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dimanche 24 février 2019

Procrastination, quand tu nous tiens...

En effectuant un rapide survol de mes divers comptes poker, je viens de me rendre compte une nouvelle fois que j'ai accumulé des tickets de tournoi plus que de raison, et que la date de péremption de bon nombre d'entre eux approche dangereusement. Plutôt que d'attendre les tous derniers jours de validité de mes tickets, ce dimanche, je combats donc la procrastination en les jouant et en tentant de les expédier par delà le mur de la variance.

Je m'étais motivé il y a quelques mois de cela pour tenter de perdre cette mauvaise habitude consistant à conserver mes tickets afin de les jouer "plus tard", à une date opportune où je me sentirais au zénith de ma forme poker, mais il faut croire que ce zénith tarde à poindre, car le problème est simple : je ne me sens jamais au top de ma forme lorsque je m'adonne au poker en ligne, le soir, assis derrière mon écran d'ordinateur. Il va falloir que je creuse d'ailleurs la question s'agissant de mon degré de forme et de confiance...

Quoi qu'il en soit, cette fâcheuse tendance consistant à laisser des tickets de tournoi en jachère sur mes comptes est particulièrement difficile à combattre, car elle trouve sa source dans un défaut enraciné en moi : je suis un procrastinateur. Je fais souvent les choses à la dernière minute, essentiellement lorsque l'étau temporel se resserre autour de mon horloge interne. 

Je procrastine donc avec mes tickets de tournoi. Rien de bien grave, tant qu'ils n'expirent pas. Mais je temporise également pour tout et n'importe quoi, incluant mes articles de blog !  Et me voici rédigeant un article sur les méfaits de cet insupportable défaut qu'est la procrastination. Défaut qui malgré ses multiples méfaits avérées possède malgré tout quelques vertus cachées (telles qu'un appréciable recul pris en amont qui permettra potentiellement de mieux apprécier une situation donnée le moment venu ; ou bien encore une efficience accrue lorsque le tic-tac résonne et une meilleure capacité à résister à la pression).

Puisque je viens de confesser mon défaut en tant que procrastinateur, je vais avouer l'inavouable s'agissant de ce blog : j'ai en permanence des tas d'articles potentiellement intéressants en tête, que je tarde à convertir en lignes et à publier, et c'est vraiment dommage... car une partie finit inévitablement par s'évaporer définitivement vers les limbes, et s'efface à jamais de ma mémoire. Des dizaines et des dizaines d'articles n'ont jamais vu le jour. Mais ce blog continue à exister vaille que vaille. Malgré les périodes de disette. Et malgré ma tendance à la procrastination... que je tente maladroitement de refréner. Un dur combat au quotidien que je ne m'interdis pas de remporter un jour. Un jour futur...



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