Translate

mercredi 25 juillet 2018

Dormir plus pour gagner plus !

La chaleur de juillet est propice à la torpeur et à la rêvasserie, c'est une certitude...  Je repense aux six premiers mois de l'année écoulée. Ainsi, en me remémorant mon day 1 disputé de nuit à la finale du Winamax Poker Tour au Cercle Clichy Montmartre au mois de mars et alors que la torpeur me guettait en toute fin de nuit vers les 4h30 du matin, j'ai pleinement réalisé à quel point la vie des joueurs de poker n'était guère enviable : entre les parties nocturnes se finissant à pas d'heures et les tournois à l'étranger avec parfois des décalages horaires à amortir en un laps de temps très court, leur rythme biologique est particulièrement malmené par des cadences de jeu erratiques et souvent exténuantes. Or, bien dormir c'est primordial, les experts en la matière ne cessent de le répéter : toutes les études récentes en la matière tendent à prouver que l'espérance de vie des oiseaux de nuit est bien moindre par rapport aux poules.

Depuis le début de ce XXIe siècle marqué du sceau des nouveaux technologies, la durée moyenne de sommeil des français a été considérablement réduite, de l'ordre d'une demi-heure environ par personne. Et le phénomène est encore plus important parmi les jeunes. Il faut dire qu'une journée ne fait que 24 heures (soit 1 440 minutes et pas une de plus), et que l'essor vertigineux de l'internet ainsi que des réseaux sociaux n'est pas totalement étranger à ce phénomène de grignotement du temps moyen passé à dormir. Moi aussi, je suis victime de ce mal étrange du rétrécissement de mon temps de sommeil moyen. Je peux dire sans guère me tromper que c'est surtout le poker - loisir chronophage - qui a en grande partie contribué à raccourcir mon temps de sommeil. Non seulement certaines sessions se terminent parfois tard le soir, mais de surcroit une fois ces sessions terminées, il faut encore un peu de temps pour trouver le sommeil, en évacuant au préalable les divers stimuli emmagasinés  : afflux d'adrénaline lié aux coups importants disputés, consommation de thé ou de café pour garder un taux de vigilance satisfaisant, exposition oculaire prolongée aux écrans lumineux, etc.

objectif 2019 : + de dodo - de poker (dessin de Jean Cocteau)
Les vacances estivales constituent donc pour moi une occasion rêvée de prendre du recul sur ce problème sociétal qu'est l'optimisation de son temps de sommeil, problème qui me touche aussi de plein fouet et qui n'est pas probablement sans dommages collatéraux sur mon bien-être personnel et mon équilibre de vie. L'ancien président Sarkozy - actuellement empêtré dans plusieurs affaires judiciaires délicates - avait choisi comme slogan de campagne en 2007 "Travailler plus pour gagner plus". Eh bien j'ai choisi pour ma rentrée poker 2018-2019 un slogan sensiblement différent : "Dormir plus pour gagner plus". Humm,  une telle équation semble en apparence insoluble. Et pourtant, on va faire en sorte de la rendre vérifiable et profitable tout à la fois, car je suis convaincu qu'une bonne hygiène de vie constitue un facteur permettant de prolonger dans la durée un degré élevé de concentration aux tables de poker.

C'est décidé. Je vais quoi qu'il en soit miser gros sur mon oreiller dès la rentrée. A défaut de pouvoir vivre mes rêves grâce au poker, cela aura au moins le mérite de me faire davantage rêver pour mieux vivre. Ce n'est pas rien !

En attendant, la trêve estivale est bel et bien là, et j'aurais tort de ne pas en profiter dès à présent. Alors au dodo, Fredyl !! Le poker peut attendre.


mercredi 11 juillet 2018

Extension du domaine de la lutte poker .fr

2014-2018 : à l'ouest rien de nouveau
Ces cinq dernières années, peu de choses avaient changé dans le petit monde du poker en ligne. Quelques opérateurs (BarrièrePoker, TurboPoker, EuroPoker) ont fermé boutique, victimes d'une concurrence féroce. Et un turn over s'est régulièrement opéré au niveau des joueurs sponsorisés, rares étant ceux assez malins, chanceux ou compétents pour conserver leur siège plus de deux années d'affilée. Pour le reste, c'était plutôt calme plat sur le .fr : une sorte de guerre de tranchées où les uns et les autres dépérissaient à petit feu.

Mais les choses ne sont pas éternellement figées. 2017 a marqué un début de frémissement et 2018 constitue une année sous le signe du changement et de l'ouverture, puisque les opérateurs de poker hexagonaux sont enfin sortis de leur petit carcan réglementaire qui les retenait captifs sur le territoire national en les cantonnant de surcroit aux seules variantes populaires que sont le Texas Hold'em et le Omaha Pot Limit. Après l'ouverture des variantes poker initiée par Winamax, le leader mondial PokerStars vient enfin de se décider à mettre un peu de diversité à ses tables en réintroduisant lui aussi les variantes en version payante. Ce n'est certes là qu'un micro-marché, mais en termes de symbolique, cela signifie que l'offre poker s'étoffe enfin un peu dans le Landerneau du jeu en ligne. D'ailleurs, il faut dire que c'est surtout sur le créneau de la territorialité que les lignes bougent le plus et que l'impact en est le plus notable. PokerStars offre désormais la possibilité aux joueurs ibériques de croiser le fer avec nos joueurs français. Idem pour BwinParty-PMU qui permet depuis tout récemment aux joueurs français de batailler avec nos voisins espagnols. Quant à Winamax, il vient tout juste d'annoncer la bonne nouvelle : nos voisins de derrière les Pyrénées vont pouvoir venir nous affronter et il faut dire que cela fait plusieurs mois que le projet était d'actualité, Winamax ayant pris les devant en choisissant de sponsoriser deux joueurs espagnols et un joueur portugais. 

Tout porte désormais à croire que le mouvement prendra de l'ampleur jusqu'à inclure plusieurs autres pays européens dans ce marché commun européen du poker, au fur et à mesure que les agréments seront signés avec les divers régulateurs/législateurs de nos autres voisins européens. Reste à savoir quand, désormais. Mais le mouvement d'européanisation vers un partage des liquidités à grande échelle entre les divers opérateurs en ligne de poker semble à présent inéluctable : tant que ça raque en silence et que le risque de blanchiment d'argent est contenu, les Etats sont contents. Et les joueurs, aussi, probablement. Car pouvoir insulter son voisin de table dans la langue de son choix, ça n'a pas de prix... 

L'auberge espagnole de poker, c'est maintenant !

vendredi 6 juillet 2018

Un second trimestre 2018 aussi terne que le premier..

L'été est là, et la traditionnelle coupure estivale va me faire du bien, car mon bilan de ce second trimestre 2018 est aussi terne que le premier. Encéphalogramme plat, docteur. Dieu qu'il me semble loin le temps béni où j'étais capable de me qualifier pour trois ou quatre tournois live par an. Ca reviendra probablement... mais pas tout de suite.

Mon chapeau péruvien est relégué au placard depuis bien trop longtemps : il a pris un peu de poussière, ce n'est pas bon pour le moral de le voir ainsi devenu aussi utile qu'un extincteur au fond d'une piscine. Je me retrouve donc à peu de choses près en slip de bain. C'est de saison. Mais quand même... ça ne fait pas très sérieux de naviguer continuellement à marée basse depuis plus d'un an maintenant. A un moment donné, il va falloir étoffer un peu ma tenue si je veux être présentable... Mais pour le moment, je barbote. Alors ça va. A condition que cela ne dure pas éternellement.