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samedi 8 octobre 2016

Hip'Poker Tour PMU de Vincennes : un petit tour et puis s'en va...

Ayant obtenu cette semaine sur le site PMU Poker ma qualification pour le Hip'Poker Tour de Vincennes, un tournoi de gala se déroulant dans l'enceinte de l'hippodrome de Paris-Vincennes, c'est sans pression aucune ni attente particulière que je me suis présenté ce vendredi  7 octobre sur la ligne de départ de ce tournoi se déroulant sur deux jours et réunissant près de deux cent joueurs. Tout juste ai-je oublié d'emporter mon chapeau avec moi... la dernière fois que cela m'était arrivé, au WPTN Paris, cela ne m'avait pas porté bonheur. Deux cent prétendants à la victoire finale, donc. Et une vingtaine de veinards qui ne repartiront pas les mains vides, puisque comme d'habitude lors de ce type de tournois de gala, un package WPTN et des buy-ins viennent récompenser les ultimes survivants.

Le troisième étage de l'hippodrome de Vincennes où ce disputait le tournoi dispose d'une vue à couper le souffle... non seulement sur les courses hippiques en contrebas, mais également sur le bois de Vincennes tout entier ainsi que sur les immeubles haussmanniens de la capitale, au loin. On comprend aisément que la cafétaria-resto de ce troisième étage - avec son immense cloison vitrée - constitue un cadre privilégié afin d'assister aux courses dans des conditions de confort proches de l'optimal. Ferveur et passion garanties pour ceux qui fréquentent régulièrement un tel lieu. Toujours est-il qu'à l'occasion de cette journée destinée à promouvoir la diversité de la gamme PMU à travers les courses hippiques et le poker, le PMU soignait également son image de marque en faisant participer à ce tournoi deux des joueurs professionnels de son écurie poker, à savoir la rutilante Sarah Herzali et le brillant Yohan Guilbert. Si le virus de la procrastination ne repousse pas vers les limbes une des idées que j'ai en tête, j'aurai d'ailleurs l'occasion de m'attarder sur ces poulains-là lors d'un futur article consacré aux joueurs sponsorisés.

Au début, on s'installe, on y croit...
Concernant ma participation à ce tournoi Hip'Poker, le moins que l'on puisse dire c'est que cela n'aura pas traîné, puisque je suis éjecté dès le début du second niveau, après à peine plus d'une demi-heure de jeu, sur une malheureuse rencontre extrêmement difficile à éviter. Dans un très gros pot, j'ai la deuxième meilleure main possible, mon adversaire a la meilleure main... et boom ! Par ici la sortie !!! Bien sûr, j'aurais pu trouver un fold et jeter ma main... mais c'est un freeroll avec deux cent joueurs, bon sang : il faut prendre des risques pour espérer aller jusqu'au bout. C'est donc en toute connaissance de cause que j'ai choisi de ne pas respecter le théorème de la river de zebezt (sur lequel j'aurai également l'occasion de revenir plus en détail prochainement).  Bien mal m'en a pris ! Au poker, on finit toujours par succomber face aux rafales de nos adversaires, mais ça m'a fait tout drôle de jouer le rôle du soldat fauché précocement en 1914 plutôt qu'en 1918.

Très désappointé par une élimination aussi précoce, je n'ai même pas voulu attendre que soit lancé le premier petit sit-and-go destiné à consoler les joueurs éliminés prématurément de ce tournoi (certains ayant quand même traversé la France pour rallier Vincennes le jour J). En quittant la salle, j'ai croisé Steven, alias Veunstyle, le couvreur officiel de bon nombre de tournois de poker, qui officie souvent avec bonhommie et malice pour le compte du Club Poker, mais également de Winamax, entre autres. Cette fois-ci, Steven est venu participer en tant que simple joueur à ce petit tournoi, et sachant qu'il venait d'arriver et s'apprêtait à s'assoir à sa table, je n'ai pas cru bon de le retenir plus longuement... notre dialogue s'est donc résumé à une rapide discussion de trois minutes, mais ça fait toujours plaisir d'échanger avec quelqu'un d'intelligent, d'autant qu'à ma table de poker, je n'ai pas décroché le moindre mot à destination de mes adversaires du jour, la dynamique de la table ayant été phagocytée d'entrée de jeu par deux ou trois joueurs à la langue bien pendue qui se connaissaient déjà et que le hasard du tirage au sort avait réunis à la même table.

Que dire, en conclusion de cette journée tronquée ? Pas grand chose, si ce n'est que pour ce qui est de la qualité des promotions poker de l'hexagone, je trouve que le PMU tient la dragée haute à Winamax. La concurrence, elle, est reléguée bien loin derrière, désormais.


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