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vendredi 27 mai 2016

Au revoir Everest Poker ! Et merci pour le missclick final...

bye bye !
Plus le temps passe, et plus l'offre de poker légal en France a tendance à se réduire comme peau de chagrin. Voici que dans quelques jours, le 31 mai 2016 au soir, Everest Poker tirera lui aussi sa révérence sur le marché, en étant fusionné avec Betclic. Je suis d'autant plus chagriné qu'il y a un an de cela, j'avais collaboré en tant que bêta testeur pour le nouveau logiciel d'Everest Poker qui ne verra donc officiellement jamais le jour. Mes remarques, suggestions, conseils et recommandations s'envolent en fumée...

Bien sûr, cela faisait un certain temps qu'Everest et Betclic avançaient de concert sur le marché du poker en ligne français, leur logiciel suranné (ipoker) et leur offre commerciale étant en tous points identiques. Mais pour l'utilisateur lambda, cela fait une icône en moins de disponible sur le bureau de l'ordinateur. Le marché du poker en ligne français se porte mal, qu'on se le dise !

Pour les utilisateurs d'Everest Poker, les cagnottes disponibles seront automatiquement transférées (si tout va bien) sur le compte Betclic. Mais l'option consistant à effectuer un retrait vers son compte bancaire est également possible. C'est celle que j'ai retenue. Alors en ce jeudi 26 mai, j'avais décidé de jouer mes ultimes tickets de 5 euros encore en stock et de procéder à un retrait de mes fonds avant de dire définitivement au revoir à cet opérateur de poker en ligne historique qu'est Everest.

Liquider mes derniers tickets et transférer mes fonds vers mon compte bancaire. Le plan était enfantin. Du moins en principe. Car au poker plus qu'ailleurs, les choses ne se passent pas toujours comme prévu... devoir jongler le soir entre les différentes plateformes de poker ouvertes et les tables qui pop-up par surprise sur l'écran lorsque c'est à son tour de jouer est un exercice qui génère parfois quelques maladresses imputables à la précipitation (surtout au moment de jouer un coup délicat requérant un maximum d'attention). En l'occurrence, j'ai cru m'enregistrer sur les coups de 22 heures à un tournoi de Omaha à 5 euros pour y jouer mon ultime ticket ; sauf que j'ai appuyé par mégarde sur le bouton de validation de l'enregistrement d'un tournoi de Omaha à 20 euros le droit d'entrée. Payé avec du cash disponible. Mince alors !

Devoir parfois m'écarter contre mon gré des sentiers battus ne me perturbe pas plus que ça. L'Everest a décidé de me proposer une ultime paroi abrupte à gravir au lieu de laisser profiter d'une simple randonnée pédestre peu escarpée... mais c'est le sourire aux lèvres que j'ai relevé cet ultime défi. C'est probablement l'une de mes forces dans mon approche du jeu : lorsque les choses ne se goupillent pas comme prévu, je m'en amuse au lieu de m'en lamenter. C'est d'ailleurs probablement l'une des raisons pour laquelle j'ai accepté de placer un pan entier de ma vie sous le signe de l'aléa. Et puis de toutes les manières, la vie est trop belle pour qu'on se lamente à tort et à travers pour des broutilles.

un ultime cadeau
Faisant contre mauvaise fortune bon coeur face à ce regrettable missclick, j'ai joué ce tournoi en me disant que c'était probablement un signe du destin. Et au final, il se trouve j'ai terminé troisième du tournoi, générant ainsi un bénéfice net totalement inespéré de 100 euros. Bien sûr, l'histoire aurait été encore plus belle si je l'avais gagné, ce tournoi. Mais on se contentera bien volontiers de cette petite offrande inattendue du Dieu du Poker.

La montagne, ça vous gagne. Au revoir Everest Poker !

mercredi 25 mai 2016

Compte rendu du "Challenge Finale de Coupe" organisé par PMU Poker le 21 mai 2016

En tant que partenaire privilégié de la Coupe de France de Football ainsi que du club du Paris Saint-Germain, c'est fort à propos que le PMU avait décidé de monter une promotion poker spéciale en marge de la finale de la Coupe de France 2016 opposant le PSG à son rival l'Olympique de Marseille : le "Challenge Finale de Coupe". Quelle excellente idée !! J'avoue avoir eu beaucoup de chance lors de la phase de qualifications en ligne sur PMU Poker. Mais sans chance, on ne va nulle part, au poker... Or donc, la mienne, de chance, m'a ouvert les portes du Stade de France en ce samedi 21 mai 2016. Ce n'est certes pas encore les portes du Panthéon du poker, mais c'est déjà un bon début : le Stade de France est tout de même un édifice imposant, vu de près !
Pas touche : trophée réservé à Fredyl

sympa, le coin salon aux couleurs du PMU !
Après une arrivée devant le Stade de France encore vierge de supporters ce samedi en tout début d'après-midi, j'ai pu pénétrer en compagnie des autres qualifiés dans les entrailles du stade et plus précisément devant les loges dévolues au PMU : décor de circonstances aux couleurs du PMU et ambiance feutrée. Seulement 18 veinards conviés à ce tournoi de gala ainsi qu'à la finale de la Coupe de France de Football dans d'excellentes conditions, avec des places situées au bord de la pelouse, non loin du rond central.

Pas touche : trophée réservé au PSG
Afin de rendre la journée agréable aux convives ayant fait le déplacement des quatre coins de l'hexagone - avec une prime en cash de 100 euros pour couvrir les frais - le PMU avait mis quelques petits fours et boissons à disposition des joueurs. Chaque joueur s'est également vu offrir quelques goodies en prime (clé USB en forme de jeton de poker et un petit chapeau de type "bob" qui n'a toutefois pas pu concurrencer mon indémodable chapeau en cuir péruvien). Enfin, nous fûmes autorisés à poser aux côtés de la Coupe de France, sortie pour l'occasion de son écrin aux allures de malle blindée.

18 privilégiés conviés à une journée de gala placée sous le signe du football, du poker et de la bonne humeur... mais 2 joueurs absents, qui n'ont finalement pas pu effectuer le déplacement. Chaque absent augmentant mécaniquement le pourcentage de chances de victoire finale, je n'allais pas m'en plaindre ! Seulement 2 tables de 8 joueurs, donc, et une structure de tournoi de type "semi-turbo" avec des augmentations de blindes à un rythme soutenu. Un package World Poker Tour National d'une valeur de 1.800 Euros à la gagne, ainsi que quelques centaines d'euros en tickets tournoi PMU promis à ceux figurant dans le top 5 final de ce tournoi : il y avait de quoi espérer. Voilà pour ce qui est du contexte.

Une chance sur seize de remporter la victoire finale : d'un point de vue purement mathématique, l'équation du jour ne semblait pas impossible à résoudre, d'autant que le niveau de jeu moyen des participants n'était pas des plus relevé, le système de qualifications en ligne via des tournois gratuits de type "boucherie" accueillant une masse considérable de prétendants avait en effet accru la part d'aléa dans le profil des joueurs qualifiés pour ce tournoi live. Mais sachant qu'il y avait quand même peut-être des bons joueurs dans le lot, j'ai décidé de jouer les débutants de service, afin d'être sous-estimé par mes adversaires les plus coriaces. Avec ma dégaine et mon chapeau, rien de plus facile que de passer pour un illuminé ou un excentrique.

Après une première phase de jeu consacrée à l'observation et au profilage de mes adversaires, je suis rapidement passé à la phase action en enclenchant le mode "barbare" qui a fait pousser des cris d'orfraie à mes adversaires, tandis que je leur poussais en retour aussi souventefois que possible mon tapis dans les pattes pour les faire déguerpir et/ou trébucher. Vu le manque de profondeur et la maigreur des tapis adverses, j'ai toutefois dû faire bon nombre de calcul d'épicier afin de définir les cotes mathématiques appropriées et de prendre les décisions optimales... tout en continuant à faire semblant de ne pas savoir ce que je faisais.

Le plan s'est déroulé sans accroc : j'ai infligé quelques petits bads beats à mes adversaires lorsque j'avais la cote mathématique pour m'engager dans le pot avec des mains marginales, et j'ai subtilisé les blindes dès que j'entrevoyais la moindre opportunité de le faire. J'ai été en tête du tournoi les trois quarts du temps et ai éliminé à moi seul la moitié des adversaires présents. Il y eut certes un léger resserrement lorsque nous ne fûmes plus que quatre joueurs, mais mon audace m'a permis de vite reprendre l'avantage en termes de jetons, de telle sorte que c'est moi qui ai dicté le tempo de la partie à mes adversaires jusqu'à la fin.

Le tête-a-tête final n'a guère été difficile, car en sus des jetons, j'avais me semble t-il à la fois l'ascendant psychologique, mais aussi technique sur mon adversaire (probablement peu aguerri à cet exercice particulier). Ajoutons à cela un brin de chance lors de l'ultime coup et il n'en fallait pas plus pour que mon triomphe soit total.

mon adversaire pousse ses 7 dernières blindes avec A3... j'ai KJ. J'ai donc 45% de chances de remporter le coup.

deux valets qui tombent alors que je n'en ai besoin que d'un seul ! quel luxe : merci Dame Chance !!
mon précieux !! il va maintenant falloir lui trouver une place sur mes étagères...

C'est non sans une extrême fierté que j'ai ressorti mon petit macaron rouge Club Poker une fois l'opération camouflage terminée, histoire d'être encore plus beau sur la photo officielle. Et c'est du haut de mon petit nuage et nanti du trophée PMU que je suis allé rejoindre les tribunes afin d'assister à ce PSG vs OM d'excellente facture et dire au revoir au roi Zlatan Ibrahimovic dans les meilleures conditions qui soient. Ma victoire fût belle. Celle du PSG également. Une journée à marquer d'une pierre blanche.

Des places parfaitement bien situées !

Merci PMU pour cette journée de rêve !

Merci également à Kalimhiro pour les 5 dernières photos généreusement partagées. Merci aussi à SuperCaddy - journaliste ô combien talentueux - pour son petit article élogieux sur Club Poker.

dimanche 22 mai 2016

Veni vidi vici


Victoire finale du tournoi PMU au Stade de France - 21 mai 2016

On a zlatané la concurrence au Stade de France !! Photo officielle publiée sur le twitter PMU Poker prise quelques secondes après ma victoire du Challenge Finale de Coupe. Avec la panoplie du champion : le trophée, le sphinx, le macaron Club Poker, l'autocollant PMU Poker, la chemise de beau gosse, le chapeau magique et le sourire malicieux.

Un souvenir qui restera à n'en pas douter longtemps gravé dans ma mémoire. Peut-être même pour toujours... Au poker, seule la victoire est vraiment belle !


vendredi 20 mai 2016

L'adieu au roi Zlatan

Ce samedi 21 mai 2016, le roi Zlatan Ibrahimovic fera ses adieux à la Ligue 1 de football lors de la finale de la Coupe de France opposant le Paris Saint-Germain à l'Olympique de Marseille. C'est d'ailleurs le dernier match officiel entre deux clubs professionnels avant la trêve estivale et le championnat d'Europe qui se disputera sur le sol national dans un mois. 

Et Zlatan devint légende... tandis que Fredyl devint léger.
Partenaire à la fois du PSG et de la Coupe de France de football, le PMU a décidé de fêter l'événement à sa manière, et ma bonne étoile qui ne me quitte jamais bien longtemps - tout du moins au poker - m'a permis de me qualifier in extremis pour le tournoi de gala organisé par PMU Poker en marge de l'événement. Pourtant les places étaient comptées : il n'y aura que 18 participants à ce mini-tournoi de poker live qui se déroulera en début d'après-midi dans les entrailles du Stade de France.

En tant que gourmet, je vais pouvoir picorer à foison et comparer les victuailles du Stade de France avec celles des autres stades précédemment testés dans le cadre de ma tournée "des petits fours des stades de football grâce au poker " : 
- Parc des Princes - Paris (2013, 2014, 2015)
- Stade Vélodrome - Marseille (2013, 2015, 2016)
- Stade Maracana - Rio (2014)
- Stade Geoffroy Guichard - St Etienne (2015)
- Stade Matmut Atlantique - Bordeaux (2015, 2016)
Et voici donc venue l'heure d'ajouter une nouvelle ligne à ce palmarès déjà richement fourni : Stade de France - St Denis (2016). J'en salive déjà. Toutes les disettes ont une faim.

En tant que passionné de poker, je mesure ma chance de pouvoir jouer ce mini-tournoi de gala et d'ainsi pouvoir retâter du jeton sans pression aucune. Il y a de surcroit une sympathique dotation prévue en faveur des joueurs qui auront le talent et/ou la réussite pour pouvoir figurer en bonne position dans le classement final tournoi. Sait-on jamais : on ne repartira peut-être pas les mains vides ? Toutes les disettes ont une fin.

En tant qu'authentique supporter du Paris Saint-Germain, je mesure le privilège qui m'est proposé de pouvoir assister à cette affiche opposant le club de la capitale à son grand rival phocéen. Mais surtout, je vais donc pouvoir être aux premières loges pour l'adieu au roi Zlatan. Après 4 saisons particulièrement fastes en termes de buts marqués et de records battus, après une moisson de titres glanés sur la scène nationale, après un flot ininterrompu de frasques sur la scène médiatique, une page d'histoire va se tourner à Paris ce samedi 21 mai 2016 avec les adieux de ce joueur haut en couleur. Et tandis que l'histoire du roi Zlatan au crépuscule de sa carrière prend des allures de légende du PSG , celle du va-nu-pieds Fredyl va s'enrichir d'espoirs et de souvenirs... pour qu'un jour lui aussi puisse dire enfin !

14 mai 2016 - l'ultime but du roi Zlatan au Parc des Princes








samedi 7 mai 2016

sur les rotules...

Après avoir bataillé pendant trois jours sur le challenge 72h chrono sur wam, j'ai finalement rendu les armes à la troisième place, remportant au passage un maigre lot de consolation sous la forme de 100 euros en tickets Winamax, alors même que j'étais leader du classement général au bout de la première et de la seconde journée de compétition. Le package pour le Sismix de Marrakech en fin de mois promis au vainqueur de ce challenge était donc à portée de fusil. J'y ai cru. Mais la troisième et dernière journée de compétition aura été atroce pour moi : un manque cruel de réussite conjugué à une fatigue réelle, avec dans le même temps un véritable coup d'éclat de la part de deux de mes adversaires et moi voilà rétrogradé à une peu réjouissante - et quasi anecdotique - troisième place finale. Tout ça pour ça.

Je termine donc ce challenge sur les rotules. Mentalement et physiquement épuisé après avoir disputé un peu plus de 180 petits tournois en 3 jours. Mais j'ai failli le gagner et je me suis battu jusqu'au bout de mes forces. Aucun regret, au final. Tout juste une pointe de déception, d'autant que c'est la seconde fois en moins d'un mois que ce package pour Marrakech me file entre les doigts. Mais qu'à cela ne tienne : je sais que j'ai toutes les chances de faire mieux la prochaine fois. Car je suis un compétiteur-né qui ne ressasse jamais ses échecs. Quoi qu'il en soit, il est certain que ce genre de défis me permettent d'avancer et de progresser en me faisant sortir de ma routine de jeu - certes confortable mais peu propice aux coups d'éclat dans une optique de conquête - et en boostant mon mental et ma technique de jeu au passage. Alors avec un peu d'opiniâtreté, il y aura forcément pour moi d'autres opportunités à saisir et d'autres possibilités de briller. Tôt ou tard. Tout n'est qu'une question de temps. Rome ne s'est pas faite en 1 jour. Fredyl ne s'est pas (dé)fait en 3 jours.