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jeudi 29 septembre 2016

gavé !

Dernièrement, mon volume de jeu est devenu majoritairement axé sur le Omaha Pot Limit et non plus sur le Texas Hold'em. Il faut dire que la perspective d'une légalisation imminente de nouvelles variantes de jeu autour du Omaha (le Omaha hi-lo et le Omaha 5) me motive à m'exercer quotidiennement au Omaha Pot Limit, histoire d'être affûté lorsque les deux autres variantes autour du Omaha seront disponibles sur les tables de poker en ligne.

Or, les joueurs de Omaha Pot Limit n'étant pas légion en comparaison de ceux s'adonnant au Texas Hold'em et les références théoriques disponibles très limités pour le public, chacun y va de son style de jeu peu académique, et je ne cesse de leur mettre des petites pastilles colorées aux tables : les cataloguer de la sorte me permet de mieux reconnaitre par la suite tous ces joueurs qui ne brillent vraiment pas par leur talent. Sur le très court terme, le Omaha Pot Limit génère une variance bien supérieure à celle du Texas Hold'em.

Pourquoi ça ne rentre pas dans mon gosier ?
Or, il se trouve qu'en cette fin de mois de septembre, je sens que je suis gavé - c'est le mot - bien au-delà de ce que je peux habituellement encaisser sans broncher. Gavé de perdre des pots improbables contre des adversaires vraiment médiocres, voire carrément mauvais. Je crois bien que c'est la première fois que je ressens ainsi les choses négativement depuis mes débuts au poker il y a maintenant presque quatre ans. C'est dire à quel point je suis décontenancé par l'apparition de cette désagréable sensation d'en avoir assez de subir des revers de fortune immérités à des moments-clefs du tournoi. Ce n'est pas tant le fait de perdre des pots incroyables qui me fait fulminer, mais bien le fait qu'il s'agisse de moments charnière, de ceux qui changent l'impact financier d'une soirée. J'en suis même arrivé ces derniers jours à me départir de mon habituelle ironie bienveillante sur le chat de discussion, exaspéré d'y lire les remarques erronées de joueurs dont les calculs de cotes mathématiques post flop sont encore plus lamentables que leur niveau de langage écrit. Les puristes comprendront.

Bref, toute cette médiocrité ambiante me pèse, d'autant que je me sens injustement embourbé dedans, tellement mon niveau est supérieur à la masse des joueurs de Omaha. Bien sûr, sur le moyen-long terme, je les domine sans l'ombre d'un doute, tous ces joueurs d'opérette. Mais les voir se vautrer sur des montagnes de jetons qu'il m'ont injustement confisqués à des moments charnière d'un tournoi finit par me lasser quelque peu. Pourtant, je ne perds pas d'argent malgré tout : la "casse" est toute relative. Mais je sens que la variance est actuellement contre moi, et parvenir à tenir le cap sans broncher contre vents et marées défavorables n'est pas un exercice de tout repos.

Septembre s'achève et je suis gavé. Avec un peu plus de réussite aux tables, l'histoire aurait été toute autre. Espérons que ce début de lassitude ne soit que passager. Je n'ai pas envie de jouer au poker avec des pensées négatives : je vais donc tâcher dans les prochains jours de retrouver un peu de fraîcheur. Car ce jeu est malgré tout tellement plaisant et mon appétit de victoires tellement insatiable qu'il me faut vite digérer tout ça et repartir à la conquête du poker avec le sourire aux lèvres.

samedi 24 septembre 2016

Un rêve de Omaha très troublant...

Que ce soit dans ma vie de tous les jours ou dans mon approche du poker, je suis guidé par le rationnel. Il y a néanmoins au fond de moi une infime part de mystico-onirisme, et le plus incroyable c'est que je la cultive au lieu de la réfréner. 

Ce matin, je me suis réveillé en ne sachant trop que penser d'un nouveau rêve relatif au poker que je venais tout juste de faire ! Dans mon rêve, je me retrouvais au Cercle Clichy Montmartre en train de participer à un important tournoi de omaha, et je feignais à moitié de ne pas savoir y jouer, prétendant m'être inscrit par erreur... probablement dans le but machiavélique de déstabiliser mes adversaires. Bien sûr, dans mon rêve, le croupier se rendait vite compte de la plaisanterie, mais à la table les adversaires maudissaient ma prétendue chance au fur et à mesure de ma montée en puissance, avec un tas de jetons en constante croissance. Malheureusement, je n'ai plus aucun souvenir du dénouement -favorable ou non - de ce rêve.

Ce que je sais en revanche avec certitude, c'est qu'en dépit du fait que je n'aie jamais fait de omaha en live, je m'adonne en ligne quasi-quotidiennement à la pratique de cette variante, et je peux affirmer que j'en maîtrise toutes les subtilités tactiques et stratégiques sur le bout des doigts, quand bien même mon champs d'action reste circonscrit aux tables de petites limites pour le moment. Quoi qu'il en soit, il y a un de temps en temps un débutant qui pointe le bout de son nez aux tables de omaha en ligne sans même en avoir appris les règles de base ; soit qu'il se soit inscrit par mégarde en croyant qu'il s'agissait d'un tournoi de hold'em classique, soit qu'il désire satisfaire sa curiosité au plus vite sans même juger nécessaire d'en connaître les bases. Auquel cas, la situation peut vite devenir cocasse et les rares fois où cela survient, je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire amusé, voire d'inclure une petite remarque mi-bienveillante mi-ironique sur le chat de discussion, histoire d'amuser la galerie.

Je me demande le sens caché de ce rêve de omaha et ne vois pour le moment que deux explications plausibles : soit je complexe un peu à l'idée de me frotter aux meilleurs joueurs en ligne en montant de limite, soit je fantasme sur l'arrivée imminente d'une épreuve majeure de omaha au Cercle Clichy Montmartre. Car novembre y réservera aux amateurs d'adrénaline une nouvelle étape majeure du circuit international en partenariat avec les WSOP, dont deux beaux tournois de omaha à respectivement 300 et 500 euros l'entrée qui me font la nique et auxquels j'aimerais inconsciemment participer, en contradiction avec ma règle de base au poker qui consiste à ne jamais jouer avec mon propre argent. Alors c'est décidé : sachant que Winamax organisera quelques satellites qualificatifs en ligne pour certains de cette douzaine de tournois spéciaux qui auront lieu au Cercle Clichy Montmartre, si d'aventure il y a également des satellites pour les deux épreuves live de omaha, j'y participerai... et je me qualifierai. Porté par mon rêve. Ou pas.

Je suis vraiment un doux-rêveur. Mais j'assume. Et c'est ce qui est au final le plus important.

jeudi 15 septembre 2016

Adrénaline et insomnie

Au poker, il est de ces coups qui s'avèrent décisifs et marquants. Des coups que l'on n'oublie pas de sitôt eu égard à l'enjeu du moment : j'ai toujours en tête le coup final remporté il y a deux ans m'ayant permis de gagner mon voyage au Brésil. J'ai également toujours en tête une poignée de coups décisifs joués en ligne ou en live, qu'ils aient été gagnés ou perdus. Stockés dans ma mémoire de joueur passionné. Un vrai luxe de superficialité, lorsqu'on y pense. 

Cette nuit, à l'occasion d'un tournoi majeur des Winamax Series, j'ai joué l'un de ces coups particuliers qui me marqueront pour longtemps, car il se trouve que j'ai disputé un gigantesque pot alors que nous n'étions plus qu'une quinzaine de survivants et que la table finale me tendait d'ores et déjà les bras puisque j'exerçais une réelle emprise sur ma table et que j'étais par ailleurs chip leader du tournoi à égalité avec mon adversaire. La table finale avait une dotation ultra-alléchante, puisque des lots de 10.000 euros et plus étaient attribués aux joueurs parvenant à se hisser sur le podium de ce tournoi.

Il existe une règle tacite de bon sens, au poker, qui veut que les détenteurs de gros tapis s'évitent soigneusement dans la dernière ligne droite, afin de ne pas subir un inutile accident de nature à les priver des dotations les plus juteuses de la table finale. Force est de constater que je n'ai pas respecté cette règle, puisque j'ai voulu jouer la gagne un peu tôt, en partant au combat frontalement contre mon adversaire... et que je n'ai pas remporté le pot au final en dépit de chances quasi-équivalentes. Dans le jargon du poker, on appelle ça un set-up.

Mon gain final aurait pu être dix fois supérieur à ce qu'il a été du fait de cette improbable élimination. Avant d'aller me coucher, j'ai bien entendu revisionné ce coup crucial, réfléchi à ses conséquences, aux milliers d'euros que j'aurais probablement obtenus si j'avais eu un soupçon de réussite, j'ai de nouveau réfléchi à la façon dont j'avais joué ce coup, essayé de voir comment il aurait pu en être autrement si j'avais adopté une attitude plus prudente.

rivière en crue... limon en vue (photo : Philippe Feldmann)
Suite à mon élimination brutale, je n'ai pas réussi à trouver le sommeil du juste. Après un bref assoupissement, je me suis réveillé avec d'étranges sensations, en me repassant le coup en boucle dans ma tête et en maudissant mon manque de réussite dans ce moment crucial. Le temps a viré à l'orage et le tonnerre s'est mis à gronder, dehors. J'ai malgré tout esquissé un sourire en me disant que dans des moments tels que celui que je venais de vivre, l'adrénaline irriguait mes veines avec la même intensité qu'une rivière en crue. Au matin, il y aurait peut-être quelques dégâts à constater sur les berges... 

Par la suite, mon sommeil en a été de nouveau perturbé, à tel point que j'ai longuement bataillé avec les draps et que j'en ai même rêvé, de ce maudit coup. Je me suis réveillé de nouveau, en proie à un début d'insomnie en raison du trop-plein d'adrénaline accumulé lors de la soirée. Une sensation très inconfortable à vivre sur le moment, mais qui a terme s'avèrera sans nul doute bénéfique pour moi. Car le limon charrié par les eaux en crue a un intérêt majeur pour le renouvellement de la fertilité des sols. Qu'on se le dise.

samedi 10 septembre 2016

Une affaire de mallette (2ème partie)

La fin de l'été marque le temps de la reprise, que ce soit au poker comme au football. Nouveaux championnats, nouveaux défis, nouveaux enjeux. Et chez Winamax, l'essor dans le domaine des paris sportifs se poursuit inlassablement, avec des spots de publicité nombreux et variés, des partenariats judicieusement choisis avec des clubs d'importance, mais aussi avec d'astucieuses synergies entre sport et poker, matérialisées par l'organisation de quelques belles promotions : challenges spéciaux pour remporter des paris gratuits ainsi que tournois de poker spéciaux avec places de football pour les matches des équipes sponsorisées par Winamax, actuellement leader sur le segment du poker, mais nouvel entrant sur celui des paris sportifs.

C'est ainsi qu'en terminant tout en haut d'un tournoi spécial girondins qui avait pourtant attiré plusieurs centaines de joueurs, j'ai remporté il y a quelques jours de cela sur Winamax une magnifique mallette de poker ! Mais pas n'importe laquelle, puisqu'il s'agit en effet d'une mallette de poker collector floquée du logo des Girondins de Bordeaux. Je ne suis pas peu fier d'avoir été à La Poste chercher ce lourd colis, le poids de ladite mallette dépassant allègrement la dizaine de kilos. 

Même les jetons en céramique sont customisés avec le logo des girondins gravé à l'intérieur. La grande classe, chez Winamax ! Je ne cesse de le répéter ici à chaque fois, mais le professionnalisme des équipes de Winamax est pour ainsi dire sans faille : la création de ces mallettes customisées aux couleurs d'un club en est la parfaite illustration. C'est vraiment un très bel objet. Il est juste regrettable que je ne sois pas un fan des girondins, car sinon elle aurait indéniablement eu une valeur inestimable à mes yeux, cette splendide mallette.

A noter que profitant de son partenariat élargi avec plusieurs clubs de football de ligue 1 cette année encore (Girondins de Bordeaux, Olympique de Marseille, OGC Nice et FC Nantes) Winamax organisait ce soir-là en parallèle un tournoi similaire avec cette fois-ci en dotation ajoutée une mallette floquée aux couleurs des aiglons niçois : je ne suis vraiment pas passé loin de faire un improbable doublé, puisque là encore je me suis hissé jusqu'en table finale. Enfin bon, une mallette collector dans mon escarcelle, c'est déjà bien plus qu'assez !

Mon rayon "quincaillerie" était déjà bien particulièrement étoffé ; le voilà qui se met carrément à déborder dès l'entame de la reprise de cette saison 2016-2017 avec cette mallette girondins. Je pourrais m'en réjouir et me dire que c'est de bon augure pour la suite si un nouveau rayon "casseroles" n'était pas apparu récemment ici-même sur ce blog pour me casser les pieds. Mais ça, c'est une autre histoire.