ne faut pas oublier que la maison mère Amaya, premier opérateur de poker en ligne à l'échelon mondial, a beaucoup investi ces dernières années sur des icônes mondiales du football (Cristiano Ronaldo et Neymar, rien que ça !). Les individualités avant le collectif. Suffisant pour bomber fièrement le torse alors que son activité de paris sportifs en France prend progressivement de l'ampleur. Un petit détail qui veut dire beaucoup : PokerStars se permet même désormais d'introduire des pop-up renvoyant à des paris sportifs avec cotes des matches directement sur ses tables de poker en plein pendant les tournois ! A titre personnel, je trouve ça une fausse-bonne idée, mais dans les bureaux maltais nul doute que l'instigateur d'une telle hérésie a été félicité pour son esprit synergétique.

Et moi, dans tout ça ??? Et le poker ? Toujours à l'affût des bonnes opportunités, je tenterai de profiter des offres ponctuelles poker/football émanant des opérateurs au cours de cette saison 2018-2019. Unibet a déjà décidé de lancer des tournois de poker spécifiques au PSG, avec à gagner des places pour le Parc des Princes avant chaque rencontre de championnat jouée à domicile. Avec un peu de chance, la belle épopée de Fredyl avec le PSG devrait d'une manière ou d'une autre pouvoir se poursuivre. Je suis né chanceux, à ce qu'il paraît... Alors tout reste possible. Je vais tâcher de mouiller le maillot cette année encore. Et advienne que pourra.