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mercredi 29 janvier 2014

OM poker live 25/01/2014 (2ème partie) : le dessous des cartes

J'ai comme l'impression que mon week-end à Marseille constitue la fin d'un chapitre de ma vie, à bien des égards.

J'ai tout d'abord pu déterrer quelques uns de mes souvenirs nostalgiques relatifs à ma période de joueur du jeu vidéo Guild Wars, car il se trouve que mon meilleur complice de cette époque réside à Marseille et que nous avons pu à cette occasion nous voir et évoquer quelques un de nos souvenirs virtuels communs, forgés sur ce jeu vidéo de type coopératif-compétitif. Avoir longuement joué à Guild Wars par le passé m'a permis de débarquer dans le monde du poker en ayant implicitement compris quelques mécanismes fort utiles dans mon approche compétitive du poker. Et avoir partagé l'espace d'une soirée quelques uns de mes vieux souvenirs enfouis sur la planète Guild Wars m'a fait du bien.

Bwin OM Poker Live au Vélodrome
Probablement grâce à ce moment de nostalgie, dans la nuit qui a précédé le tournoi live de Marseille, j'ai fait des rêves enchanteurs. Et au petit matin, je me sentais bien. Réellement. Je savais d'instinct que tout était réuni pour que je passe une excellente journée dans l'enceinte du Stade Vélodrome. Pour ce qui est du bilan ludique et compétitif, je me suis effectivement bien amusé, et mon rang final, 13ème est relativement honorable, bien que décevant eu égard aux conditions dans lesquelles je me suis fait éliminer alors que j'étais pourtant en tête pendant toute une partie du tournoi.

Ma 13ème place du classement final ainsi que mes bonus récoltés pendant la compétition font que je suis rentré avec quelques lots dans ma besace :
ballon Bwin
- une séance d'entraînement avec les joueurs de l'Olympique de Marseille (bonus pour avoir éliminé jmpeyron)
- un ballon de football Bwin de couleur noire (bonus pour avoir été à même de répondre à un quizz sur le poker)
- un lot inconnu pour avoir correctement pronostiqué la victoire de Monaco vs Marseille du 26/01/2014 sur le score de 2 buts à 0
- un ticket d'une valeur de 30 Euros à utiliser sur le site internet de Bwin (récompense de la 13e place du tournoi)
- un maillot de l'OM (lot commun à tous les participants)
- un T-Shirt noir Bwin (lot commun à tous les participants)
- un paquet de cartes à jouer de luxe (lot commun à tous les participants)
- une casquette Bwin (lot commun à tous les participants)
Côté dépenses, j'ai pu assurer un voyage aller-retour Paris-Marseille à très bas coûts. Au regard des 100 euros dépensés en frais de transport et hôtel, ce n'est pas si mal : le bilan matériel est donc largement positif.

Une silhouette plus que familière...
Pour ce qui est de l'organisation de l'événement à proprement parler, Bwin a fait son maximum. L'OM a fait son minimum. Des joueurs du club étaient censé venir participer à l'événement. Aucun ne vint. Les fans du club durent se contenter d'être pris en photo avec avec les hôtesses de Bwin et une réplique de la Coupe d'Europe. Deux anciens joueurs de l'équipe ayant évolué dans l'effectif professionnel dans les années 70 et 80 étaient bien présents parmi la masse des joueurs, mais c'était bien maigre, comme vitrine humaine. Si j'avais été fan de l'OM, je pense que cela m'aurait un tantinet déçu. Au rayon animations, deux tables de baby-foot et quelques écrans X-Box pour jouer au jeu vidéo Fifa14 (pris par l'adrénaline du tournoi de poker je n'y ai pas consacré une seule seconde). Pour ce qui est de l'alimentation, nous eûmes droit à un déjeuner assez standard, et à un dîner plutôt haut de gamme, avec petits fours à foison, histoire d'aider à mieux diriger la déception de ne pas avoir remporté ce tournoi. Et puis pour ce qui est du côté social de l'événement, avoir croisé quelques connaissances du monde du poker en ligne n'a pas été désagréable. Enfin, parmi l'équipe de croupiers, il se trouve que j'ai découvert avec stupéfaction la copie conforme de mon ancienne petite-amie russe, Anna, avec laquelle j'ai vécu la période la plus intense de ma vie : même silhouette de rêve, même chevelure de miel, même peau laiteuse, mêmes yeux mutins, mêmes mimiques du visage, même sourire complice à l'écoute de mes blagues... Dame nature prend parfois malin plaisir à reproduire à l'identique ou presque certains individus, parfois à des milliers de kilomètres de distance et/ou à des années d'écart !

En définitive c'est surtout le bilan immatériel, qui à mes yeux aura eu de l'importance. J'ai la sensation d'avoir exorcisé d'invisibles démons à l'occasion de ce week-end marseillais :
     - Avoir pu évoquer et partager la nostalgie de Guild Wars m'a permis d'évacuer les derniers relents de frustration qui étaient enfouis en moi par la faute de ce satané jeu vidéo.
     - Avoir eu le privilège de croiser le clone de mon ancienne petite-amie russe avec laquelle j'avais vécu l'empire des sens une année durant m'a réconcilié avec son fantôme, notre relation s'étant terminée à l'époque sur une étrange sensation d'inachevé.
     - Avoir éliminé jmpeyron du tournoi, celui-là même qui a stoppé mon parcours pendant le xpokertour constitue un amusant pied de nez au destin, d'autant que la récompense proposée, une séance d'entraînement et une journée d'immersion avec l'effectif professionnel de l'OM, est exactement la même que celle qui m'était promise pendant l'OM poker league, le championnat poker disputé sur 19 journées dont la victoire finale m'a échappé à la toute dernière journée sur plusieurs coups du sort improbables les uns à la suite des autres...
     - Avoir pu briller de mille feux pendant ce tournoi et avoir terminé à la treizième place m'aura confirmé à quel point je suis capable d'être quelqu'un dans le petit monde du poker, dès lors que je parvienne à maîtriser dans les mois et les années à venir la juste mesure de chacun des coups que je suis amené à jouer. Et puis surtout... 13, c'est le chiffre porte-bonheur. Ou alors le chiffre maudit, c'est selon.

Au final, je me sens réconcilié avec mon destin. Souvent par le passé, j'ai voulu le fuir. Désormais, j'ai le sentiment d'être davantage en symbiose avec lui. Chose invraisemblable, tout cet afflux d'émotions le temps d'un week-end a fait que pour la première fois depuis des lustres, dans le train qui me ramenait vers Paris, des larmes ont inexplicablement coulé sur mes joues. Jaillies des tréfonds de mon âme. Des larmes de joie. Et c'est bien là la plus belle de toutes mes victoires.

Ce mardi 28 janvier 2014, c'était la finale mensuelle pour aller à Las Vegas, un événément organisé par Europoker (25 participants, 250 Euros l'inscription) et j'ai terminé à la 13ème place ! Ironie du sort, là encore ? Peut-être bien. Le Dieu du poker est présentement en train de me forger une armure sur mesure. Et lorsqu'elle sortira de la forge, quelque chose me dit qu'elle m'ira comme un gant. Par le truchement du poker, le destin me fait des clins d'oeil à répétition. Et j'adore ça. A en pleurer de joie.


lundi 27 janvier 2014

OM poker live 25/01/2014 (1ère partie) : cartes sur table

Je ne sais par où commencer tellement ces derniers jours ont été riches en événements. Qualifié sur internet pour disputer au stade Vélodrome le Bwin OM Poker Live, Je suis venu à Marseille sans pression aucune. Uniquement dans le but de passer un bon moment, cultiver mes liens amicaux avec l'équipe dirigeante de Bwin et aussi afin d'y croiser également quelques une de mes connaissances récentes dans le monde du poker en ligne. Par ailleurs, les prix proposés étant modestes, s'agissant d'un tournoi de gala, il n'y avait aucune raison de se prendre au sérieux. Ceci dit, en compétiteur ultime que je suis, j'étais résolu à aller le plus loin possible dans le tournoi.

Il y avait 120 joueurs qualifiés. 95 seulement se sont présentés sur la ligne de départ au moment du début du tournoi, à 10 heures précises. 5 retardataires arrivés quelques minutes en retard ont néanmoins été acceptés, si bien que nous étions un chiffre rond : 100 participants au total. Pas un de plus. Pas un de moins.

Une dégaine unique !
En tant que parisien, j'ai vite été désigné comme l'homme à abattre de la table, sachant que plus de 80% des joueurs présents étaient des joueurs du sud-est de la France. Outre mon accent parisien, mon accoutrement improbable avec mon chapeau de cow-boy lama-boy péruvien, mon T-shirt estampillé FREDYL en lettres carmines, j'avais décidé de défier les marseillais sur leur propre terrain en activant l'option "moulin à paroles" et en avouant effrontément ma passion pour le PSG dès lors qu'il était question de football à la table. Les croupiers et les participants "neutres" se sont délectés de mes joutes oratoires avec les locaux forts en gouaille. Je n'ai pas cédé un pouce de terrain face à tous ces beaux parleurs. J'en ai charmé certains. Irrité d'autres. Toujours est-il que mon objectif a été atteint à tous points de vue : m'amuser, ne laisser personne indifférent, et surtout : désarçonner les chevaliers provençaux bouffis d'orgueil et avides de faire mordre la poussière au parisien que je suis, en leur faisant prendre des risques disproportionnés. A tel point que j'ai vite fait figure d'épouvantail là où de prime abord on m'avait pris pour un bouffon ou un clown. Je ne sous-estime jamais un adversaire. Mais je constate que cette erreur est assez fréquente chez les joueurs. C'est pourquoi j'essaye toujours de faire en sorte d'être sous-estimé le plus longtemps possible.

J'ai perdu le compte du nombre d'adversaires que j'ai boutés hors de la lice, grâce à mes manoeuvres savantes, mais aussi en poussant mes adversaires à la faute, en titillant leur ego. Probablement 8 ou 9 adversaires au total. A la vérité, mon plan de bataille a fonctionné au-delà de mes espérances. C'est d'ailleurs moi qui ai éliminé jmpeyron, le redoutable ambassadeur de Bwin (fraîchement adoubé à la suite du xpokertour, c'est lui qui m'avait sorti en duel final pendant la qualification il y a trois mois de celà), et Dame Chance m'a ainsi fait un petit clin d'oeil au passage, en m'accordant là une mini-revanche symbolique. Tout se passait donc à merveille pour moi. A tel point qu'à l'amorce de la dernière ligne droite de ce tournoi, j'étais chip leader depuis un bon moment déjà. Je pense que je le suis demeuré pendant près de deux heures. Jusqu'à ce que je m'empale tout seul sur le seul adversaire que je devais éviter, alors que nous n'étions plus qu'une quinzaine de jouteurs encore en lice. Un excès de confiance de ma part, en tentant d'arracher un coup contre un adversaire disposant d'une quantité de jetons presque aussi importante que la mienne, au mauvais moment et en n'écoutant pas la douce voix de Prudence et en ne respectant pas la mémoire de Chronos, le rejeton du Dieu du poker qui impose pourtant de procéder avec la juste mesure dans chaque coup... et voilà que ma montagne de jetons alpestre se retrouve réduite à un simple tertre des Flandres. Je me retrouve chancelant, mais toujours debout. Sauf que peu après, alors que la table finale se profilait, ce même adversaire me porte le coup de grâce sur un coup où j'ai été contraint de m'exposer plus que de raison du fait que je devais reconquérir les jetons perdus. Et avec la quantité indécente de jetons qu'il m'a confisqués, il a entamé la table finale avec une nette avance sur ses adversaires : au final, c'est lui qui a été au bout du tournoi et remporte le package d'une valeur de 2.500 Euros pour une prochaine épreuve du WPT (World Poker Tour). Bizarre sensation que la mienne à ce moment-là.

Je suis inexcusable. Ce tournoi aurait pu tomber dans mon escarcelle. Plus de 8 heures durant, j'ai fait tout ce qu'il fallait pour rendre cet exploit possible. Mais je me suis vu trop beau, trop tôt, en visant la gagne de façon prématurée. C'est une bonne leçon pour moi, et on apprend toujours de ses erreurs dès lors que l'on ait la modestie de les identifier comme telles. Je termine donc 13ème de ce tournoi. Hilares, mes compères marseillais avec lesquels j'ai amorcé une certain complicité au cours du tournoi, me font remarquer que 13, c'est un chiffre magique en sus d'être celui du département des Bouches du Rhône, et que c'est un résultat non seulement honorable, mais également très riche en symbole. Je verrai bien dans les prochaines semaines si ce chiffre est vraiment magique...

jeudi 16 janvier 2014

Un break d'avance

Le tournoi Club Poker sponsorisé par Unibet
Encore une victoire lors d'un tournoi parrainé par le Club Poker, ce mercredi 15 janvier 2014. Cette fois-ci sur la plate-forme Unibet, qui jusqu'à présent ne m'a que trop rarement réussi. Terminer premier de ce tournoi communautaire qui ne réunissait que 65 joueurs m'a permis d'empocher 77 Euros, pour une inscription plafonnée à 1 Euro seulement, s'agissant d'un tournoi partiellement subventionné. Sur le plan purement pécunier, le gain est modeste. Mais sur le plan symbolique c'est une victoire valorisante, les joueurs de la communauté Club Poker disputant ces tournois étant pour la plupart des joueurs solides et expérimentés, voire même excellents pour certains d'entre eux.


Victoire du tournoi "Grand Chelem" Unibet ce 16/01/2014
En l'espace de 4 jours, cela fait le 3e tournoi parrainé par le Club Poker qui tombe dans mon escarcelle (sachant que Club Poker en organise une douzaine par semaine sur les différentes plate-formes de poker en ligne et que j'en joue environ la moitié). Voilà qui est excellent pour le moral, car cela révèle un niveau de régularité que je n'avais pas atteint jusqu'à présent. Chance ou talent ? Probablement un peu des deux à la fois... Pourvu que ce ne soit pas juste un feu de paille et que je parvienne à maintenir un réel degré de constance dans la performance.  Je commence à croire que j'ai un talent certain pour ce jeu. Jusqu'ici, je croyais juste avoir un certain talent. Mais à force de pratiquer, encore et encore, les petites scories que j'avais à mes débuts disparaissent petit à petit de mon jeu, ce qui fait que je commence à avoir parfois l'impression de jouer sur du velours. Un peu comme ce soir lors de ce tournoi sur Unibet.

Par ailleurs, il y a un petit détail qui me fait très plaisir : je constate que lorsque je me retrouve en duel pour la victoire finale, ou lorsque je joue un tournoi en mode tête-à-tête, mon taux de victoire est désormais très nettement au dessus de la moyenne. C'était loin d'être aussi flagrant il y a quelques mois, puisque j'avais l'impression qu'il était à peine supérieur à 50%. Lorsque l'on sait à quel point la différence de gains est importante entre une première et une deuxième place lors d'un tournoi, je me dis qu'il vaut mieux être aguerri à ce genre d'exercice bien particulier afin de ne pas rater l'opportunité de concrétiser les belles (mais rares) opportunités d'aller jusqu'au bout d'un tournoi.

Avec cet excellent taux de réussite dans les tournois communautaires depuis quelques semaines, mon moral est en hausse. Certes, ce n'est pas encore le Pérou, tout ça, mais je commence à percevoir quelques sons de flûte au loin. Et en attendant de prendre part à la fiesta, je commence à taper du pied en cadence, histoire d'être dès à présent dans le bon rythme.
...

mercredi 15 janvier 2014

De l'art de travailler ses faiblesses...

J'ai pour ambition d'être parmi les tous meilleurs au poker. Etant particulièrement motivé pour apprendre et me perfectionner, j'ai la chance d'avoir compris deux choses essentielles qui m'ont permis ces derniers mois de progresser bien plus vite que la moyenne des joueurs : je travaille mes faiblesses avec humilité, tout en m'efforçant par ailleurs d'adopter une position aussi mesurée que possible dans le déploiement de mon jeu.

Tournoi Over The Top sur PokerStars
La pratique régulière et assidue constitue un facteur déterminant dans la réussite. Il m'a fallu quelques mois pour que je me découvre une vraie faiblesse dans mon niveau de jeu général : les duels en tête-à-tête. Pour une raison indéterminée, je ne m'y sentais pas à l'aise, et j'avais du mal à enfoncer le clou et à remporter les parties lorsque j'étais en duel final avec un adversaire unique. J'ai donc décidé de travailler quelque peu cette lacune, afin de dissiper mes appréhensions. C'est ainsi que depuis quelques semaines, je m'efforce de prendre part à un ou deux tournois hebdomadaires de duels, et notamment le tournoi Over The Top organisé par PokerStars en partenariat avec le site internet Club Poker. Uniquement dans le but de gommer cette faiblesse dans mon jeu, afin de ne pas m'abonner aux deuxièmes places des tournois auxquels je participe.

Il y a quelques semaines à peine, j'ai par ailleurs connu un déclic dans mon jeu, puisque j'ai appris à connaître et à utiliser à mon avantage la force de Chronos, le froid et implacable rejeton du Dieu du Poker. Je m'efforce d'appliquer avec métronomie le principe action/réaction, en dosant suavement mes prises de risques. Et force est de constater que depuis lors, ma maîtrise du poker s'en trouve renforcée. Cette corde supplémentaire à mon arc est extrêmement utile pour les duels, car l'influence de Chronos est particulièrement importante dans de tels cas de figure.

A présent, l'expérience aidant, je n'ai plus d'appréhension particulière lors d'un duel et je gradue mes attaques et mes ripostes avec mesure et justesse. Et ce travail de fond commence à porter ses premiers fruits ! Dans le milieu du sport, on a coutume de dire qu'une finale ne se joue pas, elle se gagne. J'essaye de faire mienne cette maxime et de l'appliquer à ma pratique du poker.

Un joli cadeau en prime !
En finissant premier, ce mardi 14 janvier, du tournoi Over The Top organisé sur PokerStars (réunissant 124 joueurs opposés deux par deux en successions de duels, comme lors d'un tournoi de Tennis), j'ai non seulement enrichi ma cagnotte d'une bonne centaine d'euros supplémentaires, mais j'ai également la  joie de décrocher un très beau lot en nature : une montre de luxe Citizen flanquée des armoiries PokerStars (un pique rouge), dont la valeur estimée est supérieure à 200 Euros. Pour moi qui ne porte plus de montre depuis belle lurette, la récompense est quelque peu incongrue.

Mais qu'à cela ne tienne : on ne va pas faire le difficile. Si tant est que je ne la porte pas, cette montre de luxe figurera en bonne position dans ma salle des trophées poker, qui contient à présent quelques objets récoltés par ci par là : Mallette de jetons Poker PMU , Sweat-Shirts Bwin (x2), sac de sport Bwin, jeux de cartes Bwin, sac à dos Winamax, tapis de souris Winamax, abonnement d'un an au magazine So Foot. Et je ne compte pas les places de football.

Merci Dame Chance !




lundi 6 janvier 2014

La tentation de l'ACF

Lorsque j'ai commencé à m'intéresser distraitement au poker, il y a quelques années, en regardant sur la chaîne de télévision RTL9 les WSOP (World Series Of Poker), il y avait aux commentaires deux hommes aux caractères opposés que j'apprécie grandement, quoique chacun pour des raisons différentes. Daniel Riolo, le brillant journaliste sportif de RMC dans le rôle du candide, et Bruno Fitoussi, le grand monsieur du poker français, plein de classe et de bienveillance, réussissant le tour de force de se montrer à la fois pédagogue et pointu dans ses analyses et ses commentaires. Même si le déclic est venu quelques années plus tard, c'est ce duo-là qui m'a éveillé au poker moderne, le Texas no limit hold'em.


Bruno Fitoussi
Le hasard a fait que j'ai eu l'opportunité de rencontrer par deux fois le journaliste Daniel Riolo en cette fin d'année 2013, à l'occasion de mes deux participations au bwin xpoker tour dont il assurait la présentation. Je n'ai pas eu la présence d'esprit de le lui dire, mais mon éveil au poker, il est venu par son entremise. Et il en est de même avec Bruno Fitoussi. Cet homme a subtilement influencé mon destin, puisqu'étant indirectement à l'origine de l'éclosion de ma passion pour le poker. Un jour, l'occasion me sera peut-être donnée de lui dire tout le bien que je pense de lui et comment ses battements d'ailes de papillon ont contribué à l'émergence d'un raz(z)-de-marée poker dans ma tête. Dans ses commentaires sur la chaîne de télévision RTL9, je me souviens combien Bruno Fitoussi évoquait deux "temples" du poker avec une tendresse et un émerveillement bien à part. Ces deux temples du poker étaient l'Aviation Club de France (ACF), le cercle de jeu huppé des Champs-Elysées, et la très onéreuse Bobby's Room du Bellagio à Las Vegas.


l'Aviation Club de France
L'ACF est le repaire de Bruno Fitoussi. C'est un cercle de jeux parisien qui "mise" sur la classe et l'élégance, et on est d'ailleurs en droit de s'attendre à ces valeurs-là, eu égard à sa localisation géographique, au 104 avenue des Champs-Elysées. Dans ce cercle de jeux huppé ou il a écumé pendant des années, Bruno Fitoussi a développé au fur et à mesure des années le poker de façon exponentielle. Ce lieu est tellement lié à Bruno Fitoussi que ce dernier est même devenu l'ambassadeur de la marque, qui s'est également développée sur internet et dispose de sa propre plateforme poker en ligne. Mais à ce jour, je ne suis pas encore inscrit sur la plateforme en question dans la mesure où c'est rigoureusement la même que celle du PMU, qu'elle souffre de bon nombre de lacunes techniques comparé à la concurrence et que par ailleurs je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de promotions intéressantes en son sein. Mais il y a des passerelles pour des tournois live sur les Champs-Elysées.


la Bobby's Room du Bellagio
La Bobby's Room du casino Bellagio, est un endroit beaucoup plus inaccessible. Tant géographiquement (puisque localisée à Las Vegas) que financièrement, puisqu'il s'agit d'une salle réservée aux énormes mises, et donc au gratin du poker mondial ainsi qu'aux personnalités du show-bizz et aux riches hommes d'affaires. L'endroit où des fortunes peuvent se faire et se défaire en un soir. Si je dois y pénétrer un jour, ce ne sera pas avant longtemps. Autant être lucide : je n'y mettrai sans doute jamais les pieds, ne serait-ce parce que je n'aime pas mettre tous mes oeufs dans le même panier. Enfin bon, si le Dieu du poker m'ouvre un jour les portes de son panthéon, la chose deviendrait alors envisageable.


Quoi qu'il en soit, à présent que je me suis prouvé avoir un modeste talent pour le poker, il est peut-être temps pour moi de passer par la case ACF. C'est peut-être là un bon filon à exploiter, quand bien même il faille s'acquitter d'une cotisation annuelle de 100 Euros pour y accéder et même si une commission conséquente est prélevée sur l'organisation des parties (il faut bien payer les frais généraux et les croupiers), l'endroit recèle des disparités importantes pour ce qui est des joueurs qui fréquentent cet endroit... il y a probablement matière à y faire quelques belles parties au milieu des hommes d'affaires, des avocats et autres médecins, des ouvriers, des cadres, des artistes, des vieilles peaux entretenues, des étudiants jouant leur va-tout et des joueurs professionnels à l'affût. Même si tout le monde joue ensemble, il n'y a à mon sens que deux catégories de joueurs : ceux qui sont là pour passer le temps, et ceux qui sont là pour le rentabiliser vraiment.


Toutes les excuses sont bonnes pour s'inscrire sur une nouvelle plateforme. Mon excuse du moment s'inscrit dans la méthodique application de mon plan de bataille poker décidé pour 2014, qui consiste à m'essayer au live. Dans un premier temps, je vais donc m'inscrire sur la plateforme internet de l'ACF, dans le but d'y décrocher des tickets permettant de jouer en live sur les Champs-Elysées. Et fortuitement, j'aurai peut-être l'occasion d'y faire de belles parties, voire d'y rencontrer Bruno Fitoussi. Tout cela aurait du sens, après tout...

mercredi 1 janvier 2014

Bilan décembre 2013

Voilà une fin d'année qui finit en fanfare ! Décembre aura été un mois riche en émotions. Riche tout court, également, dans le mesure où grâce à un bénéfice net mensuel de 2 563 Euros, ma cagnotte fait un fabuleux bond en avant.

Tout ceci est bien entendu directement impacté pour le tournoi mensuel d'Europoker pour Las Vegas qui a vu mon ticket d'inscription d'une valeur de 250 Euros se muer en un gain en cash de 2 200 Euros à la suite de mon classement final à la troisième position (soit un gain net pour ce seul tournoi de l'ordre de 1 950 Euros). Au total, mon bénéfice net cumulé se monte à 4 661 Euros.

Au registre des performances extra-pécuniaires de décembre, il y a également eu pas mal de choses. Tout d'abord, je termine à une (décevante) seconde place dans le classement final de l'OM poker league organisée par Bwin alors que j'ai caracolé en tête du classement pendant trois des quatre mois de la compétition. Mais je me suis qualifié in extremis pour le PSG poker live organisé en partenariat avec le PMU, la compétition ayant lieu au stade du Parc des Princes dès ce 7 janvier 2014. Enfin, j'ai également obtenu mon sésame pour deux autres compétitions qui auront lieu en fin du mois de janvier et dont j'aurai l'occasion de reparler plus en détail dans les jours à venir.

Au delà du bilan mensuel, ce jour de l'an se prête à une réflexion sur ce qui aura été ma première année de pratique du poker. Sachant que je suis parti de rien il y a pile un an de cela, je considère que l'année 2013, ma première année de poker, aura été une année d'apprentissage extrêmement excitante ponctuée de petits événements imprévus. J'ai pu constater que mon niveau de jeu s'était étoffé petit à petit au cours de l'année écoulée, à tel point que je ne peux désormais plus affirmer que je suis un débutant au talent prometteur. A présent, je considère avoir atteint le titre d'amateur éclairé. Mon niveau technique sur internet est plus que solide, et je peux d'ores et déjà redessiner les contours de mon plan de bataille pour l'année 2014, en m'inscrivant à des tournois permettant de me qualifier pour des compétitions de poker en live, mais tout en continuant à jouer les tournois à petites mises par ailleurs. Il faudra quelques mois pour voir si cette stratégie peut porter ses fruits.

4 661 Euros nets de gagnés en une année de pratique. Je considère que c'est un bon début. Cela représente environ la moitié du chemin pour aller à Las Vegas disputer le main event des WSOP (LE championnat du monde), dont le coût d'inscription est de 10 000 Dollars. C'est beaucoup. C'est énorme. Mais pour peu que l'année 2014 soit pour moi du même acabit que 2013, j'ai bon espoir de pouvoir aller disputer le championnat du monde dans dix-huit mois, en juillet 2015. Tel est le tableau de marche que je me suis fixé en ce 1er janvier 2014. Plus j'y pense, et plus je me dis que ce challenge est inconsidéré, car ne répondant à aucune forme de logique. Mais il me fait vibrer et m'aide à avancer. Au final, c'est bien ça le plus important. J'ai de belles images plein la tête. Je sais que j'irai à Las Vegas à la force du poignet. Et c'est tragiquement beau.