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mercredi 18 décembre 2024

Le rush improbable de décembre en Omaha

Depuis que décembre est là, il se passe quelque chose de positif. Un vent frais semble s'être mis à souffler sur mes cartes sans que je ne puisse expliquer le pourquoi du comment. Certes, je démarre mes sessions un peu plus tôt que d'ordinaire, mais je n'ai pas l'impression d'avoir changé quoi que ce soit à ma manière de jouer. Pourtant, il y a du changement, et il est positif.

Je dispute la grande majorité de mes tournois au format Omaha. Et j'ai désormais l'impression que tout est devenu plus fluide dans mon jeu. Non seulement j'ai l'impression de ne pas commettre d'erreurs aux tables en maintenant un degré de concentration élevé tout au long de mes sessions, mais Dame Chance semble également être au rendez-vous, puisque j'enchaîne les sessions avec un EV - réel comme théorique - systématiquement au dessus de 10BB/100, et parfois bien au-dessus. Les puristes apprécieront.

La conséquence de ce haut rendement en termes de blindes moissonnées face à mes adversaires se traduit immédiatement en termes d'impact financier, puisque mes sessions de tournois se terminent systématiquement dans le vert depuis un peu plus de deux semaines. Ceci explique également pourquoi j'ai décidé d'augmenter significativement mon volume de jeu ainsi que mes mises moyennes par tournoi, afin de pouvoir surfer sur la vague le plus possible tant que je sens que je joue mon A-game en Omaha, bien que le Texas Hold'em ne soit pas totalement délaissé pour autant.

Cet improbable rush que je vis actuellement me permettra non seulement de finir l'année dans le vert, mais également de démarrer l'année 2025 avec de nouvelles ambitions, débarrassé de la majeure partie de mes mes doutes et de mes peurs, à la seule condition que mes tracasseries personnelles de 2024 aient la bonne idée de disparaitre pour de bon. J'y crois. La confiance est là. Je me sens fort aux tables. Pourvu que ça dure.

mardi 3 décembre 2024

Impasse sur le Pokerthon 2024

Ce samedi 30 novembre avait lieu le 14e opus du traditionnel Pokerthon organisé au théâtre de La Garenne-Colombes, événement pour lequel je m'étais inscrit cette année avec enthousiasme, afin d'organiser la sortie progressive de ma léthargie poker dans laquelle je végète depuis plus d'un an maintenant.

Las ! J'ai décidé de faire l'impasse sur l'événement à la dernière minute, lorsque j'ai constaté que ma gorge me grattait terriblement et que je commençais la journée en toussant fort. Mon expérience de la semaine passée à Montparnasse dans le cadre du Wipt-Paris a amplement suffi à me dérouiller, nul besoin impérieux de rejouer une semaine à peine après cette reprise du "live" dans des conditions où la souffrance l'aurait emporté à tous les coups sur le plaisir.  Si l'on ajoute à cela le fait que ma ligne de train pour m'y rendre était fortement perturbée toute la journée, j'ai donc choisi de rester sagement au lit plutôt que d'aller disséminer mes microbes un peu partout en faisant circuler des jetons de poker. A l'instant où je rédige ces lignes, quatre jours après cet événement loupé, ma santé demeure vacillante, puisque je tousse encore à tout va.

Pas de sphinx courroucé veillant jalousement sur sa pile de jetons cette fois-ci contre 300 adversaires, puisqu'on me murmure dans l'oreillette que cette édition 2024 aura fait un carton en termes de participants. Mais il y aura prochainement pour moi d'autres occasions de briller. Et je reviendrai participer au Pokerthon en 2025. C'est une (quasi) certitude.