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lundi 31 janvier 2022

Le coût de la panne

Je viens de connaître il y a quelques heures à peine une bien triste expérience lors de ma sessions de poker en ligne : alors que minuit sonnait, j'ai essuyé les affres d'une panne internet au plus mauvais des moments, puisque survenue dans le money time.

Alors que se profilait la victoire d'un petit tournoi de Omaha sur PMU poker et que nous n'étions plus que huit joueurs pouvant encore prétendre à la gagne (sachant que j'étais en outre en position extrêmement confortable de cheap leader et que les autres étaient presque tous à l'agonie), j'ai vécu l'une des plus désagréables sensations qui soit pour un joueur de poker en ligne : le désarroi soudain et brutal de la panne internet de longue durée.

Pour une mystérieuse raison, l'une des diodes de mon boitier internet est passée du vert au rouge, de telle sorte que je me suis retrouvé privé de connexion internet pendant de cruciales minutes, mon ordinateur moulinant en boucle à la recherche du signal perdu. J'ai dû télécharger au plus vite l'application mobile Android du PMU sur smartphone avec une connexion en 4G atrocement lente, en espérant pouvoir sauvegarder en grande partie mon stack. Las ! Les secondes sont devenues des minutes interminables, tant et si bien que lorsque j'ai enfin pu me reconnecter les choses avaient dramatiquement changé : la table finale était déjà bien avancée, nous n'étions plus que cinq joueurs en course, tandis que mes jetons avaient malheureusement fondu comme neige au soleil, redistribués au bénéfice de mes adversaires au fur et à mesure que le temps passait.

Je me suis incliné quelques instants plus tard en cinquième position, contraint de prendre un risque en  poussant le peu de jetons qu'il me restait encore. Quelle sensation désagréable : m'être reconnecté juste à temps pour assister à ma propre élimination en direct (sur un petit bad beat) a encore ajouté un zeste de frustration supplémentaire à une situation déjà en soi particulièrement pénible à vivre ! Inutile de préciser qu'une élimination en cinquième position se traduit par un écart de gains substantiel par rapport à une première place.

Voilà donc le coût de la panne : une coupure internet qui m'aura coûté quelques dizaines d'euros. Merci RedBySFR !

mercredi 26 janvier 2022

Bienvenue en 2022

Nous sommes en 2022 et je suis toujours là. Solide et vaillant. Je prends toujours du plaisir aux tables de jeu, assis derrière mon écran d'ordinateur le soir, en dépit d'une cadence moins soutenue que par le passé.

Que dois-je espérer et quels objectifs me fixer pour cette nouvelle année ? Ne pas perdre la flamme, d'une part, et si possible me qualifier d'une manière ou d'une autre pour du live, histoire de ne pas rouiller complètement de ce côté là. Il y a quelques jours, j'ai remis un peu d'ordre dans mes placards et j'ai constaté que mon sombrero péruvien - qui fait intégralement partie de mon attirail poker - avait contracté une petite pliure sur le cuir. Il aurait besoin d'un petit cirage pour retrouver son éclat d'autant. Moi aussi, apparemment.

Comme d'habitude on entame l'année sans pression aucune. Mais avec l'espoir de vivre de belles sensations aux tables et de gagner quelques sonnantes et trébuchantes, histoire de me coucher le soir avec le sourire aux lèvres plus souvent qu'à mon tour et d'avoir envie de continuer à raconter ici de belles histoires aussi longtemps que la flamme continuera de m'habiter.

lundi 10 janvier 2022

Bilan 2021 : encore une année sans saveur

2021 est derrière nous, et je crois bien que c'est une année que je ne regretterai pas. Une année marquée par l'emprunte néfaste du Covid-19. Une année avec peu d'action à mes tables de poker. Certes, je termine positif, certes je suis allé gratuitement au Parc des Princes voir le PSG, certes mon rayon quincaillerie s'est encore étoffé, mais le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'y a pas de quoi se réjouir. Mes gains ne sont pas folichons et mes émotions ont été réduites à la portion congrue. Et c'est ça que je regrette au final.

Faute de perspectives alléchantes (pas de qualifications pour des tournois live), mon envie de jouer s'est ratatinée. Avec le temps, je ne peux que constater que je n'ai vraiment pas l'appât du gain et que cela nuit assurément à mes performances et à mon rendement. J'ai faim de souvenirs, faim d'émotions, faim d'aventures, faim d'incertitudes. Mais pas faim d'argent. Voilà assurément pourquoi je ne serai a priori jamais joueur de poker professionnel et resterai à jamais un amateur passionné. 

Ca sonne un peu creux, non ?
Il m'aura fallu un peu de temps pour le comprendre et l'intégrer dans mon raisonnement vis-à-vis de la manière dont j'appréhende la discipline mais au final je constate chaque jour un peu plus que je ne joue réellement au poker que pour la beauté d'une discipline que je sais universelle, motivé par le challenge intellectuel ainsi que pour les émotions brutes que me procurent parfois les cartes. Le poker est pour moi une belle aventure ; les gains éventuels ne sont quant à eux qu'un points de détail. Au grand dam de mon banquier.