Bon et bien voilà une année 2020 qui ne restera pas les annales de ma conquête du poker. J'ai fait une année blanche. Sans aucun éclat. Les quelques euros gagnés ici ont vite été reperdus là. Il faut dire que mon volume de jeu aura été vraiment faible : un premier semestre fantomatique et un second semestre monochromique. Si on rajoute à cela l'effet Coronavirus avec l'obturation de toutes les habituelles fenêtres vers des événements live, on aboutit au résultat final le plus fade et le plus insipide qui soit : l'année blanche. Sans gains ni pertes.
La bonne nouvelle, c'est que je ne joue pas pour l'argent : ne pas gagner pendant une longue période ne m'affecte pas particulièrement. La mauvaise nouvelle, c'est que si je ne joue pas pour l'argent c'est parce que je joue pour le rêve... et là, le rêve se retrouve provisoirement relégué vers les limbes de mon cerveau.
Le mal, il n'est pas dans l'année blanche que je viens de réaliser. Il est bel et bien dans l'année transparente que je viens de vivre. La nuance est de taille. Si j'apprécie ce jeu, c'est essentiellement parce qu'il induit chez moi un effet maelström : je démarre une soirée comme une autre assis sur ma chaise derrière mon écran d'ordinateur et à un moment donné je me retrouve propulsé vers des horizons insoupçonnés. J'en ai vécues, des aventures. Mais là, avec le monde qui tourne à l'arrêt tous les événements de type passerelle online-live ont été annulés ou reportés, et ma part de rêve induite par l'effet maelström s'en est retrouvée fortement affectée. Alors ma motivation s'en est trouvée affectée. Ce n'est que provisoire, je le sais. Je vais rebondir. Espérons que 2021 soit un meilleur cru que 2020. Ce ne devrait pas être bien difficile.
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