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dimanche 1 juin 2014

Bilan mai 2014

Mai 2014 : un mois insipide à oublier très vite. Voici donc un mois de 31 jours qui s'achève sans que rien de notable dans mon parcours de joueur de poker ne me soit arrivé. Mon logiciel Xeester affiche une courbe plate inédite. Tout ceci se traduit implacablement au niveau comptable, puisque je boucle le mois sur une perte de 124 Euros. Cette inhabituelle érosion de mon capital s'explique de façon simple : au cours du mois écoulé, j'ai non seulement joué beaucoup moins de micro-tournois que par le passé, mais j'ai surtout loupé la conversion effective de l'ensemble des tickets (250 Euros et 100 Euros) que j'ai tenté de transformer en packages. Que ce soit pour Las Vegas, pour Marrakech ou bien encore une prochaine étape Lilloise du Barrière Poker Tour, tout s'est conclu par des éliminations prématurées en milieu de tournoi.

Est-ce pour autant que je joue moins bien ? Difficile à dire. C'est toutefois possible, car avec la prise de confiance induite par mes succès obtenus ça et là en début d'année, mon style de jeu a quelque peu évolué ces dernières semaines, puisque je joue beaucoup plus de mains de départ qu'auparavant. En effet, je maîtrise sur le bout des doigts l'impact des positions de chacun et tiens à présent pleinement compte des dynamiques de la table, ce qui me permet de m'appuyer un peu moins sur la force intrinsèque des mains que je joue et d'être ainsi actif sur davantage de phases de jeu. Rien d'alarmant en soi, puisque tous les grands joueurs procèdent de la sorte. J'étais "serré agressif". Je deviens "caméléon agressif" : cela occasionne plus de sorties de route prématurée en cours de tournoi, mais cela me confère également plus de chances d'aller au bout dans certains cas de figure. Du moins, en théorie. Car il va de soi que ce léger changement de style accroit de façon importante le phénomène de variance et que les résultats obtenus sont plus erratiques (mais potentiellement plus spectaculaires). L'heure des bilans viendra dans quelques mois, pas avant. Les cartes peuvent attendre (même si on est jamais à l'abri d'une bonne surprise d'ici la trêve estivale). Car l'été et la Coupe du Monde de football arrivent à grands pas.


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