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lundi 17 juillet 2017

La cuisine du Club Poker Radio : the place to be !

Ce jeudi 29 juin avait lieu la dernière émission de la saison pour le Club Poker Radio. Ayant été invité en début de saison par Webmaster Laurent, le boss du Club Poker, j'avais bien évidemment autorisation de revenir assister à l'émission, mais cette fois en tant que simple spectateur. Sachant que je venais  quelques jours auparavant de remporter un tournoi spécial estampillé Club Poker sur le site en ligne de PokerStars, j'avais droit à un magnum de champagne en guise de dotation bonus, et je me suis donc aussitôt proposé de venir boire cet exquis breuvage en compagnie de l'équipe de choc du Club Poker, dans les locaux du Club Poker Radio. Quel merveilleux prétexte. Et puis les bonnes choses sont faites pour être partagées avec celles et ceux qui en valent la peine. Les gens intéressants, dans le milieu du poker, il n'y en a pas tant que ça. Las ! L'absence du brillantissime SuperCaddy, rédacteur de choc de l'équipe et véritable pilier en acier inoxydable du site internet ClubPoker de par la qualité et l'abondance de ses articles poker à la qualité inégalée, a reporté mes velléités de champagne partagé en bonne compagnie. Et une fois l'émission finie, je suis rentré à la maison avec ma bouteille sous le bras, me promettant de retenter ma chance en début de saison prochaine, lorsque le trio de choc Webmaster-Webdesigner-SuperCaddy sera de nouveau au complet.

minuit dans les studios du Club Poker Radio
Il n'en demeure pas moins que j'ai pu assister en direct à la dernière émission de la saison, avec deux invités intéressants, spécialisés dans les formats courts à deux ou trois joueurs : "Expressos", "Spin and go", "Heads Up turbo". Le poker, c'est comme l'athlétisme, en somme. Bien que regroupées sous une seule appellation, il existe pas mal de disciplines radicalement différentes ; un spécialiste de sprint n'a rien à voir au niveau de sa morphologie et de son endurance avec un lanceur de javelot ou un coureur de 3.000 mètres steeple. Il en va de même au poker avec un spécialiste de cash game, de tournoi (MTT), ou de mini sit and go. Or donc, il existe un segment dédié à ce troisième type de formats. Peu prisé des joueurs professionnels, mais manifestement rentable pour qui sait en appréhender les subtilités. Une émission très intéressante à écouter, au regard du coup de projecteur sur cette discipline à part du poker.

Autre particularité notable de cette dernière émission de l'année : la foule était nombreuse, malgré l'étroitesse des locaux, bon nombre de joueurs parmi les posteurs les appréciés des forums du Club Poker avaient décidé de répondre présent. Pendant l'enregistrement de l'émission, la majeure partie d'entre eux durent migrer vers la cuisine afin de poursuivre leurs discussions endiablées, un verre à la main, sans (trop) perturber le cours normal des interviews. Pour ma part, j'ai fait preuve de sagesse et de sobriété, mais certains n'ont pas hésité à éprouver leur endurance à l'alcool. Comment autant de monde a pu disserter autant de temps dans aussi peu d'espace ? Mystère. Dans le Landerneau du poker hexagonal, la cuisine du Club Poker Radio était vraiment the place to be, en ce jeudi 29 juin, encore plus que d'accoutumée. Pas sûr qu'elle ait été bien confortable pour tous au regard de son exigüité. Mais dieu qu'elle fut conviviale si l'on se réfère aux cris de joie et autres gloussements qui en sortirent tout le long de la soirée ! Quant à moi, peu familiarisé avec cette foule d'invités, je choisis donc de faire preuve d'une sobriété sans faille. Mais j'ai quand même passé un bon moment en privilégiant le studio par rapport à cette satanée cuisine. Et je comprends mieux sa réputation sulfureuse, désormais.

Note pour le lecteur féru de poker : si à 50 ans tu n'as pas mis au moins les pieds une fois dans la cuisine du Club Poker Radio, c'est que tu as loupé ta carrière de joueur.

jeudi 6 juillet 2017

Le soleil de juin

Le soleil a bel et bien brillé pour moi en juin !
Nous sommes en juillet et la trêve estivale pointe enfin le bout de son nez. Sur le plan poker, mon premier semestre 2017 s'achève sur un bilan plus que mitigé. Mais le mois de juin aura contribué à amoindrir ma frustration passagère liée à un manque chronique de réussite depuis janvier. En effet, je viens de boucler un mois de juin très encourageant, avec enfin un bénéfice à quatre chiffres ! Il était vraiment temps de m'extraire de la morosité, car la variance avait commencé à entamer quelque peu mon moral. Le soleil de juin m'a fait du bien, c'est un fait. Mais pas au point de me rendre pleinement heureux pour autant, car j'aurais pu faire bien mieux si je n'avais pas raté de peu ma cible lors de deux ou trois tournois particulièrement importants. Au poker plus qu'ailleurs, la frontière entre succès retentissant et médiocrité des résultats est extrêmement mince. On passe ainsi d'un cycle à l'autre sans y être préparé, sans même un quelconque signe avant-coureur.

Une chose est certaine, le Omaha constitue mon domaine de prédilection, celui où mon aisance technique par rapport à mes adversaires me procure un avantage substantiel, presque palpable, dans des proportions largement supérieures au Texas Hold'em. Quant aux autres variantes auxquelles je m'adonne occasionnellement, rien de bien croustillant à se mettre sous la dent. Du moins pour le moment (et il faut dire que le marché des variantes est particulièrement étroit pour le moment).

J'avais énoncé en début d'année ma volonté de prôner la "solution offensive" dans mon approche de mes tournois, une méthodologie axée sur une prise de risques supérieure par rapport aux années passées. Mais j'ai trébuché dès le départ et réduit quelque peu la voilure, et c'est comme ça qu'un semestre s'est écoulé sans la moindre performance retentissante de ma part. Inhabituel. Mais pas d'affolement. C'est aussi, ça, la variance : des périodes fastes à vivre le sourire aux lèvres, et des périodes de disette à endurer en silence, les dents serrés. Disons que juin m'aura permis de desserrer les dents.

L'année n'est pas finie et je saurai mettre les bouchées double prochainement, histoire de retrouver une dynamique positive et un vrai sourire de champion en herbe. D'autant que le marché du poker hexagonal en ligne est sur le point d'ouvrir un nouveau chapitre de son histoire, puisqu'un décloisonnement semble poindre pour octobre : français, espagnols, italiens et portugais devraient pouvoir batailler les uns contre les autres sous peu. Du changement en perspective, donc. Et aussi de nouveaux noms d'oiseau sur les chats de discussion, sans doute...