
Toujours est-il que nonobstant la perte d'infos relatives au profilage des joueurs adverses, rejouer un peu plus à l'instinct m'a redonné un soupçon de plaisir en plus. Tel un pilote d'avion désactivant le pilotage automatique pour revenir au mode manuel, j'ai redécouvert des sensations grisantes depuis longtemps en sommeil. Tout n'est pas merveilleux, bien au contraire. Mais je me demande dans quelle mesure l'usage quotidien d'un tracker tel que Xeester n'a pas au final biaisé ma façon de jouer au cours des saisons écoulées. Une telle solution de facilité génère parfois des effets pervers, à commencer par une forme de paresse intellectuelle. C'est pourquoi dans l'immédiat je ne vais pas me précipiter pour résoudre mon problème informatique. Jouer en toute liberté en reconstruisant ses propres cheminements mentaux constitue une réelle source d'amusement, pourvu que ce soit le cas sans pression financière.
Tant pis pour le manque de professionnalisme apparent ! Je reviendrai au poker avec tracker plus tard, lorsque cette période fleur bleue qui m'assaille actuellement sera passée. Pour l'heure, je m'en retourne cueillir des marguerites... ou des clopinettes, c'est selon.
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