Le sinistre

A l'occasion du dépoussiérage opéré dans ma cave ces derniers jours, j'ai pu constater avec effroi que pas mal de ma quincaillerie poker avait souffert cet hiver, la faute à un placement peu judicieux de cet attirail juste en dessous d'un soupirail pourvoyeur tout à la fois d'humidité, de vent froid, mais aussi de poussières... et même de mégots de cigarettes !

C'est ainsi que l'ensemble de mes précieuses mallettes de poker (incluant mes deux mallettes collector Winamax aux couleurs des Girondins de Bordeaux et des Canaris du FC Nantes) ont été sérieusement endommagées, la peinture ayant cristallisé en de multiples endroits, de telle sorte que les mallettes semblent désormais vérolées.  Pourtant, deux d'entre elles étaient encore bien protégées avec l'emballage d'origine... Les dommages  extérieurs sont bel et bien irréparables puisque la peinture s'écaille autour des points cristallins lorsque je les nettoie ! Idem pour mon beau sac de sport Bwin (que j'avais glané lors du tournage du mythique XpokerTour organisé par les gens de Bwin du tout où ils étaient encore actifs) qui trônait avec désinvolture tout en haut d'une étagère attenante. La petite housse protectrice en plastique n'aura malheureusement pas joué son rôle, là encore.

L'ampleur du désastre...

Quel désastre ! Le sinistre de mon rayon quincaillerie n'aurait jamais dû survenir, d'autant que l'hiver n'a pas été des plus rudes. La perte sentimentale est vraiment énorme. Des jetons de poker sans leur mallette métallique, c'est un peu comme un escargot sans sa coquille. Je pourrais me lamenter, me reprocher mon manque de vigilance ou encore maudire ma déveine du moment particulièrement marquée, y compris jusque dans un aspect aussi anecdotique tel que celui-ci. Mais ainsi va la vie : tout s'use ! Parfois bien plus vite qu'on ne le souhaiterait. La morale de l'histoire étant que lorsqu'on stocke un objet dans une cave, il faut aussi admettre dans un coin de sa tête qu'il existe un risque pour qu'on ne le revoit plus jamais.

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