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mardi 29 avril 2014

Les échos de ma victoire de prestige

Remporter un lot d'importance, lors d'un tournoi de poker, outre la satisfaction que cela procure, apporte toujours quelques bribes de notoriété. Le tournoi spécial baptisé "SI TU VAS A RIO" réunissait deux types de joueurs : quelques uns des meilleurs joueurs de la plateforme PMU Poker, et des joueurs plus récréatifs passionnés de foot et alléchés par cette promotion. Au milieu de tout ça, il y avait moi, avec mon ticket d'entrée à 100 euros glané lors de mon tournoi live au Parc des Princes le mois dernier...

Le PMU s'est aussitôt empressé de communiquer un peu autour de ma performance de dimanche. Un package d'une telle valeur, ce n'est pas rien. Surtout que l'histoire est belle : tout est parti d'un tournoi gratuit, remporté en décembre, qualificatif pour le tournoi PSG Poker Live en mars.
http://poker.blog.pmu.fr/tournois_ligne/69-tous-les-resultats-online-du-weekend-pmu-poker/


Mais il n'est pas le seul, puisque le site internet Club Poker, véritable bible en ligne de la communauté française des joueurs et amateurs de poker, a même publié un petit entrefilet dans ses colonnes. Et le rédacteur de cette petite brève prend même le soin de préciser que je suis actuellement premier du classement général annuel des tournois communautaires du Club poker. La grande classe ! Le Brésil, c'est toujours pas le Pérou, mais ça s'en rapproche sérieusement.





lundi 28 avril 2014

Golo do Fredyl : vamos ao Brazil !

Il est 4h10 du matin à l'instant où je rédige ces lignes. Dimanche 27 avril s'achève. A vrai dire, il a déjà cédé la place à lundi matin, mais peu importe... Je viens à l'instant d'accomplir ma plus belle performance de joueur, en remportant le package spécial mis en place par PMU Poker à l'occasion de la Coupe du Monde de football. Seule la première place donnait lieu à une récompense : tous les 50 autres participants à ce tournoi sont repartis les mains vides. Car désormais, c'est moi que l'Equipe de France du football attend pour le match France vs Equateur qui sera disputé au mythique stade du Maracana, à Rio de Janeiro, le 25 juin prochain.

But de Fredyl !
Le poker, c'est magique, parfois ! Car c'est avec le ticket de 100 Euros remporté au Parc des Princes lors du tournoi PSG Poker Live le 26 mars dernier que j'ai décroché cette superbe victoire aujourd'hui. Voilà une performance qui restera gravée à n'en pas doute dans les annales de ma carrière de joueur ! Heureux qui comme Fredyl va faire un beau voyage...

mercredi 23 avril 2014

Le Parc des Princes en mode spectateur (PSG-RENNES)

Ayant annoncé en début de saison ma participation à un certain nombre de tournois de poker ayant le football pour thématique, il eut été inconvenant que la saison se termine sans que je ne gagne au moins deux places pour aller assister à un match de football du PSG au Parc des Princes.

C'est chose faite, puisqu'en terminant second d'un tournoi, me voici à la tête de deux billets pour aller voir le match PSG vs Rennes, le mercredi 7 mai. Les deux places sont situées en tribune Paris : pas de petits fours, puisque ce ne sont pas des places VIP. Juste le plaisir d'aller voir un match de football de l'élite. En simple spectateur. Gageons qu'il y aura quelques réjouissances et festivités supplémentaires, le club devant fêter (selon toute vraisemblance) son titre de champion à cette occasion. Le poker, c'est vraiment chouette : outre l'adrénaline que le jeu procure, ça m'apporte tout un tas de petites choses imprévues dans ma vie. Y compris des billets pour de passionnants matches de football. Pourvu que ça dure encore et encore...

Paris Saint-Germain vs Rennes - match du 7 mai 2014

vendredi 18 avril 2014

Barrière Poker Tour : En route pour la revanche...

Il y a un printemps après chaque hiver. Après un mois de mars exécrable et un début avril en berne, voici enfin un rayon de soleil : il était vraiment temps. Car ce n'est pas en végétant comme en mars que je parviendrai à mener à bien ma conquête du poker !

Ce jeudi 17 avril à 21h00 avaient lieu les qualifications pour le Barrière Poker Tour de Deauville sur Euro Poker. Deux tournois distincts, offrant chacun 5 places pour l'étape de Deauville, à ceci près que le premier tournoi proposait un package de 1 000 Euros (inscription au tournoi live + 430 euros d'argent de poche pour les frais en prime), tandis que le second ne proposait que le droit d'entrée du tournoi live, d'un montant de 570 Euros.
En investissant un ticket à 50 Euros et en parvenant à me hisser à la troisième place du classement du second tournoi, j'ai donc décroché un ticket pour la prochaine étape live du Barrière Poker Tour, qui se tiendra à Deauville du 9 au 11 mai. Et cela confirme si besoin était à quel point Euro Poker constitue mon jardin, s'agissant de la plateforme sur laquelle j'obtiens des résultats avec la plus grande régularité. Je suis loin de sauter au plafond pour autant, car Deauville constitue une étape relativement chère au niveau des frais d'hébergement, surtout pendant les ponts de mai, époque à laquelle les parisiens fortunés se ruent sur Deauville pour se changer les idées, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente.

Sachant que les tickets BPT proposés par Euro Poker sont échangeables, je me demande s'il ne serait pas plus opportun de faire volontairement l'impasse sur Deauville en mai pour aller à Toulouse en juin, puisque l'étape suivant du Barrière Poker Tour aura lieu dans la ville rose. Après tout, je ne suis pas obsédé par le live, bien au contraire. Dilemme de riche, n'est-ce pas ? Oui, certes, mais pas seulement... car Toulouse est une ville qui me nargue depuis un an déjà. Il suffit de dépoussiérer mes deux articles publiés sur ce blog le 15 juin 2013 et le 12 septembre 2013 pour se le rappeler. Et sachant que je suis quelqu'un qui apprécie tout particulièrement les clins d'oeil du destin, je me dis que tout ceci n'est peut-être pas anodin et que mon choix devrait pencher vers Toulouse plutôt que vers Deauville. Voilà donc une affaire qui mérite bien quelques jours de réflexion, afin d'être correctement soupesée...



                     TOULOUSE                                    DEAUVILLE   

mardi 15 avril 2014

Passion et rigueur

Les péripéties vécues par un joueur de poker, ce sont avant tout des histoires de flux et reflux. En ce moment, je vis un épisode de marée basse. Rien de bien palpitant à signaler. Juste le quotidien ordinaire d'un joueur passionné qui répète ses gammes. Et cela ne va pas sans heurts et fausses notes, parfois. Preuve en est, ma courbe Xeester est déclinante depuis début mars, date de mon expérience amère vécue lors des tournois live de compétition. Et j'en viens à me demander si le feu sacré qui m'animait jusqu'alors ne s'est pas brusquement éteint, à la faveur du blast mental subi en raison de l'ambiance incommodante rencontrée tant au Cercle Clichy Montmartre de Paris qu'au Casino Barrière de Bordeaux.

Ma modeste expérience en tant que joueur de poker tend à prouver qu'après chaque épisode intense sur le plan psychique, j'ai besoin d'un peu de temps pour retrouver mon point d'équilibre et me rapprocher de mon "A game", mélange harmonieux de qualités délicates à concilier : audace et prudence, mathématiques et empathie, passion et rigueur. Je vais donc diminuer quelque peu mon volume de jeu dans les semaines à venir et augmenter en parallèle mon activité physique : rien de tel qu'un footing régulier pour évacuer de façon la plus naturelle possible les frustrations et blocages infimes qui, je le sais, nuisent à la performance.
1 KE de perdu, ça use les sous liés

L'essentiel est toujours là, intact : la passion et la rigueur. L'envie d'aller de l'avant avec enthousiasme et méticulosité. Et c'est bien l'essentiel. Car c'est ce qui me permettra non pas de renverser des montagnes, mais bien de les gravir d'un pas sûr et obstiné. Il y aura des lendemains meilleurs très prochainement : je n'ai pas fait tout ce chemin pour caler dès le premier éboulement venu. Le tout, c'est de se sentir bien dans ses baskets, agile dans son corps et dans son esprit...

dimanche 6 avril 2014

La maison du bluff - édition 2014

L'année dernière, je m'étais littéralement passionné pour l'émission de télé-réalité qu'est " La Maison du Bluff ". Le principe est simple : on mélange à part égales des cancres recalés ou recyclés de la télé-réalité (choisis sur casting), quelques jolies filles aspirant à une carrière de mannequin, et des candidats qualifiés par internet (ceux qui survivent à des boucheries sur Pokerstars avec des milliers et des milliers de participants). On les enferme dans une villa au soleil (Espagne en 2012, Portugal en 2013, Maroc en 2014) et en leur fait manger du poker à toutes les sauces, matin, midi et soir.

Cette année encore, j'ai beaucoup regardé La Maison du Bluff. Non pas sur NRJ12, le diffuseur qui assure la retransmission de ce programme, mais sur le streaming live qui est disponible gratuitement sur Internet du midi jusque tard le soir. Autant je m'étais passionné par le cru 2013, autant le cru 2014 de La Maison du Bluff m'a paru un poil fade en comparaison. Difficile de dire si c'était en raison du plaisir de la découverte ou du charisme des candidats. Pour autant, je suis loin de faire la fine bouche. Car ce fût sympathique à regarder malgré tout dans l'ensemble. J'ai d'ailleurs fait la part belle à la partie du programme se rapportant au poker à proprement parler en délaissant complètement le côté télé-réalité. Les chamailleries entre candidats caractériels et les amourettes devant les caméras, ce n'est pas mon truc.

Benny & Yu
Bien plus qu'une simple télé-réalité, ce programme constitue essentiellement un vecteur de communication pour la plateforme PokerStars qui parraine ce programme, dans l'espoir de capter un vivier de nouveaux joueurs, sachant que le poker ne doit pas fonctionner en vase clos, et que des petits nouveaux doivent continuellement débarquer sur le marché pour qu'il ne s'atrophie pas au fur et à mesure. Rien de tel qu'une bonne émission de télévision pour y parvenir. Pour le diffuseur NRJ12, il s'agit d'un mix de programmes de flux et de stock à très bas coûts, rediffusables pendant des semaines et des semaines par la suite. Car en dépit de candidats peut-être un tantinet moins intéressants que l'an passé, cette émission conserve de par son concept beaucoup de fraicheur, de spontanéité, avec des commentateurs de talent qui bonifient l'émission par leur humour décapant et leur réelle capacité à improviser pendant des heures en direct (Benjamin Bruneteaux et Julien Brécard, plus communément appelés "Benny et Yu").

Toutefois, indépendamment des aspects liés à la nature et de la qualité de ce programme, il est intéressant de constater qu'il existe un décalage (assumé) d'environ une semaine, voire une dizaine de jours, entre le live disponible en temps réel sur internet via le streaming et la quotidienne (diffusée en fin d'après-midi) ainsi que les tables éliminatoires (diffusées le soir tard) sur les antennes de NRJ12. Pour quelqu'un qui picore quelques moments de live sur le streaming de temps à autre et qui veut compléter le tout par un plat de résistance plus consistant en suivant le fil de l'aventure via les émissions sur NRJ12, c'est tout bonnement impossible à digérer car non regardable en l'état pour des raisons de logique et de conducteur, sauf à être quelque peu schizophrène ou bien alors grand amateur de flashbacks comme dans certains films de cinéma. Mais à l'ère du tout numérique, avec la capacité à faire des montages à vitesse grand V, l'existence de ce décalage de plusieurs jours m'apparait tout à fait inapproprié en sus d'être préjudiciable au programme en lui-même. Tout comme il ne viendrait pas à l'esprit d'un gourmet de s'acheter un bifteck frais chez le boucher le lundi pour le laisser dans son réfrigérateur jusqu'au samedi avant de se décider à le manger (dans de telles conditions, autant acheter du surgelé plutôt que le produit frais devenu faisandé), il n'est pas acceptable selon moi de s'infliger en toute connaissance de cause un pareil décalage entre le live et la diffusion des quotidiennes et des tables éliminatoires.

Ce samedi 5 avril avait lieu la table finale avec les six derniers rescapés de l'aventure. Mais contrairement aux années précédentes, afin de ne pas cannibaliser l'audience de l'émission La Maison du Bluff, et surtout afin d'éviter les spoilers quant au nom du vainqueur, la direction de NRJ12 a imposé (manifestement dans la précipitation) à PokerStars de cesser la diffusion du programme live sur le streaming internet en plein milieu de la table finale, au moment où le quatrième candidat (Goulven) se fait éliminer, afin de ménager pendant quelques jours le suspense avec les trois derniers finalistes. Quelle décision stupide et quelle frustration pour les suiveurs passionnés de La Maison du Bluff ! Il ne leur est manifestement pas venu à l'esprit, à ces gens pétris de certitudes que LA solution, c'était de diffuser la table finale en direct et que pour ce faire, il convenait de gommer ce décalage de plusieurs jours entre le live et les diffusions sur NRJ12... D'ailleurs, quand je pense à toutes ces synergies potentielles de perdues entre le streaming live et la diffusion sur la chaîne de télévision, je suis effaré.

Comme au poker lorsque l'on dispose d'un tapis confortable, à force de ne pas prendre de risques pour ne pas se faire éjecter de la table, on finit par se faire grignoter peu à peu son tapis au fur et à mesure que les blindes augmentent et on a vite fait de se retrouver avec une marge de manoeuvre de plus en plus étroite avant d'avoir eu le temps de se réveiller. Un peu à l'image d'un dragon assoupi dans sa tanière sur son tas de pièces d'or. Les diffuseurs classiques de télévision, dont l'audience s'érode petit à petit face à la concurrence d'Internet, du Replay et de la Video à la Demande devraient se remettre en question bien plus sérieusement qu'ils ne le font. Car dans un paysage audiovisuel français dont la chronologie des médias est complètement bousculée depuis quelques années, il y a ceux qui ronronnent comme si rien n'avait changé. Ils risquent de déchanter plus vite qu'ils ne le pensent. Et il y a ceux qui s'adaptent. Parfois maladroitement, mais au moins ils fournissent les efforts nécessaires afin ne pas être dépassés. En ce sens, je suis consterné de constater qu'un diffuseur tel que NRJ12, pourtant tardivement arrivé sur le marché de la télévision hertzienne avec l'arrivée du numérique (et qui devrait avoir une mentalité de challenger, en misant sur l'audace et la prise de risques), se comporte déjà comme un dragon fatigué (ou un dinosaure de la télévision) en ne cherchant même pas à mettre en tête de gondole ses produits frais. Certes, avec La Maison du Bluff, on ne peut pas dire qu'il s'agisse d'un produit de type "primeur", mais il n'en demeure pas moins que traiter un produit frais comme une vulgaire boîte de conserves constitue presque une faute professionnelle... dans tous les cas, il s'agit au moins d'une faute de goût !

BeInSport est implanté dans le paysage audiovisuel français depuis moins de deux ans, en segmentant son offre de programmes sportifs de façon cohérente et professionnelle, et en mordant directement aux mollets d'un Canal+ engoncé et assoupi dans son confortable fauteuil en cuir de leader sur le marché des droits sportifs, ne sursautant qu'épisodiquement lorsque la douleur de la morsure commence à se faire sentir, se persuadant malgré tout qu'il ne s'agit que d'un mauvais rêve.

Netflix est une entreprise américaine proposant des films et séries en flux continu sur internet, déjà implantée dans certains pays d'Europe et débarquant en France dans les tous prochains mois. Et pourtant, à ses débuts fin des années 1990 les services proposés n'avaient rien à voir avec ceux actuels, qui consistent à mettre à disposition pléthore de films et séries en flux continu moyennant un abonnement mensuel. Mais Netflix s'est manifestement adapté tellement vite aux attentes des consommateurs et téléspectateurs, qu'il a conquis des dizaines et des dizaines de millions d'abonnés avec leur offre, au point de devenir aujourd'hui un nouveau géant mondial des médias.

Kevin Spacey - série House of Cards
Prenons le cas d'une série à succès tel que House of Cards (avec le brillant Kevin Spacey, la série est financée par Netflix). Eh bien sur Netflix, une saison (13 épisodes) est désormais disponible dans son intégralité le jour de son lancement sur la plate-forme. L'abonné peut se gaver à la vitesse de son choix. Sur Canal+, cette même série House of Cards, comme toutes les autres séries proposées sur la chaîne, ne peut être regardée que par tranche de deux épisodes, à une semaine d'intervalle. Le manque d'audace, de compétence et de bon sens est encore plus criant sur la plateforme de Replay, Canal+ à la demande car en sus d'avoir parfois à attendre une semaine pour avoir à disposition la tranche suivante d'épisodes, l'abonné ayant fini de visionner un épisode de la série se voit proposer plusieurs programmes une fois cet épisode terminé, mais PAS le programme correspondant à l'épisode suivant de la série, alors qu'il est pourtant disponible sur la plateforme. Il doit revenir dans le menu principal pour visionner l'épisode suivant, en dépit du bon sens. Et ce détail frustrant est actuellement valable pour TOUTES les séries disponibles sur le Replay de Canal+ à la demande. En ce sens, il est presque rassurant de constater que l'incompétence est uniformément présente dans toutes les chaînes composant le paysage audiovisuel français, y compris chez les plus prestigieuses et pas seulement au sein de NRJ12.

J'ai peur qu'il existe un décalage de plus en plus patent entre ceux qui sont aux manettes des chaînes de télévision et les nouveaux modes de consommation des téléspectateurs, de moins en moins passifs d'année en année. Dans de telles conditions, il n'est guère étonnant que de nouveaux entrants étrangers tels que BeInSport ou Netflix soient en mesure de se faire une place au soleil assez rapidement.

En décidant d'imposer un black out brutal de la diffusion sur le streaming live de La Maison du Bluff, le diffuseur NRJ12 vient de démontrer une nouvelle fois si besoin était à quel point nos chaînes de télévision françaises sont sur le déclin, victimes d'un management frileux, en panne de créativité et de réactivité, pas assez visionnaire pour anticiper et accompagner des changements substantiels dans les comportements des téléspectateurs du 21ème siècle. Et finalement, le plus drôle dans cette histoire, c'est qu'il y a des gens au sein du staff de NRJ12 qui en cet instant précis se félicitent d'avoir pris la bonne décision... Oui, je regarderai sur NRJ12 la seconde partie de la table éliminatoire, dans une dizaine de jours, afin de savoir qui de Julien le gendre idéal, de Christophe le lourdaud sympa ou de Vaness' et son poker de banlieue plutôt bien maîtrisé, triomphera et remportera le contrat des 100 000 Euros promis au vainqueur final. Oui, je vais me farcir à cette occasion quelques spots de publicité que j'aurais pu esquiver si le streaming live avait été disponible jusqu'au bout. Mais l'image que j'ai de cette chaîne sera encore un peu plus écornée. Aujourd'hui, c'est le comportement de NRJ12 qui m'a contrarié. Mais au final, je constate que c'est tout le paysage audiovisuel français dans son ensemble qui me contrarie et me déçoit. Je regarde de moins en moins la télévision.




mardi 1 avril 2014

Bilan Mars 2014

Mars ayant touché à sa fin, voici venue l'heure du bilan. Et force est de constater qu'il n'est pas bon du tout, mars 2014 étant mon premier mois de perte depuis avril 2013. Non pas que j'aie plus mal joué que les mois précédents, mais les deux événements majeurs en live que furent le Winamax Poker Tour au Cercle Clichy-Montmartre et la finale BPT Bordeaux Deepstack se sont soldés par deux malheureux échecs qui à eux seuls plombent inévitablement mon bilan.

Mon bilan cumulé sur le mois écoulé est donc négatif à hauteur de 677 Euros ! Certes le bilan mensuel en ligne est légèrement positif, à hauteur de 283 Euros, mais le bilan live est sans appel, avec une perte sèche de l'ordre de 960 Euros. Et ce n'est pas le maillot dédicacé par Thiago Silva, glané lors du tournoi PSG Poker Live au Parc des Princes qui pourra me permettre d'éponger mon chagrin (quand bien même il s'agisse d'un maillot XXL), sachant que j'ai lamentablement laisser échapper la gagne lors de cet événement et le package pour Las Vegas d'une valeur de 3.000 euros qui allait avec. La frontière entre succès retentissant et perte abyssale est parfois bien, bien mince.

Mon bénéfice cumulé recule donc dramatiquement, pour atteindre désormais 6.371 Euros. Comble de la disgrâce, je perds également la première place du classement général 2014 honorifique du Club Poker.

Alex du PSG et Fredyl le loser de mars
Au rayon quincaillerie, on ajoutera au maillot dédicacé de Thiago Silva deux paquets de cartes PMU, une clef USB en forme de jeton de poker PMU, et quelques photos souvenir avec des joueurs du Paris Saint Germain. Sans oublier 100 nouveaux Euros de tickets glanés grâce à un quizz radiophonique lors l'émission Multiplexe Poker de Winamax du dimanche soir (non pris en compte dans le bilan mensuel car obtenus autrement qu'en jouant au poker). C'est pas avec ça qu'on aura l'Amérique. C'est même plutôt l'amer hic, pour le coup !

Voilà donc un mois de mars 2014 à jamais marqué par le sceau du chiffre 2 :

2 comme le nombre de mes tournois live d'envergure disputés et perdus !
2 comme mon classement lors de la finale du tournoi PSG Poker Live
2 comme le numéro du maillot de Thiago Silva avec lequel je suis reparti lors de ce même tournoi
2 comme mon nouveau rang au classement général Club Poker 2014
2 comme le chiffre final de la preuve par neuf pour ma perte mensuelle : 677 = 6+7+7=20 = 2+0 = 2

Pourvu que ça soit vrai...
Pour autant, hors de question de se laisser abattre. Même si l'expérience du live compétitif m'a laissé un goût extrêmement amer dans la bouche : 677 Euros de perte nette en sus de l'aspect "humain" totalement rebutant (Rien à voir avec l'ambiance bon enfant des tournois de gala au Stade Vélodrome de Marseille ou au Parc des Princes). Mais bon, l'amertume ne dure qu'un temps, et il y a moyen de revenir assez vite aux délices sucrés, d'une manière ou d'une autre. Car comme le disait si justement la célèbre publicité, lorsqu'on a un coup de barre, "un mars et ça repart" !