Le scandale EuroPoker n'en finit pas de me désappointer. Cela fait maintenant plus de 18 mois que la SAS EPMEDIA FRANCE (nom commercial de l'entreprise qui gérait EuroPoker) a été mise en liquidation judiciaire. Plus le temps passe et plus le combat pour récupérer mes sous s'annonce difficile. J'ai reçu il y a quelques jours un courrier recommandé du Greffe du Tribunal de Commerce de Bobigny m'informant que suite à ma contestation de ma créance telle qu'elle a pu être enregistrée par le mandataire judiciaire Maître Marie Danguy auprès du Greffe, je suis convoqué le 13 avril au tribunal afin que le juge-commissaire Roger Labonne puisse statuer quant au bien fondé de ma contestation.
J'ai déclaré ma créance en tant que joueur pour 4.437 euros, en y apportant tous les arguments nécessaires et en y joignant toutes les preuves possibles et imaginables. Mais au final, le mandataire judiciaire Marie Danguy n'a daigné inscrire que 1.335 euros (puisqu'elle a considéré a tort que mes plus de 3.000 euros de tickets de tournoi n'étaient à ses yeux qu'une vulgaire monnaie de singe), qui plus est en tant que simple créance chirographaire et non en tant que créance privilégiée, ce qu'aurait pourtant dû m'octroyer ma qualité de joueur. Ceci est tout bonnement catastrophique pour moi. Car lorsqu'une entreprise est liquidée judiciairement comme c'est le cas dans le cas EuroPoker, une créance chirographaire ne vaut virtuellement pas un kopeck : dans la quasi-totalité des cas, le créancier ne recouvre rien au final, seuls les créanciers privilégiés récupérant le peu de deniers encore disponibles lors de la liquidation des actifs (si tant est qu'ils ne soient pas engloutis en frais de procédure).
J'ai face à moi une montagne. Mon combat est donc double et s'annonce difficile : faire admettre d'une part au juge-commissaire que ma créance légitime est bien de 4 437 euros (et non 1.335) et que par ailleurs il s'agit d'une créance priviligiée sui generis et non d'une simple créance chirographaire. Mais à ce stade de la procédure, si rien ne vient inverser le cours des choses, je risque de voir mes 4 437 Euros magiquement transmutés en un beau 0 euro et 0 centime, le tout avec l'aval - ou plutôt la complicité - de l'ARJEL.
J'ai face à moi une montagne. Mon combat est donc double et s'annonce difficile : faire admettre d'une part au juge-commissaire que ma créance légitime est bien de 4 437 euros (et non 1.335) et que par ailleurs il s'agit d'une créance priviligiée sui generis et non d'une simple créance chirographaire. Mais à ce stade de la procédure, si rien ne vient inverser le cours des choses, je risque de voir mes 4 437 Euros magiquement transmutés en un beau 0 euro et 0 centime, le tout avec l'aval - ou plutôt la complicité - de l'ARJEL.
Marie la blanche et Frédéric le noir |
Lequel des protagonistes de cette photo est le juge-commissaire ? |
Dans quelques jours, ce sera mon anniversaire. L'occasion de me rappeler que je suis moi-même un bélier fougueux. Et que je ne me laisserai ni châtrer ni égorger docilement.
Et les 100 patates, elles sont où les 100 patates ? Pati ...
RépondreSupprimerTriste histoire qui va finir en eau de boudin :(