Translate

mardi 21 novembre 2023

Lutter contre une insolente malchance temporaire : faire le dos rond et attendre que ça passe

Peu de choses croustillantes à raconter ces temps derniers s'agissant de mon activité poker, si ce n'est que je suis forcé de constater que 2023 constitue jusqu'ici mon année la plus déséquilibrée en termes de ratio chance/malchance.

Je ne suis pas homme à me plaindre, d'autant que je fais partie des gens qui pensent que chance et malchance finissent toujours par se compenser sur le long terme. Sauf qu'à long terme, nous serons tous morts... et s'agissant du présent, mon logiciel de suivi statistique Xeester affiche un constat cinglant : je souffre cette année d'un déficit de l'ordre de près de 3 pts d'EV par rapport aux données théoriques (EV théorique +8 à mettre en perspective avec un EV réel de +5 seulement !). Certes, je n'ai joué que 150.000 mains jusqu'ici, rendant une telle anomalie statistique possible. Mais quand même, cela donne au total près de 3.000 blindes théoriques sacrifiées sur l'autel de la malchance. Une sacrée déveine tout de même, qui vient amplifier le passif cumulé des années précédentes et qui me prive tout de même potentiellement de milliers d'euros de gains.

Pourtant, malgré tout, je conserve le sourire et un semblant de moral me préservant de la dégradation de mon jeu. Tout simplement parce que cela fait partie du jeu. Aimer le combat au point de se plonger à corps perdu dans la bataille rangée, c'est accepter de se prendre des balles perdues qui ne nous étaient pas destinée. Au final, seuls ceux qui survivent ont raison. Alors face à ces quelques éraflures, plaies et bosses du moment, je serre les dents et je continue à aller de l'avant. Ca ira mieux demain. Ou en 2024. Ou après ma mort. Mais ça ira forcément mieux à un moment donné, sachant que la malchance n'est pas éternelle, d'une part, et qu'il suffit d'un seul gros succès pour nettoyer au Kärcher d'un jet puissant des rivières de déjections accumulées depuis des mois et des mois.

J'attends de pied ferme des lendemains qui chantent.