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samedi 20 juillet 2019

Le frémissement du gain à quatre chiffres

Il y a un an, lorsque je me suis lancé mon défi consacré aux tournois de Omaha Hi-Lo, c'était avant tout pour le fun : petits tournois, petits enjeux, petits gains. Ceci étant, cette pratique assidue du PLO8 de tournoi m'aura également permis de perfectionner encore davantage mon niveau en tournoi dans cette variante peu prisée du grand public. Car si l'on excepte quelques dizaines de joueurs assidu, le niveau moyen dans cette discipline est relativement bas, ce qui constitue une raison évidente pour ne pas louper les quelques tournois de PLO8 bien dotés qui font leur apparition de temps à autre lors de festivals tels que les Winamax Series.

Et à la veille de la pause estivale, quoi de mieux que de performer sur l'un des trop rares tournois du Omaha Hi-Lo pourvu d'une dotation un peu moins chiche ? Parvenir en une seule soirée à franchir le cap symbolique du millier d'euros de gains constitue un événement très rare, et j'aurais tort de faire la fine bouche devant une seconde place. Symboliquement, comptempler son compte poker subitement boosté par une somme à quatre chiffre en une seule soirée constitue un vecteur émotionnel certain. C'est aussi l'une des raisons pour laquelle je continue à aimer autant ce jeu.

Le joueur de tournoi ne connait pas le même parcours émotionnel que le joueur de cash game. En tournoi, indépendamment du niveau de jeu, les gains financiers fluctuent dans des proportions déraisonnables. Tandis qu'en cash game, la variance est considérablement lissée, de telle sorte que la dose d'adrénaline n'est pas du tout la même lorsqu'il s'agit d'appréhender un gain. Alors je vais remercier le législateur qui a régularisé le PLO8. Car obtenir un gain significatif avec sa variance préférée, c'est encore plus chouette !