Translate

samedi 29 décembre 2018

Challenge automnal Omaha hi-lo : le début de la fin

Mon challenge automnal consacré au Omaha hi-lo approche doucement de la fin. Non sans mal, car effectuer une centaine de tournois en un laps de temps limité n'est pas chose facile, sachant que l'offre sur ce type de tournois est famélique et qu'il m'est impossible de faire plus d'une dizaine de tournois de PLO8 par semaine.

Par ailleurs, bien que le challenge ne soit pas encore terminé, je peux d'ores et déjà affirmer que ma motivation aura été chancelante tout du long : je n'ai toujours pas gagné un seul de ces fichus tournois qui réunissent en moyenne à peine plus de cinquante joueurs, alors-même qu'en termes de volume j'en suis déjà aux trois quarts du chemin. Du coup, non seulement le plaisir éprouvé jusqu'ici est famélique, mais de surcroît mon ROI demeure à ce stade légèrement négatif, ce qui est vraiment anormal. Et dire que juste avant le début du challenge j'enchaînais les tables finales et les places payées sur ces tournois de Omaha hi-lo !

à bout portant et par surprise... une situation pourtant idéale, en principe.
Quel camouflet, à ce stade ! J'avais prévu de pondre un petit mode d'emploi du Omaha hi-lo sur le forum du Club Poker dans la rubrique dédiée (du fait du très faible nombre d'articles techniques sur cette discipline disponibles sur la toile). Au regard de ces résultats provisoires plus que médiocres, je pense n'avoir aucune espèce de légitimité à le faire, du coup. Je me sens aussi gêné que cet olibrius dans Pulp Fiction, qui débarque soudainement des toilettes et qui vide son chargeur à bout portant sur les deux héros (J. Travolta et Samuel L. Jackson) qui sont totalement pris au dépourvu, sans pourtant qu'une seule balle ne parvienne à les toucher. C'est gênant. Heureusement, contrairement au vilain, il me reste encore quelques cartouches à tirer. Mais il va me falloir faire mouche, et vite. Résultat final fin janvier si tout va bien...


mercredi 26 décembre 2018

Tant à faire, tant à redire, tant à raconter...

Je suis un Sisyphe des temps modernes (et ludiques)
L'année 2018 touche à sa fin. Et le feu sacré qui m'anime depuis six longues (et belles) années demeure intact, en dépit du vent qui souffle fort et du combustible qui parfois se fait rare. Toujours est-il que me suis habitué à maintenir une cadence plus ou moins régulière d'articles et autres comptes-rendus au fur et à mesure de ma progression dans l'univers impitoyable du poker sans pour autant m'astreindre à la régularité du métronome, cette habitude plus au moins hebdomadaire relevant bien plus souvent de la partie de plaisir qu'autre chose. A bien y réfléchir, cet équilibre sans cesse renouvelé constitue un petit miracle ! J'entends bien perpétuer cette bonne habitude le plus longtemps possible. J'ai coutume de dire que le poker est un jeu d'opportunités sans cesse renouvelées, et tel un Sisyphe des temps modernes je poursuis inlassablement ma conquête du poker sans flancher, recommençant encore et encore mes sessions et mes parties, plaisante routine, jusqu'à tromper la mort elle-même. Ou jusqu'à obtenir un retentissant succès, un jour, peut-être. Il me reste tant à faire !

Mon immersion dans le monde du poker n'est toutefois pas nombriliste, et je vois tant de choses qui clochent, tant de petites anomalies dans ce microcosme, que je trouve toujours à redire pour peu que je veuille bien m'en donner la peine. La procrastination est ma meilleure ennemie : je ne compte plus le nombre de réflexions que je n'ai pas couchées par écrit jusqu'à la fin, la faute à des exigences probablement trop élevées en matière éditoriale au regard d'un sujet (le jeu en général et le poker en particulier) pourtant si superficiel en soi. J'en suis au total à une vingtaine d'articles commencés mais jamais publiés. Certains seront terminés un jour et publiés ici-même. D'autres erreront à jamais dans les limbes, éternels brouillons. Il n'en demeure pas moins que j'ai malgré tout l'esprit taquin et la critique facile, et que pour ces raisons ma plume redevient parfois inexplicablement féconde. J'ai tant à à dire et à redire !

Quoi qu'il en soit, j'aimerais que 2019 soit pour moi une année riche en événements. En la matière, les arbitrages finaux sont rendus par le Dieu du Poker, et ce dernier étant facétieux, difficile de prédire de quoi demain sera fait sur le plan de mes résultats poker. Mais comme d'habitude, il y aura un ou deux bonbons sucrés à se mettre sous la dent, c'est une certitude. J'aime la compétition. J'aime me mesurer aux autres à travers ce jeu à vocation universelle. Le poker constitue un excellent étalon pour celui qui a l'esprit à la fois ludique et compétiteur. Pour toutes ces raisons, mes aventures sont donc loin d'être terminées. Il me reste tant à raconter !


mercredi 19 décembre 2018

Pétage de plombs - sabotage de session - ordinateur endommagé !

Il fut un temps désormais lointain - 2014 à 2016 - où mon ordinateur effectuait un reboot sauvage (parfois deux ou trois) de type écran bleu à chacune de mes sessions poker. C'était particulièrement pénible, cela a duré deux ans, et à la longue, j'y ai laissé pas mal de plumes, ayant perdu aux tables un nombre incalculable de jetons du fait de ces déconnexions intempestives quasi-quotidiennes. Mais j'avais fini par m'en accommoder, bon gré mal gré. Puis, un beau jour, un joueur charitable féru d'informatique avec lequel je m'entendais bien aux tables m'a dépanné a distance et j'ai enfin pu mettre à jour le pilote défectueux qui faisait planter ma carte graphique quasi quotidiennement. Depuis lors, mon ordinateur a globalement fait preuve de stabilité, de même que ma connexion internet, et ces dysfonctionnements intempestifs n'étaient plus qu'un lointain souvenir. Las ! Ce soir, j'ai replongé dans l'horreur...

Il suffit parfois d'une goutte d'eau pour que le vase déborde. Ce mercredi 19 décembre 2018, sur les coups de 21h et alors que j'étais déjà inscrit à la moitié des tournois que je m'étais assignés pour la soirée, les plombs ont sauté à mon domicile. N'étant pas électricien, difficile d'expliquer les raisons de ce dysfonctionnement : court-circuit ou pic de consommation mal géré par mon tableau électrique ? Mystère. Je pencherais pour un ballon d'eau chaude endommagé, mis à rude épreuve par l'eau particulièrement calcaire à mon domicile par rapport à la moyenne nationale. Je verrai bien de quoi il en retourne dans les jours et semaines à venir si d'aventure le phénomène se reproduit.

Toujours est-il qu'il m'a fallu rétablir le courant sur le tableau électrique, rallumer l'ordinateur, attendre que mon boitier internet redémarre, rouvrir mes 4 logiciels de poker en ligne programmés pour la soirée (Winamax, PMU, PokerStar et Unibet), cliquer sur les tables où je figurais en statut "absent", sans oublier de relancer mon logiciel de suivi statistique Xeester. Ca n'a pas l'air bien compliqué. En pratique, c'est un processus assez pénible, qui prend habituellement une dizaine de minutes avant que la situation ne soit effectivement normalisée. Cela demande également quelques ressources mentales, avec les pop-ups des fenêtres tandis que l'on essaye de poursuivre le processus de normalisation avec les autres logiciels qui moulinent.

Manque de bol : au moment où les plombs ont sauté ce soir, j'étais déjà engagé post-flop mathématiquement dans mon tournoi le plus important du soir... avec une main hyper-solide et une forte possibilité de culbute ; malheureusement, à la reconnexion mon tapis avait fondu comme neige au soleil. Conséquence directe : cela a entraîné une élimination prématurée de ce tournoi dans les minutes qui ont suivi. De quoi m'irriter quelque peu. Mais ce ne sont que quelques euros de perdus, donc pas de quoi fouetter un chat au final.

Les joies du bug graphique tandis que le stack de jetons fond
Mais le pire restait à venir : ce soir, même après une ou deux heures à m'escrimer sur mon ordinateur, rien ne fut possible s'agissant de normaliser ma session de jeu. Peut-être est-ce dû au fait que la coupure de courant ait eu lieu alors qu'une mise à jour de mon antivirus était lancée. J'ai dû redémarrer à de multiples reprises mon ordinateur, Xeester faisant mouliner mon PC. J'ai également loupé l'inscription à certains des tournois que j'avais prévus de disputer (tournois communautaires avec dotation additionnelle particulièrement EV+ à jouer). Et sur les tables qui étaient actives, je suis resté en mode absent à diverses reprises pendant les deux heures de turbulences, mes jetons étant grignotés de toutes parts. Ma carte graphique a donné d'inquiétants signes de dysfonctionnements graves, avec des maelstroms de couleurs parasites sur mon écran provoquant gênes visuelles à répétition et freezes divers. Bien entendu, dans de telles conditions, poursuivre mes tournois en cours comme si de rien n'était relevait de la gageure, et tout s'est terminé pour moi de façon prématurée. Je me suis vu contraint de passer cette soirée en pertes et profits. Mais je n'ai pas pété mes plombs. Je suis demeuré relativement calme et maître de mes émotions. Déçu, certes. Mais relativement lucide. Shit happens, comme disent nos amis anglo-saxons.

En rédigeant cet article, j'ai de nouveau connu un bug d'affichage, ce qui me laisse augurer que mon ordinateur est potentiellement endommagé au niveau de la carte graphique, du pilote de cette dernière ou bien alors au niveau de la carte-mère. A moins que ce ne soit un virus (ce qui serait un moindre mal). Je vais faire un peu le ménage dans l'ordinateur, mettre à jour mes pilotes et réinstaller Xeester, on verra bien si cela suffit à effacer ce cauchemar du soir. Quoi qu'il en soit, il est temps que l'année 2018 se termine : elle m'aura globalement apporté plus de bas que de hauts, et sur le plan poker l'année aura été plutôt médiocre là-encore. Mais étant optimiste de nature, je reste convaincu que le meilleur reste à venir alors face à l'aléa ma frustration est vite évacuée : je ne pète jamais vraiment les plombs. Qu'on se le dise.




samedi 15 décembre 2018

Un Package Winamax en poche grâce au Club Poker !

Pondre un blog poker et l'entretenir de façon régulière, objective et transparente constitue un exercice plus délicat qu'il n'y parait sur le long terme, certains moment étant meilleurs et sensiblement plus intenses que d'autres. Il y a des moments où cela ronronne un peu, avouons-le. Et puis il y a des moments où tout s'accélère soudainement, à la faveur d'une inspiration plus féconde que d'accoutumée ou bien encore au gré des apparitions de Dame Chance.

Ce jeudi 13 décembre 2018, j'ai donc eu la chance de remporter la super finale du Snowball Championship sur Winamax, un championnat organisé en partenariat avec le Club Poker. Par le passé, le Club Poker m'avait déjà permis de remporter deux packages équivalents, mais en équipes. Cette fois-ci le mérite - si tant est que l'on puisse parler de mérite au poker - me revient à moi seul.

Vive le vent d'hiver...

Cette super finale constituait l'épilogue d'un championnat au long cours de 10 manches démarré début octobre ayant réuni plus de 200 joueurs au total. En tant que vainqueur de l'une de ces 10 manches du championnat, j'ai pu débuter la super finale avec davantage de jetons que la moyenne des 31 qualifiés. De quoi me donner pas mal d'espoirs d'entrée de jeu, sachant que la dotation était assez alléchante.

Auteur d'un départ prudent, je suis resté toutefois une bonne partie du temps au milieu du peloton, et ce n'est que dans le dernier tiers du tournoi que je me suis retrouvé propulsé dans le trio de tête, élément tout à fait fondamental en vue de la dernière ligne droite sachant qu'il y avait à pourvoir deux packages live d'une valeur de 800 euros pour les deux premiers, tandis que le troisième était récompensé d'un droit d'entrée pour un tournoi live de 500 euros. Le quatrième repartait avec quant à lui un ticket online d'une valeur de 125 euros, tandis que le cinquième se contentait d'un ticket online de 100 euros. Cela faisait donc de sacrés paliers, surtout entre la 3e et la 4e place. Ensuite, les autres lots allaient bien évidemment decrescendo selon le classement obtenu au cours de ce tournoi.

Du fait de ces paliers substantiels, le fait de parvenir en table finale avec un matelas de jetons assez confortable m'aura permis d'entretenir une dynamique offensive propice à la constitution d'un petit trésor de guerre très profitable dans la dernière ligne droite alors que nous n'étions plus que quatre joueurs. Je n'ai jamais quitté le duo de tête. Mieux encore : à partir du moment où j'ai pris la tête du tournoi, je l'ai conservée tout du long. J'ai indubitablement su profiter de la dynamique de jeu, en refusant de payer les tapis adverses autrement qu'avec des mains archi solides, car il m'aura suffi de prélever en douceur ma dîme de cheap leader pour que les écarts se creusent inexorablement avec les autres joueurs présents en table finale. Si l'on ajoute à cela une chance insolente et notamment une fréquence tout à fait inhabituelle de paires d'as au cours de la dernière heure et demi de jeu digne d'un Hicham Hilmi des grands jours lorsqu'il sévissait en live à l'aide de croupiers complaisants, la victoire finale ne pouvait que difficilement m'échapper.

Hop là ! Une victoire qui compte.
Cela faisait un petit bout de temps que je n'avais pas remporté de package, et celui-ci fait du bien au moral. Reste maintenant à attendre le programme des tournois live de Winamax pour l'année 2019, puisqu'il se murmure qu'à la faveur du partage des liquidités online entre joueurs français, espagnols et portugais survenu ces derniers mois, la prochaine étape live de Winamax au printemps devrait se disputer en Espagne ou au Portugal. Inutile de préciser que la perspective de pouvoir jouer en t-shirt ou en polo prochainement m'enchante, d'autant qu'elle dissipera sans peine les engelures contractées lors du HipPoker Tour de Vincennes organisé par le PMU le mois dernier ! Et puis je suis polyglotte, pardi. Alors la perspective de pouvoir jouer au poker en parlant espagnol ou portugais aux croupiers m'émoustille au plus haut point !

Barcelone ou Estoril ? On verra bien. Quoi qu'il en soit, je dis merci au Club Poker. Et merci également à Winamax.

Gracias. Obrigado.




jeudi 13 décembre 2018

L'esprit embrumé

De temps à autre, il m'arrive de faire une micro-sieste de quelques minutes (15 à 30 tout au plus) avant de débuter ma session du soir. Avec l'expérience, j'ai pu constater que le recours à ce reboot cérébral n'avait pas d'incidence négative sur mes performances aux tables de poker. Néanmoins, lorsque c'est le cas, je veille à bien faire en sorte de commencer ma session en mode piano sans prise de risque d'aucune sorte pendant la première heure de jeu, histoire de ne pas être amené à prendre des décisions cruciales quant au déroulement de mes tournois alors que mon cerveau n'est pas encore parfaitement fonctionnel. Car inévitablement, j'ai alors l'esprit légèrement embrumé pendant quelques minutes. Il s'agit toutefois d'un investissement qui peut s'avérer profitable dans certains cas. Car avec un peu de chance, ces instants de repos que je me suis accordés en prémisse de soirée auront pour effet potentiel d'accroitre mon endurance et mon degré de vigilance en toute fin de session, si tant est que je parvienne à être encore en course dans un ou deux tournois avec quelques belles récompenses en ligne de mire.

Photo : Marine Cessat-Bléger
Toutefois, il est des cas où la sieste en préambule de session poker peut s'avérer source de confusion durable, de nature à déliter complètement ma session à venir. Ce cas de figure survient lorsque la sieste quitte le statut de "micro" pour atteindre le stade de "macro" et dépasse l'heure complète de sommeil. A ce moment-là, le cerveau est substantiellement impacté par Morphée, et le fait d'avoir atteint le stade du sommeil profond devient alors un handicap débilitant pour plusieurs heures. C'est bien simple, dans ces moments-là, mon cerveau est durablement embrumé. Se lancer dans une session poker devient alors un exercice mental difficile. L'expérience m'a là encore permis de vérifier à diverses reprises que les sessions poker faisant suite à une trop longue sieste sont inévitablement émaillées d'erreurs imputables à un effet de décalage horaire express. Je me suis ainsi senti à diverses reprises aussi confortable que le bûcheron qui réalise qu'il coupe la branche sur laquelle il est assis. La chute s'avère alors presque toujours douloureuse, surtout si l'arbre est de grande taille.

Ce mercredi 12 décembre, me sentant plus fourbu qu'à mon habitude car légèrement souffrant et ayant par ailleurs très peu dormi la veille, j'avais décidé de m'accorder une micro-sieste en fin d'après-midi... sauf que ladite sieste aura été d'une durée supérieure à deux heures !! Et le réveil sur les coups de 20h a été particulièrement pénible, car j'étais entré dans une phase de sommeil profond : un vrai sommeil de plomb dont je ne me suis que difficilement extirpé. J'ai immédiatement senti que mon cerveau serait embrumé pour une bonne partie de la session poker : dans de telles conditions, vouloir transformer le plomb en or aux tables de poker relevait de la gageure. Le simple fait de lancer ma session a nécessité un effort de volonté inhabituel, mais puisque le mercredi est traditionnellement une soirée avec pas mal de petits tournois sympathiques intéressants à jouer, je m'y suis quand même résolu, en allégeant toutefois sensiblement mon programme habituel. Cela m'a permis de jouer d'un oeil distrait, presque vitreux, sans trop d'enjeux, tandis que je suivais en fil rouge un match de football avec la même alacrité qu'une vache regardant passer les TGV.

Jouer au poker en ayant l'esprit embrumé constitue définitivement une mauvaise idée, et ce mercredi, ma prise de plaisir aux tables des tournois que j'ai disputés aura été minimaliste. La session ne s'est pas vraiment mal passée : elle a juste été moyenne et quelconque, sans éclat ni relief. Et ce jeudi matin, peu après mon réveil, tandis que je marchais dans la froideur hivernale et que je regagnais enfin la pleine possession de mes moyens, j'ai songé à tous ces joueurs de poker professionnels qui arpentent les quatre coins de la planète afin d'aller disputer les plus gros tournois live. Je me suis dit que nombreux devaient être ceux à commettre des erreurs aux tables en raison du jet lag, a fortiori si leur arrivée à destination était toute récente de la veille. Suite à cette réflexion salutaire, je me donc promis, si j'avais de nouveau la chance de prochainement disputer un tournoi loin de mes bases - comme lors de cette incursion aux WSOP de Las Vegas en juin 2015 - de ne jamais démarrer une telle compétition de poker sans m'être donné au minimum 48h de recalage cérébral. Cela me semble constituer un délai minimal de sécurité pour ne pas être impacté négativement aux tables de poker. Surtout avec d'aussi gros enjeux. Chaque détail peut compter. En attendant que ce jour béni revienne, je me contente de petites siestes occasionnelles à la maison... les plus courtes étant définitivement les meilleures.


mardi 4 décembre 2018

Hip'Poker Tour de Vincennes 2018 : un bon moment de passé !

Ah, le Hip'Poker Tour de Vincennes !! Cette fois-ci je n'ai pas été victime d'élimination précoce, contrairement aux piteuses éditions de 2016 et 2017. Mieux encore, j'ai pu discuter en marge du tournoi avec deux ou trois connaissances, et ces moments de convivialité ont donné un peu de relief à ma journée du vendredi 23 novembre.

Un astucieux système de ballons afin de repérer facilement les n° de table
Contrairement aux années précédentes (avec un tournoi limité à 200 participants environ), cette année le PMU avait vu les choses en grand : près de 400 participants réunis dans le hall du rez-de-chaussée pour en découdre au poker sous l'oeil bienveillant d'un bataillon de croupiers, avec en sus du tournoi principal des petits sit-and-go de consolation proposés aux malheureux joueurs éliminés prématurément, un peu sur le même modèle de ce que proposait Winamax avec son WiPT (désormais en suspens suite à des déboires judiciaires pourtant fantaisistes sur le fond). 

En soi, l'événement fut plutôt chouette, et j'en ai plutôt bien profité. Détail plutôt insolite, je me suis assez vite retrouvé à une table à dominante féminine... ce qui ne m'était jamais arrivé par le passé en live. Les 3 adversaires que j'ai éliminés au cours de ce tournoi festif à destination de joueurs amateurs étaient d'ailleurs des filles ! Je garde un bon souvenir du tournoi en lui-même, quand bien même je n'atteigne pas les places payées. Seule véritable ombre au tableau, la température ambiante... puisque faute de chauffage, nous avons joué par des températures avoisinant les 9 ou 10 degrés celsius. Par précaution, n'ai pas quitté mon bonnet ni même mon écharpe tout du long du tournoi. Certains ont même joué avec des gants !

Le poteau de la ligne d'arrivée des chevaux juste sous nos yeux !
Mon élimination du tournoi ne survenant qu'aux alentours de la 120e place (en fin d'après-midi), je suis resté un peu afin de pouvoir bénéficier cette fois-ci du cocktail dinatoire offert par le PMU sous la verrière du 3e étage avec - outre les petits fours de qualité - des paris hippiques gratuits offerts aux convives afin de pouvoir vibrer en regardant galoper ou trotter les favoris, les outsiders et les tocards. Le coin de salle réservé à l'événement se trouvant dans l'axe du poteau de la ligne d'arrivée, difficile d'assister à cette nocturne de Vincennes dans de meilleures conditions. D'autant que le champagne a coulé à flots, accompagnant ainsi idéalement les petits-fours. Cerise sur le gâteau, alors que je suis complètement immunisé contre le virus des paris, j'ai moi-même un peu vibré malgré tout pendant les courses, puisqu'à deux reprises j'ai misé grâce aux paris gratuits sur des chevaux à grosse cote qui ont terminé seconds. La petite culbute financière n'était vraiment pas loin, mais ainsi va la vie. Gain final : zéro euro.

En résumé, ce Hip'Poker Tour de Vincennes constitue un chouette événement dans le calendrier du poker live amateur désormais orphelin du WiPT et si tant est qu'il soit reconduit l'année prochaine, je tenterai de me qualifier une nouvelle fois, avec l'espoir de faire mieux afin de passer un tout aussi bon moment, et si possible de ne pas repartir les mains vides.

Merci PMU !