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vendredi 29 novembre 2024

Wipt Paris Montparnasse 2024 : un petit tour et puis s'en va !

Après une longue période d'abstinence, j'avais enfin ce week-end l'occasion de retâter du jeton pour de vrai, à l'occasion du Wipt Paris pour lequel je m'étais qualifié sur le site de Winamax en remportant le tournoi spécial organisé à cette occasion en début de mois par le Club Poker.

Le réveil matinal brutal en ce samedi 23 novembre m'a fait oublier de prendre avec moi mon sphinx protège-cartes. Je portais toutefois sur moi mon nouveau sweet-shirt à son effigie, de quoi demeurer confiant malgré tout : j'avais même hâte de l'étrenner afin de tester ses potentiels pouvoirs.

Une fois arrivé sur place dans les entrailles de Montparnasse, une longue file d'attente serpentait dès la sortie du métro en s'étendant le long des marches sur plusieurs dizaines de mètres jusqu'à la place centrale située à l'air libre. Des dizaines et des dizaines de visages inconnus emmitouflés pour cause de grand froid, et malgré tout, le hasard a fait que juste derrière moi dans la file d'attente j'ai reconnu la voix de Laurent, le boss du Club Poker (connu sous le pseudonyme de Webmaster), qui discutait avec une de ses connaissances. Quelle ne fut pas ma joie de pouvoir échanger quelques amabilités avec lui : mon Wipt Paris n'avait pas encore commencé que j'étais déjà ravi d'être venu !

Une fois les formalités relatives à la procédure d'inscription accomplies, un scan visuel des lieux à 360° me permit assez rapidement de me rendre compte qu'on était désormais loin du faste de jadis, où l'étape parisienne à la Grande Halle de la Villette accueillait 2.500 à 3.000 joueurs dans un cadre enchanteur pour les yeux. Dans les entrailles souterraines de Montparnasse, les premiers mots me venant à l'esprit étaient plutôt "exigüité" et "minimalisme" tellement le rendu visuel sur place était tristounet eu égard à un éclairage inégal selon les recoins de la salle (sans parler des câbles pendouillant au dessus de nos têtes). Même la boutique officielle Winamax ressemblait davantage à une veillée funèbre qu'à une opération marketing digne de ce nom visant à valoriser la marque. Par rapport à la grande époque, on sent que la voilure a été considérablement réduite. Toutefois, l'important n'était pas là : les gens étaient venus pour jouer et les 95 tables prévues pour 10 joueurs étaient bien là. 800 joueurs étaient attendus. Mais au final, le taux de désistement fût tellement faible que nous fûmes plus d'un millier de participants, à tel point que les derniers arrivant furent contraints d'attendre les premières éliminations avant de pouvoir s'assoir.

11h00 pétantes, c'est le début du tournoi. Le belge Davidi Kitai et le rappeur Kool Shen sont les deux VRP officiels de Winamax pour cette étape ; je ne les aperçois même pas, mais la salle applaudit tandis que je médite sur le côté glauque des lieux en pestant contre les relents de tabac ominprésents. La température ambiante doit être de 15 à 16 degrés. Je ressens cruellement le manque de mon sphinx pour veiller sur mes cartes et mes jetons et maudis intérieurement ma négligence du matin. A ma première table, 100% masculine, une ambiance pas désagréable mais rien de bien folichon. La table casse peu avant la pause déjeuner, et rien à signaler puisque je dispose à peu de choses près de mon stack de départ.
 
A ma seconde table, l'ambiance y est bonne. La seule représentante féminine est éliminée les as en main à l'instant où je m'assois et après avoir débusqué un gigantesque bluff de mon voisin de droite, je sociabilise aussitôt contre toute attente avec ce drôle d'énergumène peu rancunier : un combattant balafré cher à François Fillon, un vrai, dont la cicatrice géante sur plus de la moitié du visage révèle un passé à coup sûr tumultueux. Bingo : celui-ci me confie avoir participé en son temps à des parties clandestines de poker où des dizaines de milliers d'euros s'échangeaient en une seule soirée. Je devine aisément le reste au vu du profil du personnage, bien que je soupçonne que le coup de couteau eut été reçu en d'autres circonstances. Mais peu importe, il semble désormais s'être assagi et est heureux de sympathiser avec un profil tel que le mien. La réciproque est étonnamment vraie. Mon stack grimpe tranquillement, celui de mon nouvel ami le zébré aussi, à tel point que lorsque la table casse peu avant 16h je suis triste de devoir délaisser mon improbable expérimentation sociale.

Les choses vont vite déraper pour moi une fois installé à ma troisième table. Je perds consécutivement deux gros coups - joués pourtant sans regret au vu des probabilités assez favorables - et me voilà aussitôt relégué dans la zone rouge. Un 50/50 perdu avec mes huit dernières blindes et l'aventure s'achève aussitôt pour moi. En cinq minutes je suis ainsi passé du ventre mou du peloton à la chute dans le ravin. Je termine donc aux alentours de la 600e place pour 1 038 inscrits. Telle est la dure loi du poker, surtout dans un tournoi au format turbo tel que celui-ci.

Le timing de mon élimination est particulièrement mauvais puisque le tournoi de rattrapage affiche complet et qu'il ne me reste plus grand chose d'utile à faire. Aucun visage connu à l'horizon, il est donc judicieux pour moi de vider les lieux, d'autant que l'odeur empeste le tabac tellement les fumeurs sont agglutinés juste devant la sortie de l'autre côté des deux portes béantes de l'entrée.

Expérience mitigée que ce Wipt Paris-Montparnasse, donc. On fera probablement mieux la prochaine fois.




vendredi 22 novembre 2024

En route vers le wipt Paris-Montparnasse !

Demain matin, j'ai rendez-vous du côté de Montparnasse afin d'y disputer l'étape parisienne du Winamax Poker Tour, le célèbre Wipt organisé avec brio par les équipes de Winamax comme chaque année ou presque. Peu assidu aux tables ces derniers mois, je suis tout de même parvenu à décrocher ma qualification en ligne en remportant le tournoi spécial organisé par le Club Poker il y a quinze jours de cela, et avec le froid mordant du moment, j'ai prévu de bien me couvrir.

L'occasion est belle d'étrenner mon nouveau sweet shirt personnalisé tout droit sorti de l'usine, que j'ai commandé il y a quelques semaines à peine et qui affiche de manière ostentatoire mon bel avatar du phénix farouche. Il me tient bien chaud. Mon avis est forcément biaisé, mais je trouve l'illustration belle et le rendu sur le sweet me parait absolument superbe. Ce dernier sera donc assorti avec ma figurine qui constitue mon traditionnel protège-cartes et j'espère que le combo sweet + figurine permettra d'impressionner et/ou d'effrayer mes adversaires.

800 joueurs sont attendus du côté de Montparnasse, mais Winamax ne décernera que 16 sésames permettant de jouer la grande finale qui se disputera une fois n'est pas coutume à Aix-en-Provence au printemps prochain. Certains viennent de loin et sont motivés comme jamais. Il va me falloir un maximum de chance et de talent pour y parvenir, mais à coeur vaillant rien n'est impossible. Et puis après tout, je suis le Fredyl ; nobody me fait peur !!! 

Puisse à présent mon phénix me protéger des attaques adverses et m'accompagner dans ma tentative de conquête de ce week-end. Pour l'occasion, je ressors également mon vieux macaron rouge du Club Poker, que j'entends exhiber fièrement. Place maintenant aux cartes, aux jetons, et au plaisir !

mercredi 20 novembre 2024

Reprise dans la douleur

Après une longue pause peu propice au jeu, j'ai finalement progressivement repris mes sessions poker du soir courant septembre, en renouvelant au passage ma licence Xeester qui avait expiré au début du printemps.

Le plaisir est-il toujours là ? La réponse est a priori oui. Mon jeu demeure-t'il compétitif ? Probablement. En revanche, la réussite, elle, continue à me fuir. Soyons honnête : je me mange actuellement de sacrées mandales et vu que mon volume de jeu n'est pas suffisant pour lisser la variance, les mandales en question, elles font mal. Une ou deux bulles par-ci par-là, deux ou trois bad beats vraiment malheureux en table finale, et ça suffit à m'impacter au point de freiner mon envie de reprendre mon ancien rythme de croisière.

Nous sommes en novembre et en jetant un rapide coup d'oeil à mon bilan financier provisoire, le constat est implacable : je suis pour le moment en pertes depuis le début de l'année ! Alors, certes je suis demeuré plusieurs mois sans réellement jouer, certes les pertes en question sont contenues vu mon très faible volume de jeu  ; il n'en demeure pas moins que le moral du moment demeure chancelant, faute de résultats. Il me faudrait assurément signer une performance notable pour mettre fin à ce qu'il convient d'appeler une période de disette.

Tout n'est cependant pas complètement noir. S'agissant des tournois live de fin d'année, s'il est vrai que j'ai loupé (de peu) la qualification pour le Hip'Poker Tour de Vincennes organisé par le PMU il y a un mois de cela, je suis en revanche parvenu à me qualifier pour l'étape parisienne du Wipt de Winamax qui se disputera ce week-end du côté de Montparnasse (au lieu de la traditionnelle Grande halle de La Villette), et je me suis par ailleurs inscrit au Pokerthon de la Garenne-Colombes qui aura lieu dans une semaine. Deux petits tournois live à disputer à une semaine d'intervalle, donc : de quoi me redonner un peu d'allant en cette période difficile. On va donc tâter dès cette semaine du jeton, du vrai. C'est déjà ça.