Translate

vendredi 26 février 2016

Grosse fatigue

Cette fois c'est sûr, je suis loin de mon niveau de forme optimal, et la qualité de mes prises de décisions dans les coups importants semble s'en ressentir. Je vis un mois de février 2016 particulièrement éprouvant sur le plan mental, et mon énergie pour jouer mes sessions de poker le soir s'être émoussée, sans que je puisse savoir quand elle reviendra. C'est comme si je ressentais une grosse fatigue.

c'est la Grosse Fatigue !
Je me sens réellement fatigué. C'est terrible, comme sensation, car quand bien même le poker en ligne ne soit pas une activité physique, elle demeure particulièrement énergivore sur le plan mental dès lors que l'on vise l'excellence : il convient d'avoir la patate pour partir au combat avec deux cartes en main, le soir, pour vaincre l'adversité et remporter la mise. Or, il me semble tout bonnement impossible de me montrer conquérant en subissant pareille fatigue mentale et physique : "fredyl le conquérant" est provisoirement devenu "fredyl le con errant". Lorsqu'on est privé de Q ce n'est plus la même histoire. Car pour ne rien arranger, j'ai également l'impression que La Guigne s'est installée à demeure sur mes frêles épaules. Et je bois la tasse.

Depuis mes débuts au poker il y a trois ans, c'est la première fois que je vis une situation pareille. Mauvais cycle, mauvaises ondes, mauvaise passe. Mais pas mauvaise humeur pour autant. C'est bien là le seul point positif. Car la fatigue n'est que passagère... et mon mental est censé être ma force.

Vivement que février 2016 se termine. Ca tombe bien, c'est le mois le plus court de l'année puisqu'il ne fait que 29 jours. Mais j'aurais préféré qu'il n'en fasse 28, tant qu'à faire. Vivement les bourgeons de mars et le soleil printanier ! Vite !

lundi 22 février 2016

Le calme plat...

Après un mois de janvier plutôt mouvementé, voilà que février me réserve monotonie et déceptions. Le moral est plutôt bas, la santé loin d'être au top et la terre promise demeure invisible. Même mon enthousiasme pour le Omaha en a pâti, c'est dire ! Car rien ne va, en ce moment. A tel point que la simple rédaction de ces quelques lignes me coûte.

Tout d'abord, la procédure EuroPoker (suite à sa mise en liquidation judiciaire en septembre 2014) est toujours en cours, et le moins que l'on puisse dire c'est que le dernier courrier reçu n'est pas de nature à me rassurer quant à ma possibilité de revoir un jour les sommes qui me restent dues. Je suis loin d'être le seul joueur lésé dans cette affaire, mais je suis malgré tout plus impacté que la moyenne. La procédure suit son cours, mais je suis loin de pouvoir me montrer optimiste pour le moment.

Pour le reste, sur les tables de poker, ma motivation est à l'égal de mes résultats : en baisse. J'ai raté de peu les deux dernières opportunités de qualification à moindre coût qui m'étaient offertes en vue de disputer le WiPT qui se déroulera dans quelques jours au Cercle Clichy Montmartre, alors même que je m'étais débrouillé pour me qualifier lors des éditions 2014 et 2015 et que j'ambitionnais de renouveler ma participation cette année encore. Mais je ne dois pas voir ceci comme une régression pour autant, car au poker, l'idée de linéarité est invariablement un leurre. Et puis j'ai déjà pu répéter à l'envi combien je n'étais pas fan du Cercle Clichy Montmartre et de sa faune ambiante.

Bref, niveau résultats depuis quelques semaines, c'est le calme plat. Je ne gagne rien. Pire encore : février devrait être un mois où je perds de l'argent, si tant est que je ne parvienne pas à inverser la tendance dans les jours qui viennent. Pour un chasseur de tornades tel que moi, c'est particulièrement frustrant. Rien d'alarmant toutefois : j'ai déjà pu observer par le passé qu'après une longue période de disette comme celle que je connais actuellement, une bonne surprise finissait invariablement par arriver. Et puis il y a des choses bien plus importantes dans la vie que de devoir subir une petite période de disette au poker, aussi je ne vais pas me lamenter sur mes sessions perdantes. La machine va se remettre en route, c'est une (quasi) certitude. Alors en attendant il ne me reste plus qu'à prendre mon mal en patience. Dans tous les sens du terme.

 ni baleines à harponner, ni galions à détrousser, ni sirènes à entendre chanter, ni terre à l'horizon : c'est le calme plat !