Attention au risque de surchauffe |
J'adore les variantes poker. Vraiment. Et depuis un an maintenant, les tournois de Omaha et de Omaha Hi-Lo représentent à eux seuls environ 50% de mes tournois joués. Oui, mais voilà, concomitamment à cet espace grandissant dans mon volume de jeu, je constate avec un soupçon d'inquiétude que cette place que je consacre aux variantes poker me force à un exercice mental beaucoup plus soutenu que si je jouais uniquement en hold'em comme à mes débuts. Outre le fait que les calculs de cotes soient plus élaborés à effectuer et que cela implique une tension latente plus soutenue pendant les sessions de jeu, le fait de devoir jongler entre 3 ou 4 variantes avec une prise de décision obligatoirement rapide est loin d'être à chaque fois une partie de plaisir. Sans compter qu'en Omaha, les retournements de situation sont incessants, presque chaque carte qui tombe ayant un impact immédiat sur le rapport de forces. On a beau aimer les montagnes russes, on n'est jamais à l'abri d'un haut-le-coeur.
Je me sens moins frais mentalement depuis quelques mois, c'est un fait. Et je commence à redouter qu'il y ait un lien entre mon manque de fraicheur du moment et le fait de devoir effectuer ce numéro d'équilibriste chaque soir de jeu entre plusieurs variantes. Alors, hasard ou coïncidence ? Difficile d'y voir clair. Toutefois, sachant que je dispute dans une semaine la finale du Wipt au Cercle Clichy Montmartre, je me dois d'être affûté. C'est pourquoi je prends la décision de stopper pendant quelques temps les variantes et à revenir aux fondamentaux et au Hold'em. Moins de plaisir immédiat pour plus de bien-être à moyen terme. Est-ce un bon calcul ? Je ne sais pas. Mais ma décision est prise. Le cas échéant, je réévaluerai tout ça au printemps.
Qui a dit que la conquête du poker était un exercice facile et linéaire avec un cap unique à tenir ? Personne. Alors barre à tribord, moussaillons ! Nous irons jusqu'à San Francisco. Quitte à devoir rallier Las Vegas à pied par la suite.
Qui a dit que la conquête du poker était un exercice facile et linéaire avec un cap unique à tenir ? Personne. Alors barre à tribord, moussaillons ! Nous irons jusqu'à San Francisco. Quitte à devoir rallier Las Vegas à pied par la suite.
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