Le soleil a bel et bien brillé pour moi en juin ! |
Nous sommes en juillet et la trêve estivale pointe enfin le bout de son nez. Sur le plan poker, mon premier semestre 2017 s'achève sur un bilan plus que mitigé. Mais le mois de juin aura contribué à amoindrir ma frustration passagère liée à un manque chronique de réussite depuis janvier. En effet, je viens de boucler un mois de juin très encourageant, avec enfin un bénéfice à quatre chiffres ! Il était vraiment temps de m'extraire de la morosité, car la variance avait commencé à entamer quelque peu mon moral. Le soleil de juin m'a fait du bien, c'est un fait. Mais pas au point de me rendre pleinement heureux pour autant, car j'aurais pu faire bien mieux si je n'avais pas raté de peu ma cible lors de deux ou trois tournois particulièrement importants. Au poker plus qu'ailleurs, la frontière entre succès retentissant et médiocrité des résultats est extrêmement mince. On passe ainsi d'un cycle à l'autre sans y être préparé, sans même un quelconque signe avant-coureur.
Une chose est certaine, le Omaha constitue mon domaine de prédilection, celui où mon aisance technique par rapport à mes adversaires me procure un avantage substantiel, presque palpable, dans des proportions largement supérieures au Texas Hold'em. Quant aux autres variantes auxquelles je m'adonne occasionnellement, rien de bien croustillant à se mettre sous la dent. Du moins pour le moment (et il faut dire que le marché des variantes est particulièrement étroit pour le moment).
J'avais énoncé en début d'année ma volonté de prôner la "solution offensive" dans mon approche de mes tournois, une méthodologie axée sur une prise de risques supérieure par rapport aux années passées. Mais j'ai trébuché dès le départ et réduit quelque peu la voilure, et c'est comme ça qu'un semestre s'est écoulé sans la moindre performance retentissante de ma part. Inhabituel. Mais pas d'affolement. C'est aussi, ça, la variance : des périodes fastes à vivre le sourire aux lèvres, et des périodes de disette à endurer en silence, les dents serrés. Disons que juin m'aura permis de desserrer les dents.
L'année n'est pas finie et je saurai mettre les bouchées double prochainement, histoire de retrouver une dynamique positive et un vrai sourire de champion en herbe. D'autant que le marché du poker hexagonal en ligne est sur le point d'ouvrir un nouveau chapitre de son histoire, puisqu'un décloisonnement semble poindre pour octobre : français, espagnols, italiens et portugais devraient pouvoir batailler les uns contre les autres sous peu. Du changement en perspective, donc. Et aussi de nouveaux noms d'oiseau sur les chats de discussion, sans doute...
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