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jeudi 26 février 2015

Nouveau rêve de poker...

La nuit passée, j'ai fait un nouveau rêve assez troublant se rapportant au poker. Cette fois-ci, il était plutôt simpliste, comparé au précédent d'il y a quelques semaines (cf. article du 14 décembre). Dans ce rêve, je suis chez moi en train de disputer sereinement la table finale d'un important tournoi en ligne. Sauf que malheureusement mon attention est légèrement parasitée - comme c'est d'ailleurs fréquemment le cas - par plusieurs autres tables de moindre importance. 

A cette table finale avec gros enjeu, je reçois une paire de dames. Le pot grossit vite, et je me retrouve face à un seul adversaire. Sur le flop, il y a deux autres dames. J'ai donc un merveilleux carré de dames, autant dire que le coup est gagné d'avance. Cerise sur le gâteau mon adversaire fait tapis ! Sauf que je ne m'aperçois pas du tout que j'ai un carré, accaparé que je suis par ma réflexion aux autres tables sans enjeu réel... dans la confusion, j'ai l'impression qu'il y a deux valets sur le flop plutôt que deux dames. Du coup, je me mets à suspecter que mon adversaire ait lui-même un valet lui donnant brelan ou mieux encore.

Et là c'est le drame. Pendant que je réfléchis à ce que je dois faire, le timer fait son apparition et il me reste quelques secondes pour prendre ma décision avant que ma main soit automatiquement couchée. Alors dans le doute, je décide de coucher ma main et perds ainsi le coup le plus facile de la terre. Ce n'est que dans la seconde qui suit que je réalise que j'avais un carré de dames et que je suis un sacré imbécile.

Certes, ceci n'était qu'un simple rêve. Mais la désagréable sensation au réveil induite par cette erreur onirique a mis du temps à se dissiper dans mon cerveau embrumé. Fort heureusement pour moi, aucun de mes rêves ne devient jamais réalité. C'est là ma seule consolation...

mercredi 18 février 2015

La maison du bluff repointe le bout de son nez !

Le poker télévisé tend de plus en plus à devenir un lointain souvenir, les émissions sur les chaînes de télévision nationales s'étant considérablement raréfiées par rapport à il y a trois ou quatre ans. Ce qui est bien dommage, car cela a pour effet de freiner le renouvellement du plancton dans l'aquarium du poker français. Il est malgré tout un programme qui continue à exister vaille que vaille, malgré son statut hybride puisque comportant un volet "télé-réalité". Ce programme d'un genre à part, c'est bien entendu La maison du bluff.

La Maison du Bluff 2015 - Malte
La Maison du bluff est à Malte, cette année. La saison 5 vient de démarrer et pourra être suivie par les aficionados dès ce jeudi 19 février (pour le streaming 16 h/24), tandis qu'il faudra compter quelques jours de décalage pour pouvoir la regarder à la télévision sur NRJ12, le temps que les équipes techniques parviennent à ficeler un montage suffisamment entrainant pour que le téléspectateur avide de télé-réalité ne s'endorme pas comme c'était souvent le cas pendant le streaming live des années précédentes. Un bémol cette année toutefois, et il est de taille : le streaming lui-même est différé de quelques jours, afin de tenter de mettre un terme à l'embrouillamini des années précédentes où les réseaux sociaux entretenaient la confusion entre ceux qui étaient à la page car suivant le streaming live et ceux qui étaient en retard car ne suivant que les diffusions de NRJ12 avec une semaine de décalage. Moi-même, je dois avouer m'y être perdu à plus d'une reprise, et tout ceci générait une désagréable impression, avec son lot d'anachronismes et de confusions. On aura donc cette année un streaming en vrai-faux direct. Pas idéal, comme situation, pour s'immerger dans les meilleures conditions dans cette Maison du bluff. Enfin bon... passons.

Pour l'édition 2014 de l'année dernière qui se déroulait au Maroc, j'avais pondu une chouette candidature en y adjoignant des photos avec mon accoutrement spécial poker (incluant mon sombrero en cuir péruvien). Et l'on m'avait répondu que j'étais éligible au casting. Je m'apprêtais à leur faire la totale lors du casting, avec mon improbable imitation d'accent italo-argentin pourtant plus vraie que nature, histoire de pondre un bluff digne de ce nom d'entrée de jeu. Quelle n'a pas été ma déception lorsqu'un mois plus tard je reçus un nouveau mail laconique m'indiquant que j'étais finalement recalé d'office, sans même passer le casting. A défaut d'avoir pu étrenner mon tango argentin, j'avais donc valsé sous la douche écossaise... je leur aurais volontiers passé un savon, mais je me suis abstenu, sous le coup de la douleur.

Malheureusement, pour l'édition 2015 qui vient de démarrer, ce fut encore pire que l'année dernière, puisqu'il n'y a pas eu d'annonce officielle pour le casting et que l'on a su qu'au dernier moment qu'une nouvelle saison était confirmée. Ces messieurs de PokerStars (qui sponsorise en sous-main le programme) disposaient déjà dans leurs stocks d'un choix conséquent d'olibrius et de bimbos dans lequel piocher à loisir. Pourtant dieu sait que PokerStars et NRJ12 auraient tout à y gagner en me permettant de débarquer dans cette fichue maison et en me permettant d'y faire le show : ce serait le zapping de Canal+ assuré, sans avoir besoin de passer par les cases piscine et jacuzzi. Sans compter non plus ma redoutable efficacité cartes en main. Ils savent vraiment pas ce qu'ils perdent, foi de Fredyl !

Le seul moyen d'intégrer cette satanée Maison du Bluff consisterait à sortir vainqueur de l'un des tournois-boucherie se déroulant sur PokerStars. Autant dire que mes chances d'y parvenir sont infimes. Et même inexistantes, puisque pour des raisons d'indisponibilité chronique, je n'ai pour le moment disputé qu'un seul des quatre ou cinq tournois qualificatifs ayant déjà eu lieu. Alors cette année encore, je me contenterai de regarder La Maison du Bluff depuis la lorgnette de mon écran d'ordinateur. Avec amusement. Mais également avec une infime pointe de regret. Car cette Maison du bluff, elle l'ignore totalement, mais elle était bel et bien faite pour moi.



lundi 16 février 2015

De l'action sur les tables de poker du PMU : Pro Dream et Paris Poker Live

Pleins feux sur les tables de poker du PMU, cette semaine, puisque le PMU organise à partir de ce lundi 16 février deux événements pokeristiques radicalement différents mais qui vont tous deux susciter mon attention et mon intérêt : le challenge Pro Dream, d'une part, et le Paris Poker Live, d'autre part.

Un CDD de luxe
Le challenge Pro Dream vise à recruter le prochain joueur sponsorisé par le PMU pendant toute une année, avec une enveloppe globale de 50.000 Euros pour participer à des tournois aux quatre coins de la planète. Le programme des festivités pour l'heureux veinard peut être consulté ICI. Il inclut bien évidemment la participation au Main Event des World Series Of Poker à 10.000 USD l'entrée. Un an de poker tous frais payés, voilà qui fait rêver. Du moins sur le papier.

L'équipe pro : D. Lhommeau - B. Benhamou - E. Pecheux
Car le moins que l'on puisse dire, c'est que cette promotion est quelque peu bancale : la méthode de sélection ressemble à une usine à gaz générant une fumée plutôt dense, afin de mieux enfumer le poisson. Faire partie de l'un des six finalistes relève quasiment de la mission impossible, seul un joueur frénétique (voire carrément associal) ayant des chances réelles d'y accéder. Dans de telles conditions, pas étonnant que Damien Lhommeau - vainqueur de l'édition 2014 - pour tout compétent qu'il soit, ait un charisme digne d'un agent des impôts. Et puis quand bien même un joueur lambda tel que moi parviendrait à passer au travers des mailles du filet, j'aurais tôt fait d'être rattrapé par le chalutier du PMU et harponné sans merci, puisque le vainqueur final parmi les six finalistes fera l'objet d'une désignation par un jury. Oui, une désignation ! Bonjour l'équité : on vend une compétition qui se veut ouverte et accessible à tous les profils, mais qui s'avère ultra verrouillée... pour au final accoucher d'un plébiscite. Dans de telles conditions, je ne pense même pas avoir plus de 0,00% de chances d'y parvenir. L'an dernier, j'avais disputé la première journée des qualifications, mais une lecture attentive du règlement m'avait dissuadé de poursuivre ce challenge.

Toutefois, cette année, deux paramètres supplémentaires viennent s'ajouter à mon équation. Je pense être désormais devenu un "espoir" du poker français, mon titre de champion du Club Poker 2014 ainsi que mes gains substantiels obtenus uniquement en partant de simples freerolls m'autorisant à penser que je me débrouille bien cartes en main, d'autant que mon logiciel Xeester affiche ostensiblement un ROI (Retour sur Investissement) stratosphérique. Il est plus que temps que je vérifie si ses données ne sont pas fantaisistes, en me frottant aux meilleurs joueurs français sans complexe aucun. En outre, les cinq finalistes recalés du challenge ProDream ne repartiront pas les mains vides, puisqu'ils gagneront tout de même un petit package pour Las Vegas. Aussi, cette année, je crois que je vais tenter ma chance, et disputer ce challenge. Sait-on jamais... Vegas est peut-être à portée de clic également par ce biais-là. Quant au vainqueur final du contrat Pro Dream, les modalités de la promotion font que ce sera forcément un bon joueur qui émergera, et que ce dernier obtiendra même très probablement des résultats probants sur le circuit. Mais pour ce qui est des capacités d'un tel stakhanoviste du poker à transcender les foules grâce à sa personnalité et à son charisme, c'est une toute autre paire de manches.

Le Paris Poker Live, est quant à lui un tournoi de gala que j'ai déjà eu la joie de pouvoir disputer à deux reprises en 2013 et 2014, avec le succès relatif que l'on sait (puisque dans un cas comme dans l'autre j'avais atteint la table finale). Pour le PMU, c'est l'occasion de mettre à profit son partenariat commercial avec le PSG, et d'en faire bénéficier la communauté des fans. L'événement, qui a lieu au Parc des Princes constitue un moyen d'accéder aux légendaires petits fours du Parc des Princes dont les salons VIP regorgent les soirs de match, mais également d'approcher certains des cadors du Paris Saint-Germain (certains joueurs de l'équipe étant conviés à l'événement), et de disputer un petit tournoi de poker dans des conditions de détente et de relâchement propices à la bonne humeur. Et quand bien même la dotation de ce tournoi de gala soit modeste, il constitue à n'en pas douter un événement motivant pour moi. Je vais donc tenter de décrocher cette année encore ma qualification, ce qui est loin d'être acquis, étant donné que les qualifications qui démarrent dès ce lundi 16 février sont une véritable boucherie, et qu'il est extrêmement malaisé de s'extirper de la masse. Enfin bon, on garde espoir. Car Paris est magique. C'est bien connu.

Mercredi 25 mars, il y aura des petits fours au Parc des Princes. Avec ou sans Fredyl ?







dimanche 15 février 2015

bêta-testeur vs testeur bêta

Depuis bientôt deux semaines, je m'adonne à un petit exercice relativement amusant, ainsi que je l'avais déjà évoqué dans un article sur ce blog le mois dernier : faire le bêta testeur pour la future plateforme multisupports de jeux en ligne du PMU. L'idée de mettre en place un forum géant animé par des passionnés me semble astucieuse, car cela permettra à terme de délester le service client de tout un tas de sollicitations, puisque les problèmes les plus simples sont facilement solutionnés par la communauté dès lors qu'ils soient correctement exposés, tout en créant un semblant d'esprit communautaire, propice à la fidélisation des joueurs sur le long terme.

La plateforme du forum tourne bien, son architecture est cohérente, les bugs sont peu nombreux, et elle a été conçue de façon plutôt intelligente. Autant dire que la période de bêta-test n'est qu'une courte étape dans le processus, tellement l'outil fonctionne bien et devrait permettre, à terme, d'accroitre la productivité de l'opérateur. Il suffira juste de mettre en place un balisage suffisamment précis pour dérouter une partie du trafic dévolu au service client vers cette plateforme de délestage, à l'image d'un itinéraire bis sur la route des vacances.

Chacun son truc. Il y a le bêta-testeur qui se croit dans une cantine industrielle, qui pond des questions bateau à tout va et qui répond à tout, même lorsqu'il n'a pas la bonne réponse. Et il y a le Fredyl qui ne met son grain de sel que lorsqu'il connait la recette ou alors qui prépare des recettes expérimentales épicées. Je pars du principe que ne je suis pas là pour toucher une quelconque prime du testeur le plus actif, mais pour faire avancer les choses dans la bonne direction. Qualité supplante quantité, quand bien même les deux soient indispensables dans une phase telle que celle-là. Pour ma part, je me cantonne à n'exprimer que des idées un tant soit peu constructives et j'espère qu'elles s'avéreront avoir été utiles, d'une manière ou d'une autre.

Quoi qu'il en soit, le moins que l'on puisse dire, c'est que j'éprouve un malin plaisir à jouer le testeur bêta plutôt que le bêta testeur, y compris en dehors du champs de ma spécialité, à savoir le poker. J'ai ainsi joué le bêta qui posait innocemment des questions relativement piégeuses. Tandis que les autres bêta testeurs se complaisaient à inventer des questions bateau, je me suis échiné à pondre des questions en apparence simples mais à la vérité nécessitant des réponses subtiles. Je pars du principe qu'il y a mille et une raisons qui font qu'un client peut être amené à contacter le support client et qu'il faut être en mesure d'y répondre malgré tout, puisque les FAQ ne sont qu'une ossature de base bien souvent insuffisante pour faire face aux problèmes et autres états d'âme rencontrés par le joueur lambda. Chouette outil, en tous cas : je trouve ce forum relativement abouti et pour ainsi dire opérationnel ! Tout va bien dans le meilleur des mondes... ou presque. Quelques bugs persistent de-ci de là, mais la traque continue... Je suis d'ailleurs très chagrin que deux de mes questions les plus complexes (et les plus délicates) posées à cette occasion se soient dissoutes dans les limbes de l'internet. Pour le reste, c'est du tout bon. J'espère quoi qu'il en soit que ma modeste contribution aura pu faire avancer les choses. Soyons optimistes : un bon testeur bêta vaut bien plusieurs bêta testeurs. Et longue vie à la plateforme d'entraide du PMU !