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vendredi 26 octobre 2018

Challenge Omaha express : un résultat désastreux !

Cela fait plusieurs jours déjà que je ressasse mon week-end passé dédié au Omaha, et la seule pensée de devoir en dresser ici un bilan honnête et transparent aura été une source de souffrance, à tel point que j'en ai retardé la rédaction. Car je me suis pris à cette occasion un véritable gadin, tant sur le plan financier que statistique. Ce qui devait être un mini-challenge festif et guilleret s'est transformé en bourbier inextricable. J'ambitionnais de tout casser à cette occasion, mais c'est bien moi qui en suis sorti brisé de partout.

Au départ, l'idée de ne me consacrer qu'au Omaha à 100% me paraissait séduisante sur le papier : accaparer pour une fois tous mes neurones disponibles sur une seule variante - que je maitrise sur le bout des doigts - ne pouvait être qu'une bonne idée. Las ! Mon manque de réussite a vite refroidi mes ardeurs, au point que mes derniers tournois ont été disputés dans des conditions mentales teintées d'amertume et de lassitude, la faute à une variance traitresse et à des circonstances de tournois presque systématiquement défavorables. Pire encore, je n'ai pas eu le courage de m'inscrire aux derniers tournois disponibles tellement je me suis pris de coups durs.

Le désastre aurait pourtant pu être contenu, et ce en dépit d'un EV global rendu négatif par des circonstances de jeu défavorables. Car j'ai fait pas mal de bulles et de pré-bulles, essentiellement dans les tournois aux droits d'entrée les plus élevés, d'ailleurs ; avec un soupçon de réussite, le bilan financier global aurait pu être positif malgré tout. Il n'en fut rien au final. Certes l'échantillon de tournois joués était mince et ce mini-challenge Omaha revêtait de facto un caractère particulièrement aléatoire quant au résultat final, mais ce fut pour moi une plongée abyssale et l'oxygène m'aura fait défaut tout du long, les tournois malheureux s'enchainant les uns à la suite des autres.

Je termine donc mon mini-challenge sur les rotules, avec un EV fortement négatif de l'ordre de -9 (!) et un ROI de -64%. Rongé par l'amertume et tout piteux de devoir avoir à coucher par écrit pareil bilan sur ce blog. Ainsi va la vie, au poker. Que l'on joue bien ou que l'on joue mal, il y a des hauts et il y a aussi des bas. Quoi qu'il en soit, le prochain mini-challenge auquel je me consacrerai prochainement ne pourra pas être pire que celui-ci dédié au Omaha. C'est bien là la seule bonne nouvelle.




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