Janvier au ralenti. Février sans entrain. Mars sans envie. Le premier trimestre de cette année 2018 est déjà derrière nous, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'a pas été reluisant en ce qui concerne mes activités poker. Non seulement mon volume de jeu a baissé, non seulement j'ai délaissé les variantes, mais de surcroit mes statistiques en hold'em demeurent fragiles par rapport aux fastes d'autant, et les résultats sont également mauvais sur le plan des finances : je suis pour le moment dans le rouge pour ce qui est de mes performances en ligne ; j'ai par ailleurs grillé une cartouche pour rien en live, avec mon échec début mars au Winamax Poker Tour au Cercle Clichy Montmartre.
Dans de telles conditions, difficile de trouver la parade - et la parole - adéquate pour endiguer le reflux du moment. Peut-être bien que ma motivation et ma concentration se sont étiolées avec le temps sans que je m'en aperçoive. Peut-être n'est-ce là qu'une simple facétie de la variance. Peut-être enfin que le niveau général a monté, de telle sorte que mon niveau de jeu n'est plus suffisamment élevé pour s'en démarquer par le haut. Bref, le temps n'est pas au beau fixe, c'est la famine ! Je me sens tel
un ours qui au sortir de sa période d'hibernation peinerait à retrouver
des forces. Ce n'est vraiment pas beau à voir. Mais le printemps est enfin là, alors
qui sait, peut-être que ma panse se remplira de nouveau prochainement. Le cycle de la vie passe par des phases délicates, parfois !
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