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jeudi 15 juin 2017

Coup de chance (1ère partie) : quinte flush royale !

Quinte flush royale comme dans les films
Au poker, la réussite fonctionne de façon chaotique. Preuve en est, ce mardi 13 juin 2017, j'ai connu une très belle soirée comme cela ne m'était pas arrivé depuis bien longtemps : présent sur tous les fronts, j'ai notamment remporté deux tournois et obtenu une seconde place. Mais ce n'est pas tout, puisqu'au passage j'ai notamment décroché un petit jackpot surprise du fait d'une quinte flush royale à pique. Résultat des courses, une soirée bénéficiaire à près de 1.000 euros, ce qui ne m'était pas arrivé depuis belle lurette. Il y a de quoi être satisfait par pareil coup de chance.

Il faut dire que depuis le début de l'année 2017, mon logiciel de suivi de performances Xeester m'indiquait l'avènement d'un écart significatif en ma défaveur au niveau de l'équité de mes mains entre leur effectivité (EV réel) et ce qu'il aurait du m'advenir selon les probabilités des mains jouées (EV théorique). En d'autres termes : la malchance est bel et bien là, statistiquement palpable. Et dans un cas pareil, il s'agit de faire le dos rond en espérant que cela n'atteigne pas le moral. Car après la pluie, le beau temps.

Comme sur le long terme chance et malchance ont tendance à s'équilibrer, je considère que ce petit coup de chance soudain n'est qu'un "ajustement" faisant partie de l'ordre des choses, à l'image d'une clause de retour à meilleure fortune, concept juridique applicable en droit des sociétés lorsque les bilans récents ont été moroses. Et suite à pareille embellie, me voici de nouveau à espérer des bénéfices substantiels futurs, afin que les affaires reprennent, en somme... Les nuages enfin dissipés, j'entrevois un ciel bleu qui s'annonce, au propre comme au figuré. Car il va bientôt être temps pour moi de songer à d'autres loisirs qu'au poker : la période estivale n'est pas propice au jeu et j'ai déjà pas mal réduit mon volume ces dernières semaines. Quoi qu'il en soit, suite à ce petit coup de chance, je me dis que ma période de disette touche à sa fin, quand bien même on ne soit jamais à l'abri d'un orage estival.

Le moral remonte. Dame Chance ne m'oublie pas. Tôt ou tard, elle finit pas me faire coucou. Je suis son enfant chéri. Du moins, j'aime à le croire...


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