Bon, eh bien voilà. Le poker, c'est sympa, mais pour jouer, encore faut il être apte à le faire. Physiquement et moralement. Et depuis quelques semaines, des problèmes personnels sont venus toquer à ma porte, au point que je n'ai plus envie de passer mes soirées à jouer et que mon volume de jeu est devenu famélique, pour ne pas dire inexistant.
Alors pendant un laps de temps indéterminé, ma priorité sera forcément ailleurs qu'autour des tables de poker. Une tuile vient de me tomber sur la tête, et l'urgence du moment consiste à soigner la plaie, retrouver mes esprits et ensuite réparer la toiture défaillante. Au diable le jeu.
On ne mesure pas à quel point la chance et la malchance au jeu sont dérisoires en comparaison avec les hasards que l'on peut connaitre dans la vraie vie. Mes difficultés du moment constituent une douloureuse piqûre de rappel : se plaindre de la malchance au poker est d'une incroyable futilité tellement cela importe peu en vérité. Le déplaisir dans le plaisir demeure une forme de plaisir malgré tout. Je tâcherai de m'en souvenir le moment opportun.
Pouvoir manger à sa faim, vivre en bonne santé, avec un toit étanche sur la tête qui ne s'effondre pas, entouré d'une famille aimante, avec des voisins pacifiques, tout ceci n'est jamais définitivement acquis. La stabilité ne dure pas éternellement et ma bulle de confort est maintenant percée : je retournerai jouer aux tables une fois la brèche colmatée et le cocon de douceur retrouvé. Difficile de prédire la durée de cette phase tumultueuse que je suis amené à traverser, mais une chose est certaine : le poker attendra car l'important est ailleurs !
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