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mercredi 29 janvier 2014

OM poker live 25/01/2014 (2ème partie) : le dessous des cartes

J'ai comme l'impression que mon week-end à Marseille constitue la fin d'un chapitre de ma vie, à bien des égards.

J'ai tout d'abord pu déterrer quelques uns de mes souvenirs nostalgiques relatifs à ma période de joueur du jeu vidéo Guild Wars, car il se trouve que mon meilleur complice de cette époque réside à Marseille et que nous avons pu à cette occasion nous voir et évoquer quelques un de nos souvenirs virtuels communs, forgés sur ce jeu vidéo de type coopératif-compétitif. Avoir longuement joué à Guild Wars par le passé m'a permis de débarquer dans le monde du poker en ayant implicitement compris quelques mécanismes fort utiles dans mon approche compétitive du poker. Et avoir partagé l'espace d'une soirée quelques uns de mes vieux souvenirs enfouis sur la planète Guild Wars m'a fait du bien.

Bwin OM Poker Live au Vélodrome
Probablement grâce à ce moment de nostalgie, dans la nuit qui a précédé le tournoi live de Marseille, j'ai fait des rêves enchanteurs. Et au petit matin, je me sentais bien. Réellement. Je savais d'instinct que tout était réuni pour que je passe une excellente journée dans l'enceinte du Stade Vélodrome. Pour ce qui est du bilan ludique et compétitif, je me suis effectivement bien amusé, et mon rang final, 13ème est relativement honorable, bien que décevant eu égard aux conditions dans lesquelles je me suis fait éliminer alors que j'étais pourtant en tête pendant toute une partie du tournoi.

Ma 13ème place du classement final ainsi que mes bonus récoltés pendant la compétition font que je suis rentré avec quelques lots dans ma besace :
ballon Bwin
- une séance d'entraînement avec les joueurs de l'Olympique de Marseille (bonus pour avoir éliminé jmpeyron)
- un ballon de football Bwin de couleur noire (bonus pour avoir été à même de répondre à un quizz sur le poker)
- un lot inconnu pour avoir correctement pronostiqué la victoire de Monaco vs Marseille du 26/01/2014 sur le score de 2 buts à 0
- un ticket d'une valeur de 30 Euros à utiliser sur le site internet de Bwin (récompense de la 13e place du tournoi)
- un maillot de l'OM (lot commun à tous les participants)
- un T-Shirt noir Bwin (lot commun à tous les participants)
- un paquet de cartes à jouer de luxe (lot commun à tous les participants)
- une casquette Bwin (lot commun à tous les participants)
Côté dépenses, j'ai pu assurer un voyage aller-retour Paris-Marseille à très bas coûts. Au regard des 100 euros dépensés en frais de transport et hôtel, ce n'est pas si mal : le bilan matériel est donc largement positif.

Une silhouette plus que familière...
Pour ce qui est de l'organisation de l'événement à proprement parler, Bwin a fait son maximum. L'OM a fait son minimum. Des joueurs du club étaient censé venir participer à l'événement. Aucun ne vint. Les fans du club durent se contenter d'être pris en photo avec avec les hôtesses de Bwin et une réplique de la Coupe d'Europe. Deux anciens joueurs de l'équipe ayant évolué dans l'effectif professionnel dans les années 70 et 80 étaient bien présents parmi la masse des joueurs, mais c'était bien maigre, comme vitrine humaine. Si j'avais été fan de l'OM, je pense que cela m'aurait un tantinet déçu. Au rayon animations, deux tables de baby-foot et quelques écrans X-Box pour jouer au jeu vidéo Fifa14 (pris par l'adrénaline du tournoi de poker je n'y ai pas consacré une seule seconde). Pour ce qui est de l'alimentation, nous eûmes droit à un déjeuner assez standard, et à un dîner plutôt haut de gamme, avec petits fours à foison, histoire d'aider à mieux diriger la déception de ne pas avoir remporté ce tournoi. Et puis pour ce qui est du côté social de l'événement, avoir croisé quelques connaissances du monde du poker en ligne n'a pas été désagréable. Enfin, parmi l'équipe de croupiers, il se trouve que j'ai découvert avec stupéfaction la copie conforme de mon ancienne petite-amie russe, Anna, avec laquelle j'ai vécu la période la plus intense de ma vie : même silhouette de rêve, même chevelure de miel, même peau laiteuse, mêmes yeux mutins, mêmes mimiques du visage, même sourire complice à l'écoute de mes blagues... Dame nature prend parfois malin plaisir à reproduire à l'identique ou presque certains individus, parfois à des milliers de kilomètres de distance et/ou à des années d'écart !

En définitive c'est surtout le bilan immatériel, qui à mes yeux aura eu de l'importance. J'ai la sensation d'avoir exorcisé d'invisibles démons à l'occasion de ce week-end marseillais :
     - Avoir pu évoquer et partager la nostalgie de Guild Wars m'a permis d'évacuer les derniers relents de frustration qui étaient enfouis en moi par la faute de ce satané jeu vidéo.
     - Avoir eu le privilège de croiser le clone de mon ancienne petite-amie russe avec laquelle j'avais vécu l'empire des sens une année durant m'a réconcilié avec son fantôme, notre relation s'étant terminée à l'époque sur une étrange sensation d'inachevé.
     - Avoir éliminé jmpeyron du tournoi, celui-là même qui a stoppé mon parcours pendant le xpokertour constitue un amusant pied de nez au destin, d'autant que la récompense proposée, une séance d'entraînement et une journée d'immersion avec l'effectif professionnel de l'OM, est exactement la même que celle qui m'était promise pendant l'OM poker league, le championnat poker disputé sur 19 journées dont la victoire finale m'a échappé à la toute dernière journée sur plusieurs coups du sort improbables les uns à la suite des autres...
     - Avoir pu briller de mille feux pendant ce tournoi et avoir terminé à la treizième place m'aura confirmé à quel point je suis capable d'être quelqu'un dans le petit monde du poker, dès lors que je parvienne à maîtriser dans les mois et les années à venir la juste mesure de chacun des coups que je suis amené à jouer. Et puis surtout... 13, c'est le chiffre porte-bonheur. Ou alors le chiffre maudit, c'est selon.

Au final, je me sens réconcilié avec mon destin. Souvent par le passé, j'ai voulu le fuir. Désormais, j'ai le sentiment d'être davantage en symbiose avec lui. Chose invraisemblable, tout cet afflux d'émotions le temps d'un week-end a fait que pour la première fois depuis des lustres, dans le train qui me ramenait vers Paris, des larmes ont inexplicablement coulé sur mes joues. Jaillies des tréfonds de mon âme. Des larmes de joie. Et c'est bien là la plus belle de toutes mes victoires.

Ce mardi 28 janvier 2014, c'était la finale mensuelle pour aller à Las Vegas, un événément organisé par Europoker (25 participants, 250 Euros l'inscription) et j'ai terminé à la 13ème place ! Ironie du sort, là encore ? Peut-être bien. Le Dieu du poker est présentement en train de me forger une armure sur mesure. Et lorsqu'elle sortira de la forge, quelque chose me dit qu'elle m'ira comme un gant. Par le truchement du poker, le destin me fait des clins d'oeil à répétition. Et j'adore ça. A en pleurer de joie.


2 commentaires:

  1. J'ai croisé cette croupière à Mandelieu il y a 10 jours.
    Je lui ai parlé de toi, elle a été voir ton blog !

    A bientôt ;)

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    1. Je constate que tu es toujours au top, Jean-Marie ! Merci à toi !!

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