Nous voici en 2016. Après trois années d'une immersion en douceur dans le monde du poker - ponctuée de quelques coups d'éclat prometteurs - le changement d'année constitue l'occasion parfaite de redéfinir quelque peu mon plan de jeu ainsi que mes objectifs poker pour les mois à venir. Je ne peux pas me contenter de continuer à ronronner tranquillement, car au poker temporiser revient à régresser. Si je poursuis à ce rythme, il va me falloir plusieurs décennies avant de terminer mon opération de conquête et décrocher un bracelet WSOP. Or les premiers cheveux blancs commencent à faire leur apparition.
Plus j'observe les gens jouer au Omaha, et plus je constate qu'ils commettent des erreurs techniques grossières à tout bout de champ. Plutôt que de m'en réjouir, parfois même je m'étrangle à moitié de rage de voir certains calls adverses atrocement mauvais qui n'ont quasiment plus aucune chance de remporter le coup, c'est pour dire ! Comment les gens peuvent-ils être autant à l'ouest et continuer à jouer ? Mystère. Néanmoins, tout ceci me laisse entrevoir un créneau propice à un débarquement autrement plus ambitieux que mes timides incursions jusqu'ici cantonnées aux petites limites.
Sachant par ailleurs que c'est grâce au Omaha que j'ai remporté le challenge PMU/Club Poker en novembre dernier m'ayant ouvert gratuitement les portes du Cercle Clichy Montmartre pour y disputer le WPTN Paris, j'ai donc décidé de me consacrer plus assidument à cette variante du Omaha, en attendant l'hypothétique légalisation des autres variantes qui à vrai dire me passionnent encore davantage : Omaha Hi-Lo, Omaha 5, Stud et Deuce to Seven.
Ca va swinger en 2016, c'est une certitude. Ca tombe bien, j'ai le coeur bien accroché. Le poker est aussi affaire de courage, j'ai parfois eu tendance à l'oublier.
Bienvenue à Omaha Beach ! |
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