Ce samedi 7 novembre au matin, à la faveur d'une météo particulièrement clémente, je suis allé m'entraîner à l'exercice de la Golden Barre dans le même parc que précédemment. Car demain dimanche je me rends à Marseille afin d'y disputer au Stade Vélodrome l'épreuve de vérité... à savoir tenter de toucher la barre transversale en marge du match de football opposant l'Olympique de Marseille à l'OGC Nice. Et je n'aurai droit qu'à deux petites tentatives. Pourtant, j'aurais pu choisir de faire l'impasse sur cet entraînement et me rendre à la Grande Halle de la Villette afin d'y disputer la première journée du tournoi de qualification pour le WIPT. J'ai longtemps hésité, car c'était l'occasion de manier du jeton de poker sans pression aucune. Mais le soleil du matin et l'envie de débarquer au vélodrome en étant affûté et entraîné à l'exercice de la golden barre m'a fait trancher en faveur d'une séance d'entraînement matinale.
blessure musculaire à H-24 : quelle tuile ! |
Mal m'en a pris. A peine après avoir enfilé mes crampons, je me suis blessé dès ma toute première frappe, pourtant anodine et toute en retenue puisque j'attendais que les muscles s'échauffent avant débuter la séance à proprement parler. Me voilà avec un début d'élongation (ou un point de contracture musculaire). Une fois la douleur apparue, il m'a été tout bonnement impossible de déclencher une frappe sans aussitôt ressentir une atroce souffrance à la cuisse juste après l'impact avec le ballon. Sachant cela, je n'ai pas voulu forcer, puisqu'en un peu plus de 24h de récupération et après application d'un baume, il est possible que j'aie récupéré suffisamment pour pouvoir déclencher deux tirs au vélodrome sans me tordre de douleur sur la pelouse. On verra bien le moment venu. Mais il est possible que je doive serrer les dents. En attendant, je me suis tout de même un peu exercé à tirer du pied gauche, pour le cas où la douleur rendrait toute tentative impossible avec mon pied droit. Et puis j'ai trottiné un peu avec mes crampons sur la pelouse du parc.
Mes crampons étaient à la cave depuis de nombreuses années avant que
j'aille les dépoussiérer en vue de cette aventure de la golden barre : n'étant absolument pas à l'aise balle au pied d'une manière générale, et encore moins ambidextre, il va sans dire que mon exercice d'entraînement a été calamiteux. Si d'aventure je suis contraint de tirer du pied gauche, j'estime mes chances de toucher la barre de l'ordre de 1%. Pas plus. Mais je conserve espoir malgré tout : à l'instar du poker, le jeu de la golden barre est un exercice tellement aléatoire qu'une simple prière pour suffire à décrocher la timbale. Réponse dans quelques heures à peine.
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