Mon terrain d'entraînement |
Dans une semaine jour pour jour, je serai au Stade Vélodrome de Marseille pour y tenter l'exercice de la Golden Barre. En ce dimanche 1er novembre, je suis allé m'entraîner dans un parc à l'exercice de la Golden Barre en compagnie de mon cousin féru de football, qui joue régulièrement depuis des années (contrairement à moi), et qui dispose d'une patte gauche précise et appliquée. Le terrain est en terre battue et la hauteur des barres transversales inférieure d'une bonne vingtaine de centimètres aux cages homologuées, mais cela fait toutefois l'affaire pour s'entraîner. Le ballon, en revanche, est homologué FIFA (acheté en Argentine lors d'un précédent voyage) et donc parfaitement aux normes.
Les conditions météo étaient vraiment parfaites : soleil radieux et vent nul. De quoi s'exercer dans de bonnes conditions. J'ai donc effectué environ 150 à 200 tirs à une distance d'environ 20 mètres des cages, en expérimentant trois techniques de tir différentes : la classique, le pointu, et le piqué.
frappe classique : le fiasco |
La technique de frappe classique (en mettant un peu d'effet vers l'intérieur) s'est avérée désastreuse. Après une bonne vingtaine de minutes, j'en suis vite arrivé à la conclusion que je n'étais pas en mesure d'y arriver de cette manière.
Je ne parviens pas à soulever correctement le ballon sans aussitôt perdre le contrôle de ma frappe. Et mon pied d'appui a une fâcheuse tendance à être un peu trop en retrait par rapport à la position de tir idéale. 50 tentatives. Aucune réussite. De quoi démoraliser illico un homme au moral vacillant. Je me suis donc résolu à passer à autre chose.
le pointu barbare qui fait mal |
La technique du pointu consiste à prier très fort et à tirer droit devant avec puissance : c'est de facto une frappe dont la trajectoire est assez aléatoire, puisque le contrôle de balle est faible, voire inexistant. Mais en tirant légèrement le corps vers l'arrière au moment de la frappe et en accompagnant le ballon avec la jambe le plus longtemps possible juste après ladite frappe, cela peut engendrer un tir assez puissant avec un ballon qui décolle à la bonne hauteur. L'espoir de toucher la barre transversale est là. Mais cela nécessite une énorme part de chance. 70 tentatives environ, pour 3 réussites. Sur un gros malentendu, ça peut passer. L'expérimentation de cette technique barbare m'aura au passage coûté l'apparition d'une petite douleur au pied.
le piqué : mon choix final |
Mais la technique qui a définitivement ma faveur est celle du piqué. Moins de puissance nécessaire, avec au final un début de sensation de contrôle, et surtout un ballon qui s'élève presque à chaque fois à une hauteur proche de celle recherchée. Le problème est que le ballon a tendance parfois à retomber trop tôt. Mais de ce point de vue là, un peu d'entraînement supplémentaire devrait pouvoir solutionner ce problème de dosage. 70 tentatives environ, pour 5 barres transversales touchées. Et bon nombre de tentatives qui échouent de peu. Voilà qui est encourageant pour la suite.
Ma prochaine séance d'entraînement sera donc consacrée exclusivement au perfectionnement de la technique du piqué. Même si les puristes trouveront à redire sur le style, et même si mon pied d'appui a toujours aussi tendance à rester un peu trop en retrait du ballon, un objectif raisonnable de parvenir à 10% de réussite à la fin de mon entraînement devrait me conduire à me rendre au Vélodrome dans une semaine avec un réel espoir de toucher la barre transversale, d'autant que j'aurai deux tentatives. Vegas est désormais à portée de tir. J'y crois.
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