Il fut un temps (pas si lointain) où jouer au poker en ligne pendant les vacances d'été pouvait s'avérer compliqué. Avec le nomadisme numérique, tel n'est plus le cas.
Malgré la tentation, cette année, ma pause annuelle de juillet est scrupuleusement respectée. Ce n'est là ni une pause contrainte, ni un sevrage difficile, mais bien une authentique coupure, afin de récupérer de l'influx nerveux en prévision des semaines et mois à venir.
J’aurais bien évidemment pu jouer puisque je dispose d'une connexion internet et que les plateformes de poker ne s'arrêtent jamais : elles déroulent continuellement leurs tournois, 365 jours par an, 24h/24. Quoi qu'il en soit, j’ai décidé de refermer temporairement le couvercle de la cocotte-minute. J’ai donc laissé les cartes de côté, pour ne plus ressentir la moindre pression l'espace de quelques semaines.
Cela fait donc maintenant près d'un mois que je n’ai pas lancé une seule main. Pas de tension, pas d’attente, un rythme de vie dépourvu de ce petit stress nocturne qui serre la poitrine lorsque tout se joue sur un tirage. Et j'ai la conviction que cela me fait du bien.
Je n’ai pas pensé au poker. Ou presque pas. Deux soirs de suite, je me suis néanmoins installé devant mon téléviseur pour assister à la diffusion en direct sur RMC Sport de la table finale du Main event des WSOP de Las Vegas, comme on regarde un feu d’artifice : un spectacle lointain, beau, détaché, avec un champion survolté qui non content d'être le meilleur, aura bénéficié d'une chance insolente du début à la fin. Félicitations à Michael Mizrachi pour son sacre et ses dix millions de dollars de gains (avant impôts). A part ça, mon abstinence en vacances fut totale. Et c’était bien. Vraiment bien. Loin du tumulte des parties de poker en ligne, le silence numérique m'a fait réellement du bien.
Le jeu attendra. Il est patient, et moi aussi. Août arrive à grands pas : dans quelques jours, je vais donc revenir parfaitement reposé. Certainement pas meilleur techniquement, mais totalement apaisé et ragaillardi. Avec un amour retrouvé pour les cartes et leur incessant drama. Pourvu que ma saison 2025-2026 soit belle ! Je me sens bien. Et je pense pouvoir faire des belles choses.
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