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vendredi 17 novembre 2017

Inscription au Wipt Paris de mars 2018

J'ai reçu aujourd'hui un petit mail de Winamax me rappelant que j'avais un package valable pour le prochain tournoi Live organisé par l'opérateur : la finale du Wipt au Cercle Clichy Montmartre de Paris la première semaine de mars. J'ai déjà écrit ici par le passé à quel point j'avais du mal à me sentir à mon avantage au Cercle Clichy Montmartre : impossible de décrire en détail et de façon rationnelle le sentiment d'inconfort qui m'envahit à l'évocation de ce lieu dédié au jeu en plein coeur de la capitale. Pourtant, l'établissement à su maintenir une réputation irréprochable alors que les autres cercles de jeux de la capitale ont fermé un par un ces dernières années. Alors on va tâcher de faire bonne figure au mois de mars. Et puis d'ailleurs, Winamax veut que ses qualifiés soient beaux lors de ce tournoi phare, aussi je recevrai en prime dans les prochaines semaines un sweat-shirt et un t-shirt de la nouvelle collection 2018.

Wipt 2018 : La légende de Fredyl ou celle d'un gugus ?
Mais ce n'est rien au regard de ce qui attend le vainqueur : le grand gagnant de ce tournoi repartira avec une épée bâtarde assez imposante digne d'Excalibur, et si d'aventure je venais à gagner le tournoi, adoubé par le Dieu du Poker, ou même à finir sur le podium, je m'engage dès à présent à réinvestir une part des gains en vue d'aller disputer le Main Event des WSOP à Las Vegas dans la foulée cet été. Après tout, c'est le challenge de départ de ce blog, n'est-ce-pas ?

On a le droit de rêver. Toutefois, le défi du Wipt s'avère des plus ardus à relever car le gratin du poker français sera de la partie, et s'agissant d'un tournoi bénéficiant d'une large affluence, il y aura pas moins de 4 jours 1 de départ (jeudi en journée, jeudi soir, vendredi en journée et vendredi soir). On va procéder par étapes : l'inscription d'abord ; puis le franchissement du jour 2 le samedi ; puis le jour 3 le dimanche ; les demi-finales le lundi ; la table finale le mardi. Un véritable parcours du combattant. Après réflexion, j'ai décidé de m'inscrire au jour B du jeudi soir, quitte à devoir jouer jusqu'au bout de la nuit : c'est un créneau qui m'a plutôt été favorable par le passé. Long est le chemin, mais j'ai la foi. Et je suis inscrit, c'est officiel ! Je me contenterai de cette seule certitude pour le moment.

D'ici mars, il peut s'en passer, des choses. En tous cas, il s'en passera à coup sûr suffisamment pour que je ponde encore divers articles relatant mes péripéties et réflexions sur le poker. J'ai encore tellement de choses à dire. Tellement d'émotions à vivre et à partager. Tellement d'instants privilégiés à raconter...


dimanche 12 novembre 2017

Direction l'hippodrome de Vincennes avec le PMU

Un petit tournoi de live de gala à Paris, ça ne se refuse pas. Aussi, lorsque le PMU a annoncé il y a quelques semaines que cette année encore les qualifications pour le Hip'Poker Tour de Vincennes se disputeraient gratuitement sur sa plate-forme en ligne au cours des deux premières semaines de novembre, j'ai coché cet événement sur ma liste des promotions à portée de clic. Et j'ai décroché ma qualification ce jeudi, au bout du 4e tournoi satellite qualificatif.

J'imagine que comme l'année dernière, il devrait y avoir entre 200 et 300 joueurs qui feront le déplacement afin de disputer ce tournoi dans l'enceinte de l'hippodrome de Vincennes, le PMU jouant à cette occasion la carte du trans-supports afin de permettre à ses habituels joueurs de poker de mieux connaitre la magie des courses hippiques le temps d'un week-end, et vice-versa.

L'année dernière, ça n'avait pas trainé pour moi, puisque j'avais été éliminé au bout d'une heure de jeu à peine. Pour la première fois de ma vie, j'avais vécu les affres d'une éjection prématurée d'un tournoi, et force est de reconnaitre que ce n'est pas quelque chose d'agréable à vivre. Mais soyons philosophes : tant qu'à faire, autant subir pareille mésaventure à l'occasion d'un tournoi de gala chichement doté plutôt que dans le cadre d'un tournoi avec des sommes conséquentes à la gagne.

Ce vendredi 24 novembre, je repartirai à l'assaut de ce Hip'Poker Tour de Vincennes. Et cette fois-ci, c'est une quasi-certitude, le scenario du tournoi me sera plus favorable, la foudre ne tombant que rarement deux fois au même endroit.

vendredi 10 novembre 2017

Sueurs froides sur Betclic Poker


Ce lundi soir, j'ai connu des sueurs froides. Et cela n'avait rien à voir avec le rafraichissement des températures ces jours derniers. Ces sueurs froides-là, avec les petite gouttes qui se mettent à perler sous les aisselles tandis que je suis assis devant mon écran d'ordinateur, elles sont bien rares et ne surviennent qu'en des moments particulièrement intenses à batailler d'arrache-pied. A vrai dire, je n'avais pas connu pareille sensation depuis bien longtemps. Il faut comprendre que l'enjeu était de taille à l'occasion des phases finales de la compétition par équipes organisée par Betclic Poker, puisque contrairement aux phases de qualifications jouées en mode tournoi, il s'agissait ici de se qualifier pour l'ultime jour de compétition via des duels acharnés contre les représentants des autres équipes.

Le duel, au poker, que l'on appelle communément Heads Up dans le milieu, est un format particulièrement éprouvant sur le plan psychique. Il faut en effet déployer son meilleur jeu, calibrant ses mises au plus juste, sans gamberger mentalement ni même flancher à aucun moment : il faut donc grignoter l'adversaire, le travailler au corps pour le faire vaciller et enfin porter l'estocade finale. Le fait que ces duels soient commentés en direct sur Twitch via la chaîne dédiée L'AquariumTV par les deux zigotos du poker que sont Benny et Yu, habitués à commenter les grands événements poker live, rendait la session du soir encore plus éprouvante, puisque lui conférant de facto des allures de soirée à enjeux.

Notre trio s'est facilement imposé dans la première série de duels, mais malheureusement notre seconde série s'est avérée plus chaotique, et nous avons perdu l'ultime duel décisif joué en mode match couperet de Coupe Davis, qui nous coûte la qualification. N'étant pas du genre narcissique et en capitaine pragmatique, j'avais délibérément choisi de demeurer sur le banc de touche et de confier la responsabilité de l'ultime duel à l'un de mes coéquipiers qui - je le pense - avait un peu plus de prédispositions pour ce format car y ayant déjà brillé par le passé. Las, il n'en fut rien. Peut-être bien que l'aspect mental primait sur la technique, au regard des enjeux si particuliers d'un ultime duel aux allures de match-couperet.

Les After Eight restent sur le carreau malgré un goal average positif

Toujours est-il qu'une fois la déception de l'élimination encaissée, il m'aura fallu du temps afin d'évacuer les sueurs froides et d'endiguer l'afflux d'adrénaline emmagasinée dans mon organisme à l'occasion de cette soirée éprouvante sur le plan mental. Cela a d'ailleurs pris davantage de temps que prévu, puisque je ne parvins pas à trouver le sommeil avant quelques heures, me morfondant dans mon lit en me repassant le film des coups clés vécus, que ce soit personnellement ou par procuration.

Via cette petite promotion sympathique vécue par équipes, Betclic Poker m'aura donc procuré le temps d'un soir des sueurs froides. Au sens propre du terme. Et même si au final, la déception fut de taille, il n'en demeure pas moins que j'adore vivre de telles sensations. Car avec un minimum de recul, je peux affirmer que l'expérience fut malgré tout jouissive, quand bien même je ne sois pas amené à devenir un membre des Betclic Heroes. Je suis né pour vibrer, c'est une certitude. Reste donc à dégoter prochainement d'autres challenges poker à la hauteur de mes attentes qui, en cet automne 2017, demeurent immenses.



samedi 4 novembre 2017

Le compétiteur absolu vs les touristes du mardi : big émotion à la big soirée PMU


Let's go
C'est à la force du poignet que je me suis hissé tout en haut du classement du challenge PMU Poker qui qualifiait une poignée de veinards pour la Big Soirée PMU de ce mardi 24 octobre 2017 au Parc des Princes, afin de faire honneur au partenariat unissant l'opérateur PMU et le Paris Saint-Germain. Le PMU est en effet depuis quelques années sponsor officiel du club du Paris Saint-Germain et organise de ce fait assez régulièrement des opérations et promotions spéciales trans-support en utilisant le PSG comme catalyseur d'émotions, et je pense à ce propos être LE joueur qui en a bénéficié le plus à ce jour (tout du moins via la filière poker). A mon actif, j'ai ainsi déjà pu obtenir par le passé : 

- la qualification pour trois PSG Poker Live au Parc des Princes, tournois de poker de gala m'ayant permis d'obtenir diverses récompenses, dont un maillot dédicacé du capitaine Thiago Silva, mais aussi le ticket d'entrée pour le tournoi en ligne spécial Equipe de France qui, une fois remporté, m'a propulsé jusqu'au Brésil afin d'aller assister à la Coupe du Monde de football.

- une bonne demi-douzaine de qualifications pour aller au Parc des Princes assister à des matches du PSG (dont la moitié en loges avec petits fours à profusion et champagne à volonté).

- la victoire de la PSG Poker Ligue édition 2015, championnat en ligne étalé sur une saison d'une trentaine de manches qui m'a fait décrocher un package pour les WSOP de Las Vegas (J'ai ainsi porté les couleurs du PSG à l'occasion du tournoi Monster Stack des WSOP dans l'anonymat le plus total, c'est assez dommage quand on y pense).

- la victoire du tournoi spécial Coupe de France édition 2016 à l'occasion de la Finale de la Coupe de France 2016 de football au Stade de France opposant Marseille au PSG (mon seul trophée live à ce jour) qui m'a permis au passage de gagner un package pour le tournoi de prestige WSOP-National de Cannes.

Rio De Janeiro. Las Vegas. Cannes. St-Denis. Le Parc des Princes. Que ce soit directement ou indirectement, le PSG m'a déjà emmené bien loin des sentiers battus grâce à ce partenariat avec le PMU. En ce mois d'octobre 2017, j'ai donc ajouté une ligne de plus à mon palmarès spécial PSG en me qualifiant pour cette Big Soirée PMU alors que seule une poignée d'élus pouvait y prétendre. Fort d'une telle moisson de promotions glanées vaille que vaille en dépit de l'adversité et de la variance propre au poker, je serais bon pour aller directement sonner à la direction du PSG afin de leur demander un contrat de sponsoring sui generis, d'autant que le PSG s'est lancé depuis un an dans une activité de diversification tous azimuts, notamment dans le e-gaming. D'ailleurs, en rédigeant ces lignes j'en viens à me demander si je ne devrais pas leur écrire pour leur formaliser une proposition originale qui tiendrait compte de tout ceci. En y réfléchissant bien, il y aurait de quoi faire.


Table de poker géante
Mais revenons à notre Big Soirée. Le PMU n'y allant pas avec le dos de la cuiller, avait ainsi décidé de faire les choses en grand (au sens propre comme au sens figuré) à l'occasion de cette soirée destinée à honorer son partenariat l'unissant au club de la capitale. Les animations proposées étaient aussi au format Géant XXXL, et il faut avouer que tout ceci avait plutôt fière allure, d'un point de vue visuel. De ce côté-là, rien à redire. La table de poker haut perchée donnerait presque le vertige tellement elle était géante. Le plateau des petits chevaux (clin d'oeil aux turfistes) était lui aussi géant. Il n'y a pas à dire, le nom de BIG SOIREE pour un tel événement n'était pas usurpé, à défaut d'être original.

Petits chevaux géants
Outre la poignée de qualifiés via la branche poker dont j'ai eu la chance de faire partie, quelques autres convives ont pu obtenir leur invitation pour la soirée via les paris sportifs et les paris hippiques, tandis que les derniers chanceux ont décroché leur sésame via tirage au sort sur les réseaux sociaux. Mais le gros des troupes était ailleurs puisque tout ce petit monde ne représentait de ce que j'ai pu en voir que moins d'un quart des convives.

Les joueurs du PSG s'amusent. Et nous aussi.
Outres les hôtesses et membres du staff PMU, les autres convives invités à se joindre à la fête étaient donc :
- des youtubeurs et autres starlettes des réseaux sociaux jouissant d'une certaine notoriété
- le cercle très fermé des plus gros parieurs hippiques du PMU qui sont bichonnés, choyés et babysittés par les équipes du PMU (j'ai notamment reconnu quelques têtes croisées de parieurs professionnels déjà invités au Brésil)
- quelques individus triés sur le volet parmi les partenaires commerciaux importants du PMU, notamment dans la branche hippique
- le contingent de joueurs de poker professionnels du PMU (le talentueux Erwann Pecheux, le charismatique Yohann Guilbert et la souriante Sarah Herzali) avait également répondu présent afin de participer à cette belle et grande fête
- les maitres de cérémonie n'étaient autre que cinq joueurs du PSG : Marquinhos, Lucas Moura, Kevin Trapp, Presnel Kimpembe, et Thomas Meunier, qui ont d'ailleurs fait preuve de disponibilité, de sourires et de bonne humeur au cours de la soirée.

Ceci dit, une telle fête ne serait rien sans sa caisse de résonance habituelle : les médias ! La presse spécialisée était elle aussi conviée à la fête : quelques journalistes poker, paris, et people étaient donc de la partie, tandis qu'au niveau des médias TV, j'ai notamment reconnu les caméras de l'Equipe TV et de Canal Plus (via le Canal Football Club). Ca fait quand même du beau monde, tout ça. Mais le compte n'y est pas car le PMU avait décidé d'envoyer à la soirée une bonne partie de son staff qui trime habituellement dans les bureaux parisiens du 15e arrondissement. Un contingent de collaborateurs destiné à bichonner le cercle des parieurs baleines, mais dont la présence était aussi légitimée par le besoin de renforcer l'étroitesse des liens tissés avec divers partenaires commerciaux. Sans oublier l'obligation de vérifier que tout se passait bien au niveau du déroulement de la soirée, quitte à devoir tester à leur corps défendant la qualité des petits fours proposés aux convives. Qu'ils soient rassurés sur ce dernier point, la qualité des petits fours du Parc des Princes demeure une constante année après année.


Un fête PMU avec petits fours, champagne et stars du ballon rond, c'est bien en soi. Mais toute trace de compétition et de ludicité n'avait pas disparu de la Big Soirée. Car il y avait en guise de fil rouge un Big Challenge à disputer par équipes avec au final des lots sympathiques à gagner, et en tant qu'invités qualifiés, nous avions d'office le droit de participer à ce Big Challenge, chacune des cinq équipes en lice étant menée par l'un des joueurs du PSG. Le hasard nous a attribué Lucas Moura en guise de capitaine de notre équipe bleue. Tandis que les autres joueurs du PSG se sont pris au jeu en prenant un minimum sous leur aile leurs coéquipiers anonymes, Lucas Moura - qui n'a visiblement pas la fibre compétitive et l'esprit d'équipe (ou bien qui a la tête ailleurs en ces temps compliqués pour lui au sein du PSG) - m'a négativement surpris en délaissant complètement ses coéquipiers d'un soir porteurs du brassard bleu et en papillonnant au hasard des sollicitations. Moi qui suis un compétiteur ultime et qui joue toujours pour gagner avec une énergie rare qui confine parfois à l'acharnement, j'y ai vu une insupportable forme de nonchalance qui est probablement intrinsèque à l'âme du joueur. Quand j'ai vu sur les réseaux sociaux quelques heures plus tard le même Lucas Moura dire face caméra qu'il est un compétiteur naturel et qu'avec ses amis il veut toujours tout gagner depuis tout petit, j'ai hésité entre faire une moue dubitative ou laisser échapper un sourire narquois. Bien que plutôt talentueux balle au pied, lorsque ce joueur quittera le PSG un jour, je ne le pleurerai pas.

Le terrain géant de Snook-Ball
Afin de tenter de porter notre équipe bleue vers les sommets, mon invité - un cousin passionné du PSG aussi à l'aise au football qu'au billard - et moi-même avons été désignés pour disputer un jeu très excitant de snook-ball (une sorte de billard géant avec ballons de football), avec des règles calquées sur celles du snooker. J'ai brillé comme jamais, alors-même que je m'étais cassé un orteil quelques jours auparavant. Mais la rage de vaincre et l'envie ultime de gagner qui m'anime m'ont fait m'appliquer au mieux, et mes plats du pied ont fait mouche plus souvent qu'à leur tour. Tandis que je faisais feu de tout bois en rentrant à moi seul presque tous les ballons dans les trous, nos adversaires aux pieds carrés n'en avaient rentré dans le même temps qu'un seul. Il ne restait plus à mon invité qu'à conclure tranquillement en faisant rentrer la balle noire déjà idéalement placée par mes soins dans un angle à quelques centimètres de son trou pour remporter la partie en un temps record, assurant à notre équipe bleue un maximum de points. Thomas Meunier et Presnel Kimpembe sont alors arrivés sur notre stand, en tant que simple spectateurs. A mon grand dam et au mépris de ma consigne expresse, mon cousin a voulu jouer les kékés en faisant parler sa technique de footballeur éclairé, en décochant une superbe frappe... cinq fois trop puissante au regard de ce qu'il était nécessaire : il a ainsi propulsé simultanément le ballon noir final et le ballon blanc dans le trou, et nous fûmes de ce fait aussitôt déclarés perdants. Je lui avais pourtant intimé de ne prendre aucun risque, à ce tocard. D'autant que nous avions encore plusieurs tentatives pour y parvenir ! Petite cause, grande conséquence, au classement général final, cette défaite nous plombe et nous empêche de décrocher la victoire.  Car par curiosité, un peu plus tard dans la soirée, je suis allé regarder le décompte des points qui figurait sur la petite fiche du speaker du Parc des Princes, également convié à la fête dans un rôle d'animateur : la victoire au Snook-Ball nous aurait bel et bien fait remporter le classement général ! Même s'il n'y a pas de perdants à proprement parler puisque nous ne sommes pas repartis les mains vides, nos lots finaux ont été bien moindres que ce qu'ils auraient dû... J'ai fulminé.


Pour un gagneur absolu tel que moi qui ne jure que par le mot "victoire", ce regrettable épisode constitue un terrible affront, et j'en ai voulu à mon cousin d'avoir fait preuve de cette coupable vanité devant les deux joueurs du PSG, alors que la victoire nous tendait ouvertement les bras. Aux innocents les mains pleines. Ce dernier gagnera un peu plus tard une superbe montre Seiko estampillée PMU à l'animation vidéo spéciale dédiée aux courses hippiques. Certains sont nés pour avoir de la chance. D'autres doivent cravacher pour parvenir au succès. Avec ou sans casaque.

Cette grosse désillusion au Snook-ball n'occultera pas le fait que la soirée fût particulièrement réjouissante malgré tout, les petits fours étant de qualité. La cohorte de collaborateurs du PMU ainsi que tous les invités sur place ont dû être unanimes à ce propos. Et puis j'ai malgré tout connu mon moment de gloire, puisque j'ai particulièrement brillé au Baby-Foot Géant disputé à 11 contre 11 : nous avons gagné l'ensemble des sessions disputées, grâce aux buts que je n'ai cessé d'enquiller en mode enfileur de perles, ayant eu la bonne idée de me coller au poste stratégique d'avant-centre. Le préposé au comptage des buts (un membre du staff PMU) était effaré devant pareil carnage industriel. J'étais d'ailleurs tellement appliqué que j'en ai transpiré sous les aisselles. Manque de pot, cette animation-là ne rapportait pas de points pour le Big Challenge. Mais le jeu en valait la chandelle sur le plan émotionnel, puisque j'ai eu droit à une mini-ovation de mes coéquipiers. Les caméras du Canal Football Club de Canal Plus m'ont d'ailleurs filmé au baby foot en train de mettre sa pâtée à Lucas Moura et à son équipe de baby-foot, mais dans le commentaire en voix off, le journaliste taquin annonce aux téléspectateurs toujours avides de belles histoires que Lucas Moura avait brillé au baby foot à l'occasion de cette fiesta organisée par un sponsor du PSG. Hummm, s'ils savaient la vérité... Enfin, bref.


Equipe Bleue
J'étais fait pour être une bête de compétition. La Big Soirée PMU en est une illustration criante. Comme le dirait Renaud Hantson dans la chanson "Géant" : Certains sont nés tout petits petits pour le rester toute une vie ; d'autres sont nés pour des destinées qui font rêver la race humaine. En faisant partie de la caste des tout petits petits, je suis assurément passé à côte de ma vocation. Lucas Moura aussi, a raté la sienne, de vocation, mais dans le sens inverse, manifestement. Enfin, c'est la vie. Il faut croire que je suis fait pour briller uniquement dans l'ombre. Mais je suis MOI. Et c'est bien là l'essentiel.