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samedi 21 septembre 2019

Direction Dublin pour le WPO

Cela fait quelques mois que mon package glané sur Winamax en partenariat avec le Club Poker était en standby, puisque je m'étais résolu à faire l'impasse au printemps sur le Sismix disputé à Lloret del Mar, en Espagne. Fort heureusement, tout n'était pas perdu pour autant et le package (500 € de droits d'entrée + 300 € en cash destinés à couvrir les frais) était reportable sur l'événement live suivant. Le moment est donc venu de tirer ma prochaine cartouche de gros calibre. En espérant faire mouche.

Il y a un peu plus d'un mois, je me suis donc inscrit au WPO - le Winamax Poker Open - qui se disputera à Dublin du 25 au 29 septembre. Et dans la foulée, afin de conserver la maitrise de mon budget, j'ai acheté mes billets d'avion et réservé un Airbnb à prix économique situé non loin de l'hôtel City West où se disputera le tournoi. Je viens tout juste d'acheter mon petit guide Michelin se rapportant à Dublin : ça devrait faire l'affaire pour ne pas me sentir perdu. Avec un peu de chance, je croiserai quelques têtes connues qui m'aideront à m'y sentir un peu moins esseulé, quand bien même la solitude ne me pèse pas et que je maîtrise plutôt bien la langue anglaise. Il faut dire que traditionnellement, la majorité des joueurs présents à ce tournoi sont français, et cette édition 2019 ne fera pas exception à la règle. Car c'est bien simple : à Dublin, Winamax a inventé le tournoi low cost (tout du moins pour qui sait compter) et multiplié sur sa plate-forme les qualifications online pour ce tournoi ! 

Les joueurs se rendant à ce tournoi y vont bien souvent avec l'esprit festif.  A Dublin, la bière coule à flots, et nombre de joueurs se retrouvent avec un gosier empli de Guiness et un cerveau parfois parasité par l'afflux d'alcool, les activités festives proposées et/ou le manque de sommeil. C'est d'ailleurs censé être le tournoi de poker le plus festif de l'année, et bon nombre de joueurs de clubs composent le cheptel présent sur place, en sus des quelques irlandais perdus dans la masse de français. Mais très peu pour moi ! Je me rends à ce tournoi en entendant faire preuve d'un maximum de sobriété. Si je veux faire la fête ou le touriste bêta, il y a d'autres cadres bien plus appropriés. Alors on privilégiera ici l'efficacité tant qu'il me restera des jetons. Ensuite, une fois éliminé, on verra. Pourvu que ce soit le plus tard possible.

Dans l'avion qui m'emmènera de Paris à Dublin, je ne serais pas étonné qu'une part significative des passagers à bord se mette à parler soudainement la langue bâtarde du poker. Si le démon de la procrastination n'a pas raison de moi, j'aurai d'ailleurs l'occasion de disserter prochainement sur les ravages du franglish au poker. 

Mais place au jeu. Dublin, here i come !

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