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mercredi 28 février 2018

Souvenirs de PSG-OM du dimanche 25/02/2018

Grâce à ma performance lors du tournoi spécial PSG-OM organisé par Winamax il y a quelques jours, j'ai pu aller assister gratuitement au match du championnat qui a vu le PSG s'imposer ce dimanche 25 février par le score sans appel de 3-0. 

Un petit contretemps au guichet "invitations" pour le retrait de mes deux places que l'hôtesse ne parvenait pas à retrouver a fait que je ne suis parvenu dans l'enceinte du stade qu'à 20h40 alors que les équipes finissaient l'échauffement et rentraient au vestiaire avant de revenir de nouveau une vingtaine de minutes plus tard pour y disputer ce match à fort enjeu émotionnel. Malgré un air glacial venu tout droit de Sibérie, l'ambiance était bouillante dans le stade. Car un PSG-OM est toujours un match à part, quel que soit le différentiel de niveau et/ou de classement entre les deux équipes.

Ambiance des grands soirs au Parc des Princes

Sangoku brille... mais il va bientôt brûler !
Les places n'étaient pas trop mal situées, ce qui m'a permis d'admirer le tifo DragonBall-Z concocté par les ultras parisiens de la tribune Auteuil. Ces derniers ont d'ailleurs accidentellement brûlé le Sangoku géant quelques minutes plus tard, après le premier but parisien, suite à un lancer de fumigène malencontreux. Cet incident augurait de nuages noirs à l'horizon, mais sur le moment personne n'a prêté attention à ce présage funeste. Car en ouvrant le score dès la dixième minute, Mbappé a électrisé le stade. Et c'est allé crescendo, quand bien même ce soit un match jalonné de fautes - parfois vilaines - des deux côtés. C'est presque un miracle que la pluie de cartons jaunes distribués n'ait débouché sur aucune expulsion, mais il y a quand même eu de la casse, certains joueurs ayant senti les coups passer à leur corps défendant. Tout allait bien pour Paris et pour le public... du moins jusqu'à la blessure de Neymar à la 78e minute. Enorme coup dur en vue du match crucial de Ligue des Champions dans quelques jours contre le Real Madrid. Mais ainsi va la vie d'un club de football engagé dans une compétition relevée : il faut savoir faire fi de l'aléa lorsqu'on ambitionne d'atteindre le top, un peu comme au poker lorsqu'on se fait cruellement déchiqueter sa paire d'as sur un tapis préflop. On verra donc très prochainement si Paris a de la ressource mentale.
Merci Winamax !

En attendant, celui qui a de la ressource et de la veine, c'est bien moi : le poker me fait toujours autant vibrer, grâce à sa capacité à me propulser virtuellement n'importe où, n'importe quand. Cette fois-ci, c'était au Parc des Princes. En attendant la prochaine fois. Là-bas. Ou ailleurs. Car il y aura forcément une prochaine fois. La rivalité entre Paris est Marseille n'est pas prête de s'éteindre. Le feu de ma passion pour le poker non plus. Car comme le dit si bien l'ex marseillais Patrice Evra (licencié en cours de saison) : I Love This Game.


jeudi 22 février 2018

Allègement de mon volume de jeu en variantes

Attention au risque de surchauffe
J'adore les variantes poker. Vraiment. Et depuis un an maintenant, les tournois de Omaha et de Omaha Hi-Lo représentent à eux seuls environ 50% de mes tournois joués. Oui, mais voilà, concomitamment à cet espace grandissant dans mon volume de jeu, je constate avec un soupçon d'inquiétude que cette place que je consacre aux variantes poker me force à un exercice mental beaucoup plus soutenu que si je jouais uniquement en hold'em comme à mes débuts. Outre le fait que les calculs de cotes soient plus élaborés à effectuer et que cela implique une tension latente plus soutenue pendant les sessions de jeu, le fait de devoir jongler entre 3 ou 4 variantes avec une prise de décision obligatoirement rapide est loin d'être à chaque fois une partie de plaisir. Sans compter qu'en Omaha, les retournements de situation sont incessants, presque chaque carte qui tombe ayant un impact immédiat sur le rapport de forces. On a beau aimer les montagnes russes, on n'est jamais à l'abri d'un haut-le-coeur.

Je me sens moins frais mentalement depuis quelques mois, c'est un fait. Et je commence à redouter qu'il y ait un lien entre mon manque de fraicheur du moment et le fait de devoir effectuer ce numéro d'équilibriste chaque soir de jeu entre plusieurs variantes. Alors, hasard ou coïncidence ? Difficile d'y voir clair. Toutefois, sachant que je dispute dans une semaine la finale du Wipt au Cercle Clichy Montmartre, je me dois d'être affûté. C'est pourquoi je prends la décision de stopper pendant quelques temps les variantes et à revenir aux fondamentaux et au Hold'em. Moins de plaisir immédiat pour plus de bien-être à moyen terme. Est-ce un bon calcul ? Je ne sais pas. Mais ma décision est prise. Le cas échéant, je réévaluerai tout ça au printemps.

Qui a dit que la conquête du poker était un exercice facile et linéaire avec un cap unique à tenir ? Personne. Alors barre à tribord, moussaillons ! Nous irons jusqu'à San Francisco. Quitte à devoir rallier Las Vegas à pied par la suite.


vendredi 16 février 2018

Et ça continue, encore et encore...

Les soirées poker derrière mon écran d'ordinateur commencent toutes de la même manière, ou presque. On s'inscrit à droite à gauche (notamment à toutes les promotions), et on prie pour qu'un miracle se produise en fin de session. Je disais dans mon précédent billet récapitulatif qu'en cinq ans, le flux quincaillerie et autres goodies que m'apporte le poker était continu ; voilà que ce mois de février 2018 m'apporte une nouvelle friandise succulente. Je m'en pourlèche déjà les babines.

Mbappé, mon chouchou...
Car en parvenant à me hisser jusqu'au tête à tête final du tournoi spécial OM organisé par Winamax ce jeudi, j'ai remporté deux places pour la prochaine affiche de Ligue 1 de football au Parc des Princes qui opposera la semaine prochaine le PSG à l'Olympique de Marseille. Les pseudo connaisseurs qui gravitent dans le milieu du football appellent cette rencontre Le Classico. La concurrence était dure, avec plusieurs centaines de joueurs inscrits à ce tournoi... et seulement trois veinards primés au final. Jusqu'à présent, j'avais remporté des places pour le Parc des Princes via PMU Poker (souvent) et PokerStars (une fois). C'est la première fois que je gagne des places pour le Parc des Princes via Winamax. Nul doute qu'elles seront également bien situées et que je pourrai voir briller Neymar Jr et Kylian Mbappé, les deux génies du ballon rond.

Sur le marché de la revente, le prix des billets flambe déjà, et ce lot que je viens de remporter vaut plusieurs centaines d'euros. Un match PSG vs OM constitue toujours un événement en soi, et il se trouve que cette année, ce match aura un peu plus de cachet que d'ordinaire, puisque Marseille carbure actuellement au super et est second du classement, non loin derrière le leader parisien. Au match aller, les marseillais avaient livré une prestation de qualité, et le PSG avait arraché le match nul in extremis. Les parisiens auront à coeur de briller davantage et de montrer aux marseillais qu'ils leur demeurent nettement supérieurs. Le diffuseur Canal+ a fait pour ce match une bande-annonce bien léchée : c'est pour ce genre de match que les gens s'abonnent... car on y vibre toujours plus intensément. Pour le fan du PSG que je suis, aller assister gratuitement à ce match constitue une belle offrande que me fait Dame Chance !

Merci Winamax !









mardi 13 février 2018

5 ans !

Février 2013 - Février 2018. Ce blog existe depuis cinq ans à raison d'un article par semaine environ ! Cinq ans déjà ; cinq ans seulement. Lorsque j'ai créé ce blog en février 2013, ma passion pour ce jeu n'était que balbutiante et ma technique empirique, mais je sentais confusément qu'il se passerait des choses à la condition d'y croire, d'être appliqué et discipliné dans mon jeu, tout en sachant faire preuve de patience et d'humilité.

En cinq ans de poker, je peux dire sans mentir que j'ai vécu énormément de moments rares. Et puis j'ai beaucoup vibré. Derrière mon écran d'ordinateur. Et ailleurs. Aux quatre coins de la France, mais pas seulement. J'ai traversé l'Atlantique. Gratuitement. Par deux fois (à Las Vegas et à Rio de Janeiro). J'ai disputé une épreuve live des WSOP et deux épreuves WPTNational. J'ai ouvert un rayon quincaillerie désormais bien étoffé, avec des lots diversifiés. J'ai gagné un tournoi poker live de gala et remporté mon premier trophée. J'ai gagné quelques sous. En ligne. En cash. J'ai également malheureusement connu le premier procès de ma vie dans le cadre de la faillite frauduleuse d'EuroPoker. J'ai vibré dans différents stades de foot (le Parc des Princes, le Stade de France, le Stade Vélodrome, le Matmut Atlantique de Bordeaux, le chaudron vert Geoffroy-Guichard de St-Etienne, et - suprême récompense - le mythique Maracana de Rio pendant la Coupe du Monde de football). Je suis passé en mondovision une demi seconde devant deux milliards de téléspectateurs entre la 93e et la 94e minute du match France-Equateur. J'ai dévoré des petits fours succulents ; en grande quantité. J'ai croisé des stars du ballon rond. Je me suis fait apostropher par un Président de la République ; j'ai pris une photo avec lui. J'ai été invité aux émissions de radio poker phares de l'hexagone (Club Poker Radio et Multiplex Poker de Winamax). J'ai chanté à la radio. J'ai participé par deux fois à une émission de TV consacrée au poker (Bwin XpokerTour sur RMC Découverte). J'ai sauté en parachute. J'ai rencontré quelques personnalités attachantes et intelligentes. D'autres beaucoup moins. J'ai croisé des tricheurs. Mais j'ai aussi croisé des jolies filles. J'ai connu l'espoir. La solitude. L'extase. Le doute. L'amertume. La joie. J'ai vécu ça grâce au poker !

Quand on additionne tous ces moments et toutes ces tranches de vie, ça fait beaucoup. J'ai vécu avec passion ces instants - les plus anodins comme les plus jouissifs - au cours des cinq années écoulées. Alors je n'ai pas encore gagné la guerre, loin s'en faut, et je ne suis pas encore devenu une légende du poker. Je me suis pris quelques roustes. Mais j'ai su saisir de belles opportunités et ai pu me créer ma propre chance, ce qui m'a ainsi permis de livrer avec brio bon nombre de batailles. Ce blog est le témoin qu'en cinq ans, il s'en est passé des choses ! Je ne suis pas certains que certains joueurs professionnels aient eu un parcours aussi riche que le mien durant ces cinq années en termes d'adrénaline et d'émotions.

Suis-je plus proche du début que de la fin ? Difficile à dire. Pourvu que les cinq années qui viennent soient aussi fournies et intenses en émotions que celles que je viens de vivre. C'est loin d'être gagné d'avance. Car au poker, RIEN n'est gagné d'avance. Mais après tout, les plus belles pages ne sont peut-être pas encore écrites, qui sait ?

mercredi 7 février 2018

Vicissitudes du poker chapitre 2 : la détresse du zéro pointé

Etre éliminé d'un tournoi important est toujours quelque chose de pénible à vivre. C'est même parfois douloureux lorsqu'on s'est projeté ou que l'on s'est mentalement investi davantage sur un tournoi en particulier au regard de ses enjeux. Mais cette douleur n'est rien comparée à la frustration éprouvée lors de tournois où le sentiment d'impuissance est total, du début à la fin. Dans des moments pareils, les coups s'enchainent comme dans un cauchemar, avec un stack qui fond comme neige au soleil jusqu'à évaporation complète, et le sentiment de détresse est alors absolu puisqu'on a même pas eu l'opportunité de défendre sa chance. On essaye de se demander pourquoi sans qu'aucune réponse satisfaisante ne vienne amoindrir ce sentiment de détresse absolue. J'en avais d'ailleurs déjà touché quelques mots ici à l'occasion de l'étape bordelaise du Wipt Winamax organisé il y a deux ans dans l'enceinte du nouveau stade des Girondins de Bordeaux (Matmut Atlantique) : il y a des fois où rien ne va dans un tournoi. C'est simple : on ne gagne aucun coup, et notre tournoi se termine avant même d'avoir réellement commencé. J'ai baptisé cette situation la "galfionade", en hommage à Jean Galfione, le perchiste français sacré champion olympique à Atlanta en 1996, mais également capable de faire des zéro pointés lors de championnats du monde de 1999.

Mettre en place un jeu stable, discipliné et solide, c'est long à acquérir... mais cela peut se dégrader très rapidement dès lors qu'on n'y prenne pas garde car se prendre un zéro pointé lors du tournoi le plus important du soir est vraiment quelque chose de difficile à encaisser. Or, il est tout bonnement impossible de se venger de la fatalité. Ces dernières semaines, les affres de la variance ont fait que j'ai été victime de plusieurs galfionades à la suite lors de mes quelques tournois importants joués en ligne. Le scenario catastrophe est à peu près toujours identique. On reçoit d'abord très peu de jeu, et lorsqu'on a une excellente main bonne main de départ, le flop vient doucher notre enthousiasme ; dans les très rares fois où l'on est bien jusqu'à la turn, une river assassine vient nous fait mal ; le calvaire se termine enfin par un banal coin-flip ou un bad beat (au choix) contre le moins bon joueur de la table. Pareille déveine complète n'est pas chose courante, mais de par la variance inhérente à ce jeu, il est des fois où l'on se retrouve abonné à la malchance de bout en bout, et mentalement, c'est alors une épreuve éprouvante à supporter car même si on doit évacuer toute forme d'affect lorsqu'on décide de s'inscrire à un tournoi, il est des fois où un tournoi compte plus que d'autres.

Quoi qu'il en soit, il y a tout de même un ou deux enseignements à retenir des zéros pointés lors des sessions de poker. J'y ai compris tout d'abord à quel point poker et justice sont deux concepts totalement antinomiques à court et même à moyen-terme, puisque dans des situations pareilles, il n'y a rigoureusement RIEN que l'on puisse faire, si ce n'est éviter de tilter pour que le sentiment de détresse qui nous envahit ne compromette la suite de notre session de jeu. Ce type de situation constitue également un baromètre de son mental du moment, car il faut pouvoir se relever sans broncher en dépit d'un sentiment de détresse et/ou d'incompréhension éprouvé après avoir servi de punching ball à la variance du début à la fin d'un tournoi. En ce moment, j'ai un peu plus de mal à encaisser de tels coups durs, preuve en est que mon mental n'est pas au plus haut. Mais rien d'alarmant toutefois.

Il faut savoir encaisser les coups sans les accuser. Une véritable gageure à court terme. Un défi à moyen terme. Un credo sur le long terme. Car à moins d'avoir une chance insolente, la réussite au poker est une oeuvre de longue haleine. Cette constatation faite, je relativise les baffes que je me prends parfois en tournoi... même si la joue doit rester rouge un petit bout de temps. Le risque du zéro pointé fait partie du jeu. Qu'on se le dise.