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lundi 29 mai 2017

Multiplex poker & Co.

Mon invitation à participer au Multiplex Poker de Winamax constitue mon seul fait d'armes de ces dernières semaines. Et pourtant, je ne me suis pas empressé d'en dresser un petit compte-rendu. Autant dire que le poker est loin d'être prioritaire ces temps derniers. Toujours est-il qu'il serait malvenu de ma part de bouder mon plaisir au moment d'évoquer les heures joyeuses vécues à cette occasion.

Tom et l'épée légendaire du WIPT
Avoir été officiellement invité au Multiplex Poker en ce printemps 2017 dans les prestigieux locaux de Winamax situés rue de Grenelle dans le 7e arrondissement de Paris, constitue à la fois un privilège accordé à très peu de personnes et un honneur (au même titre que le Club Poker Radio à l'automne dernier). J'ai conscience que ce petit coup de projecteur médiatique est bon pour la confiance, puisque de nature à légitimer ma présence dans l'arène poker. C'est une forme de reconnaissance symbolique du chemin parcouru, quand bien même ce ne soit pas encore une autoroute asphaltée. En ce qui concerne la nature et le pedigree des invités présents à l'émission, il y a grosso modo un tiers de joueurs professionnels issus de l'écurie Winamax, un tiers de joueurs professionnels autres ayant récemment connu un gros succès sur le circuit, tandis que le dernier tiers est réservé à des joueurs amateurs passionnés ou à des personnalités. Je fais partie de cette troisième catégorie de joueurs passionnés, et je n'en suis pas peu fier. Beaucoup d'invités terminent l'émission avec une grosse bosse sur le front en raison d'une poutre traitresse (le studio étant situé sur une mezzanine dans les combles de l'immeuble), mais Tom et moi avons su déjouer sans aucun problème cet obstacle. En revanche, impossible de déloger l'épée du WIPT prisonnière sa gangue rocheuse dans le hall : pas moyen d'être couronné roi du poker tout de suite !

Je le répète inlassablement et en toute objectivité : Les équipes de Winamax sont de loin les meilleures sur le marché du poker en ligne français. Ce leadership en termes de créativité ne se dément pas lorsqu'il s'agit d'évoquer le segment de la communication : il suffit ainsi d'avoir le logiciel Winamax activé pour que la radio s'allume toute seule chaque dimanche, de telle sorte que bon nombre de joueurs passifs l'écoutent quand même, alors que sinon ils ne feraient pas l'effort de se connecter. Ce n'est pas rien, comme tour de force, que de parvenir à se faire entendre par des oreilles profanes ! L'émission peut également être écoutée en Podcast.

Benny et Yu débarquent sur Betclic Poker le dimanche.
Face au leader français, les autres plate-formes ne proposent de leur côté qu'un maigre contenu audiovisuel. PokerStars a opéré des coupes sombres dans son budget communication de telle sorte que les lives de PokerStars Live ont cessé d'occuper efficacement le terrain médiatique. PMU Poker a certes eu la bonne idée de reprendre sous sa bannière les sessions Twitch et Facebook Live de Johan Guilbert (joueur de talent plus connu sous le pseudo de Yoh Viral), mais le créneau du dimanche soir est extrêmement concurrentiel, du fait de l'implantation solide du Multiplex Poker dans le paysage audiovisuel poker hexagonal ou bien encore de l'affiche de Ligue 1 de football, sur Canal+. On signalera toutefois le lancement récent d'une nouvelle émission Twitch le dimanche en fin d'après-midi (18h) en partenariat avec Betclic, baptisée l'Aquarium, avec le tandem de génie Benny et Yu aux manettes, et qui déborde du cadre strict du poker pour aller lorgner également du côté du gaming.

Tout joueur régulier de poker sait que le Multiplex Poker constitue la grand messe dominicale pour les passionnés, puisque cinq heures durant - de 20h à 01h, cette émission conviviale du dimanche soir égaye les sessions des joueurs, avec des quiz mais aussi des news liées à l'actualité poker et des débats de fond. Sur le moment, j'ai passé une excellente soirée. Un parfait exercice d'équilibriste qui demeurera longtemps dans mes souvenirs. L'ambiance était chouette, les anecdotes et jeux de mots distillés par mon binôme Tom et moi plutôt de nature croustillante, et nous avons su tirer notre épingle du jeu en compagnie des talentueux animateurs habituels que sont Benjo, Harper et JayPee avec pas mal de spontanéité. Il faut dire que le concept est bien rodé et les animateurs au taquet, l'émission existant depuis 5 cinq ans maintenant.

Une hégémonie de Winamax sur le plan de la communication encore renforcée par un partenariat d'envergure avec la radio RMC et la mise en place de passerelles et de synergies entre l'équipe du Multiplex Poker et le RMC Poker Show (présenté par Daniel Riolo le dimanche à minuit). A l'heure des grandes manoeuvres en coulisses, puisque le marché français est sur le point de se décloisonner dans les mois à venir, nul doute que les équipes de Winamax sauront saisir une opportunité nouvelle en élargissant leur horizon de façon efficace aux marchés italiens, espagnols ou encore portugais. L'ambiance de start-up qui se dégage lorsqu'on se promène dans leurs locaux devrait constituer une nouvelle fois un atout au moment de devenir polyglottes. Qui vivra verra.




mardi 9 mai 2017

Winamax Club Trophy : un tournoi de gala haut de gamme !

Celui qui a lu "Immortelle randonnée, Compostelle malgré moi" de Jean-Christophe Ruffin comprendra à quel point laisser maturer un certain temps les souvenirs et les sensations peut s'avérer efficace lorsqu'il s'agit de retranscrire avec passion un vécu ressenti comme intense sur le moment, à l'image de la couche de vernis que l'on applique avec délicatesse sur un tableau : par un subtil jeu de lumières, le présent se teinte alors de la nostalgie du passé et le vernis brillant sublime la toile tout en se muant en rempart efficace contre l'oubli et les ravages du temps.


Le Winamax Club Trophy édition 2017 s'est tenu les 29 et 30 avril à Paris, dans l'enceinte de l'hôtel Pullman Bercy, à quelques mètres de la Seine qui a coulé d'un débit régulier et serein tout le long de l'événement. Il faut dire que la météo fût clémente, ce qui eut pour effet de magnifier la soirée du samedi, passée sur une péniche taille XXL capable d'accueillir plusieurs centaines de convives sans qu'il y ait besoin de jouer des coudes. Les qualifications gratuites en ligne sur Winamax ayant eu lieu en janvier et février, cela faisait quelques semaines que mon binôme Thomas (alias Tom_Larson) et moi trépignions d'impatience à l'idée de vivre cet événement et de défendre au mieux nos couleurs. Nous avions pris la première place du classement général dès la première manche qualificative et avons su la conserver jusqu'à la fin. Mais le plus dur restait à faire : 110 clubs présents sous forme de binômes, avec bon nombre de joueurs redoutables parmi eux. Tout sauf des touristes, donc.


C'est sous un soleil matinal plaisant que Tom et moi avons pris un petit-déjeuner à Bercy Village, accompagnés de notre bienveillant "consultant" pour l'occasion : Nicolas alias Perko, qui réside en effet à deux pas de l'hôtel Pullman Bercy et avait participé au Winamax Club Trophy l'an passé. Toute expérience étant bonne à prendre, nous avions ainsi convenu qu'il nous rejoindrait Tom et moi afin non seulement qu'il nous remette les derniers stickers 3DMAX mais aussi qu'il nous souffle un ou deux conseils relatifs à la gestion de cet événement un peu particulier où les performances individuelles et collectives du binôme s'enchevêtrent le temps d'un week-end.


Un polo personnalisé !
Le tournoi principal Main Event ne commençait qu'en tout début d'après-midi vers 13h15, mais nous avons donc pu procéder à la validation de notre inscription dès 10h30, recevoir les goodies de bienvenue (Polos personnalisés avec l'emblème du Winamax Club Trophy) et prendre possession du pass magnétique de notre chambre. La chambre s'avère spacieuse et luxueuse. En prime, vu que nous sommes plutôt en avance, nous avons même pu reprendre une ou deux viennoiseries et jus de fruits en attendant l'arrivée de l'ensemble des participants.


En tant que fidèle auditeur du Multiplex Poker du dimanche, je reconnais la voix caractéristique de Benjo derrière moi et nous échangeons quelques mots. Il est couvreur officiel Winamax pour l'événement et c'est l'occasion d'échanger quelques mots bienveillants en sa compagnie. Il choisira d'ailleurs d'immortaliser notre entrée en lice dans la compétition avec une petite photo qui illustrera son reportage officiel sur les pages internet de Winamax ainsi que sur le forum wam-poker. Nous arborons fièrement nos patches 3DMAX et bombons le torse. La vie est belle et nous sommes résolus à ce qu'elle le demeure le plus longtemps possible.


Miam miam !
Le plantureux repas du midi constitue un exquis préambule au regard du week-end de compétition qui nous attendait. La preuve en images avec mon entrée XXL. Je me pourlèche les babines à tel point que prendre une photo avant de goûter ressemble déjà à un effort surhumain, tellement on appétit est exacerbé par la compétition à venir. Le choix du plat de résistance  - faux-filet ou saumon - est cornélien, mais j'opte finalement pour la viande. Tendre et juteuse comme j'aime. La panse est pleine. Je me sens bien. Mes adversaires vont pouvoir voir de quel bois je me chauffe, moi le nouveau Pantagruel du poker.


Goodies bonus : paquet de cartes, sac de toile, foulard.
Une fois le Main Event commencé, ce fut malheureusement pour moi un parcours du combattant. Option gadoue et éraflures. Il faut dire que le niveau de jeu moyen est plutôt solide, et s'extraire de la masse s'avère être une opération plus délicate que prévu. Je patine bien plus que je ne le souhaiterais face à cette centaine d'adversaires affûtés, tant et si bien que je possède un stack légèrement inférieur à la moyenne à la pause. La faute à deux gros coups difficilement évitables m'ayant mis en situation inconfortable :
- Avec deux paires max floppées, on se croit beau... mais lorsque l'adversaire a brelan dans le même temps, ça fait mal aux dents.
- Placer avec succès deux barrels suivis par l'adversaire optimiste qui défend sa petite paire alors qu'on est largement devant, c'est bien ; mais lorsque la river lui offre un full miraculeux, c'est autrement plus problématique.


Marée basse
Passé la pause, je ne peux que constater les dégâts : Tom est déjà éliminé, tandis que je demeure en position fragile. Pour rebondir, il me faut serrer les fesses (ainsi que mon jeu) et invoquer dame chance lors des confrontations à tapis. Bien qu'en fâcheuse posture, j'y crois toujours, rien n'est joué. Malheureusement, la première rencontre à tapis pré-flop m'est immédiatement fatale. Le poker est souvent affaire de coin flips : paire de 10 chez moi vs As-Dame chez mon adversaire, en l'espèce. Une dame au flop et l'élimination aux alentours de la 75e place (pour 110 inscrits) met un terme à mes ambitions individuelles. Tout du moins dans l'immédiat.


Embarquement immédiat
Nous savons qu'il nous faut à tout prix briller sur le tournoi turbo de rattrapage du lendemain Tom et moi pour espérer sauver la situation, à l'image de ces judokas éliminés prématurément aux JO mais qui peuvent encore rêver de médaille de bronze lors des phases de repêchage. En attendant, une belle soirée de gala dans les entrailles d'une péniche nous attend et je décide de me faire beau en prenant un langoureux bain chaud. D'humeur guillerette malgré les quelques éliminés déçus de leur prestation, la troupe de plus de deux cent vingt qualifiés longe la Seine quelques minutes et pose pied vers 19h30 sur une vaste péniche baptisée à raison "Le Paquebot" afin d'y prendre un apéro, avant embarquement pour une promenade fluviale inoubliable.


Paris sur la Seine dans le crépuscule
Sur la péniche, ça discute à tout va : on refait le match avec ses binômes, avec ses adversaires, avec ses connaissances, aussi, puisque certains pseudos et visages familiers sont présents. La promenade sur la péniche est ainsi des plus plaisantes : la météo est bonne, le soleil décline paresseusement comme lors des douces journées de printemps et les mignardises et autres coupes de champagne contribuent à rendre l'instant inoubliable. C'est une Dolce Vita made in Winamax mâtinée de La croisière s'amuse, un groupe musical égayant la promenade fluviale de la plus belle des manières tandis que deux prestidigitateurs font fureur avec leurs tours de magie.


Club Poker Radio aux premières loges
Julien Cazarre, mon idole, est également présent sur la péniche en tant que guest star, flanqué de son acolyte Thomas Séraphine. Autres convives de qualité : l'équipe de Club Poker Radio, qui a tôt fait d'entamer un live radio dans les entrailles de la péniche. Je suis d'ailleurs invité par Webmaster Laurent à assister au show, marqué du sceau de l'humour et de la détente, Julien Cazarre faisant office de trublion parmi les invités joueurs de club qui s'expriment à l'antenne en toute décontraction. Une fois Le Paquebot revenu à quai, chacun est libre de rentrer à l'heure de son choix. Je me sens léger comme une plume et profite un dernier instant des réjouissances. En rentrant dans la chambre, je vois que Tom est déjà en train de batailler sur son ordinateur portable sur les tables de Winamax. Pour ma part, je préfère miser sur la récupération et m'endors du sommeil du juste... Je l'entends ronfler à un moment donné, mais parviens à passer outre : le jour commence déjà à poindre, une belle journée de poker m'attend.


Side Event Turbo
Mon tournoi turbo de rattrapage du dimanche matin ressemble beaucoup au Main Event, à ceci près que la structure est bien plus rapide et que certaines mines sont un peu plus renfermées et fatiguées par rapport à la veille, certains joueurs n'ayant pas hésité à jouer les prolongations festives jusque très tard dans la nuit. Je suis éjecté de la compétition en milieu de peloton là encore sur un coin flip perdu (77 vs AK) tandis que Tom fait quant à lui durer le plaisir pour un temps. Manque de bol, les inscriptions pour le tournoi de Head's Up sur ipad sont closes au moment où je suis éliminé du tournoi turbo. J'accuse un peu le coup, triste de ne pas faire partie des 32 participants à ce mini-tournoi de la dernière chance, mais l'heure du déjeuner approche et je retrouve alors un semblant d'appétit. Cette fois-ci, j'opte pour le plat de poisson et déjeune ainsi en mode ogre gourmet : menu XXL mais équilibré ! Ma meilleure performance du week-end à n'en pas douter.


Henri IV : "Ralliez vous à mon panache blanc".
Le soleil fait face à la concurrence des nuages au fur et à mesure que l'après-midi avance. C'est pour moi l'occasion de me livrer à quelques discussions finales autour d'un ou deux cafés avant les adieux aux quelques têtes connues amicales croisées lors de l'événement. D'humeur nostalgique, je choisis de longer les quais de Seine au fur et à mesure que les nuages s'amoncellent. La pluie s'invite alors et me glace peu à peu l'échine au fur et à mesure de ma promenade sur les quais pour rejoindre les locaux de Winamax afin de participer au Multiplex Poker. La dolce vita de la veille n'est plus qu'un doux souvenir. 3DMAX termine dans les profondeurs du classement général, tandis que le Club Gambetta Poker brille au firmament. Mais le combat ne s'arrête pas là. Car nous ferons mieux l'an prochain... c'est une certitude.









samedi 6 mai 2017

Avril : ronces communes et mûres sucrées

Avril aura été un mois poker vécu en pointillés, puisque j'ai relativement peu joué par rapport à mon rythme habituel. Il faut dire qu'entre le football, la campagne présidentielle, les programmes TV tels que Koh-Lanta et The Island, mon loisir poker a été confronté à une rude concurrence le soir. On sera plus assidu les mois prochains. J'ai toutefois secrètement espéré que le Winamax Club Trophy en toute fin de mois m'apporterait non seulement mon quota d'adrénaline mais aussi quelques lots autres que des goodies de consolation. Las ! Il n'en fut rien. Je reviendrai sur cette petite escapade live dans un article ultérieur.

Pas si bredouille...
La conquête du poker n'est pas toujours une promenade de santé, loin s'en faut. Mon mois d'avril aura donc plutôt ressemblé à la traversée d'un amas de ronces bien dense, dans lequel j'ai malgré tout essayé de me frayer un chemin tant bien que mal. Je n'en sors pas indemne, car des épines traitresses m'auront éraflé de partout au fur et à mesure de ma progression d'avril. Mais au milieu de ces buissons hostile de ronces communes en travers de mon chemin, j'ai pu goûter quelques succulentes mûres, plus juteuses et sucrées que toutes les autres, matérialisées par une invitation dans les locaux de Winamax afin de participer au Multiplex Poker Radio. Et ça, ça restera à jamais un excellent souvenir de nature à adoucir mes éraflures aux tables de poker.

Je retrouverai le chemin du succès un autre jour. En attendant retour à meilleure fortune, je panse mes plaies, avec un exquis goût sucré dans la bouche qui me fait oublier mes frustrations du moment, ainsi que mes douleurs et mes peines... C'est déjà ça !