Translate

lundi 23 décembre 2019

Un challenge Razz qui traîne en longueur...

Lorsqu'en mai de cette année j'ai initié mon challenge en Razz - cette variante du Stud poker où il faut obtenir la main la plus basse possible à l'aide de 5 de ses 7 cartes privatives, je n'imaginais pas qu'il me faille autant de temps pour le mener à bien... car il commence à trainer dangereusement en longueur, ce défi personnel que je m'étais fixé.

Le Razz, une variante peu connue du grand public
A vrai dire, mon volume de jeu aux tables de poker en ligne a été maigrichon ces temps derniers et le Razz a été provisoirement relégué en arrière-plan. De ce fait, il n'est toujours pas terminé alors qu'un semestre entier s'est écoulé. Mais je ne suis pas homme à jeter l'éponge en cours de route sans raison valable, aussi je le terminerai, ce challenge. Dieu merci, je n'en ai pas encore razz-le-bol ! J'affectionne toutes les variantes poker, et celle-ci figure en bonne place dans mon panthéon des disciplines poker que j'estime le plus. Le hic, c'est que l'offre et la demande en la matière font que la variante demeure encore très peu pratiquée dans l'hexagone.

Pour le moment, mon ROI (Retour sur Investissement) est certes positif, mais dans des proportions bien moindres que ce que je m'étais fixé comme objectif de départ. Ceci étant, il me reste encore pas mal de tournois à disputer avant d'avoir complété mon échantillon et d'enfin disposer de statistiques parlantes. D'ici la fin de l'hiver, le challenge Razz sera donc mené à bien... et à partir du printemps, je m'en trouverai un autre. Les variantes dites "exotiques" ont ceci de bon qu'elles permettent de sortir de la routine du poker, et avec le temps qui passe, elles constituent un excellent vaccin contre la monotonie du Texas Hold'em. Rendez-vous ici dans quelques semaines pour la fin et la synthèse du challenge Razz, donc !

vendredi 20 décembre 2019

Maudits tickets, tickets maudits

Graines de champion ?
Accumuler des tickets de tournoi, tels un hamster en cage qui dissimule frénétiquement ses graines sous son duvet en prévision de la disette hivernale, telle est l'activité à laquelle je m'adonne inconsciemment depuis mes débuts au poker, sachant que l'utilisation desdits tickets survient le plus souvent extrêmement tardivement, lorsque leur date de péremption approche dangereusement. Pourtant, idéalement, le déstockage devrait se faire au fil de l'eau, mais il y a toujours une raison qui m'incite à reporter à "demain" l'utilisation des tickets ainsi amassés.

Cette fin d'année - très calme s'agissant de mes activités poker - constitue pour moi la bonne occasion d'écouler méthodiquement mon stock de tickets et autres bonus encore disponibles sur mes divers comptes poker. Mais cette activité a indubitablement un petit effet pervers, puisque je ressens dans des moments pareils une petite pression, s'agissant de tickets dont la valeur nominale oscille tout de même entre 5 et 100 euros.

La perte d'un gros ticket sur un bad beat ou un coin flip perdu peut alors impacter négativement mon mental du moment, ce qui en principe ne devrait pourtant jamais être le cas dès lors que l'on cherche à jouer le plus efficacement possible au poker. Dans des moments pareils, je les maudis plus souvent que de raisons, ces fichus tickets ! Si longs à amasser au gré des tournois communautaires et autres promotions spéciales, et pourtant si faciles à dilapider en un clic, sur un simple coup du sort. Mon retour sur investissement s'agissant des tickets n'est pas toujours positif, mais ainsi va la vie : l'échantillonnage de tournois joués avec tickets est parfois trop restreint pour que la variance amortisse le choc. Et il faut alors passer à autre chose, non sans parfois maugréer intérieurement le temps d'évacuer la frustration de la non-conversion en cash du ticket perdu.

Qu'ils soient bénis ou qu'ils soient maudits, mes tickets sont en train d'être joués sur les tables ces jours-ci. Ca me permettra d'amorcer l'année 2020 plus sereinement, sans avoir à me soucier d'hypothétiques dates d'expiration comme cela peut parfois être le cas. Une année qui se termine constitue souvent le bon moment pour prendre des bonnes résolutions, mais encore faut-il que les résolutions en question puissent résister à l'érosion du quotidien. Comme à chaque fois, je me répète que je vais arrêter de les thésauriser bêtement, ces maudits tickets ; l'année prochaine si tout va bien... ou alors la suivante. Mais les malédictions sont difficiles à lever et les mauvaises habitudes ont la dent dure, et il faut un charme puissant pour les dissiper. Alors on répète la formule magique, on mouline un peu les bras et on agite la baguette flambant neuve. Abracadabra !

 

dimanche 1 décembre 2019

Rêveries automnales (2/2) : Vegas sans les cartes !

En l'espace de 72 heures à peine, dans la froideur et l'humidité automnale des nuits franciliennes, j'ai rêvé deux fois d'affilée de Las Vegas. Si dans mon premier songe, déjà narré ici-même tout récemment, je me qualifiais par internet deux fois d'affilée pour m'y rendre afin d'aller y disputer deux épreuves des championnats du monde de poker, dans le second songe, je foulais bel et bien le tarmac brûlant du Nevada dès le début de mon rêve, mais me retrouvais empêtré dans un bien déplaisant imbroglio hôtelier, le rêve prenant par bien des aspects une forme cauchemardesque. Un rêve déplaisant, donc. Sans cartes en main. Mais soumis aux aléas d'un voyage mouvementé.

En effet, dans cette seconde rêverie automnale, je débarquais à l'aéroport de Las Vegas un peu les mains dans les poches, sans avoir pris le soin de vérifier le standing de mon hôtel, tant et si bien qu'une fois parvenu devant l'entrée de cet établissement inconnu, les choses se passaient mal. Tout d'abord le réceptionniste ne parvenait pas à retrouver la localisation de ma chambre et me demandait de patienter dans le hall le temps qu'il se renseigne sur le mystère de cette chambre disparue : il me donnait bien une clef de chambre, en me demandant d'essayer de trouver ladite chambre par moi-même... mais pas moyen de la localiser dans le labyrinthe du gigantesque hôtel-casino. Du coup, après avoir déambulé en vain pendant des heures dans les différents halls et couloirs, je retournais à la réception demander de l'aide et l'on m'indiquait alors un cagibi réservé aux siestes du personnel de l'hôtel, faute de mieux.

Par la suite, une fois installé et reposé, je me rendais compte que l'heure limite pour m'enregistrer au tournoi de poker auquel je venais participer était dépassé. Plus de late reg possible ! La rage au ventre, je me vengeais alors sur les diverses machines à sous et autres jeux vidéo d'arcade à disposition dans l'établissement, afin de passer le temps en attendant mon vol retour pour Paris, prévu pour le surlendemain.

Rêver de Vegas... toute une histoire !
Certes, mes rêve ne se réalisent absolument jamais (pratique lorsque je fais un cauchemar crédible, puisque je sais par avance que je n'ai en principe rien à craindre...). Mais tout de même !! Mon inconscient veut probablement me dire quelque chose par ce biais onirique... Reste à savoir quoi. Je demeure dubitatif quant aux interprétations possibles. Mais c'est aussi le charme des rêves. Le plus souvent, le mystère et le brouillard demeurent impénétrables. On ne trouve pas toujours la clef des songes (ni la chambre). Quoi qu'il en soit, en attendant, ma vie continue. Avec ou sans rêves. Avec ou sans Vegas. Avec ou sans cartes.