Le premier semestre 2013 s'est achevé, et mon
bénéfice net s'élève à 524 euros. Pour le moment, cela ne
suffirait même pas à payer le billet d'avion aller-retour pour Las
Vegas. Mais ce n'est pas non plus une somme nulle. Petit à petit,
l'oiseau fait son nid. J'ai choisi de construire sur du solide, c'est
à dire doucement, mais sûrement. Cet argent gagné ne sera pas
reperdu de par ma stratégie de gestion de cagnotte.
Bien sûr, j'aurais rêvé d'entamer l'été avec
plusieurs milliers d'euros dans ma besace, mais j'ai choisi d'avancer
de façon sûre depuis que j'ai connu un "trou d'air" en février : dorénavant je joue sans jamais mettre en danger l'équilibre de ma
cagnotte du point de vue de sa gestion. Je n'ai définitivement pas le profil du flambeur. Un
flambeur aurait été capable d'avoir amassé 10 000 euros pendant ce
même laps de temps. Mais il aurait surtout été capable d'avoir
tout perdu un bon nombre de fois. Or, vis-à-vis du challenge que je
me suis initialement fixé, l'option banqueroute n'est pas autorisée.
Je joue par conséquent avec une grande prudence concernant le
montant des sommes engagées, en me montrant discipliné et méticuleux dans le choix des tournois auxquels je participe. Ce n'est pas très glamour, il est vrai. Mais il n'en demeure pas moins que de
la sorte, le risque de perte s'avère quasiment nul. Et c'est bien là
l'essentiel pour le moment : gagner peu, mais avec régularité...
On verra dans quelques temps, avec un peu de recul,
si cette option excessivement frileuse s'avère payante malgré tout. En
attendant, l'été est là et mon volume de jeu est amené à
décroître quelque peu. Il y a d'autres activités intéressantes à
pratiquer, en période estivale.
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