Le poker a mauvaise réputation depuis belle lurette. Et quand ce n'est pas le poker, c'est le black jack. Il faut dire que depuis près d'un siècle, les films de westerns ne sont pas avares de scènes de bagarres et autres duels résolus à coups de revolvers dans des saloons enfumés ou des tripots souterrains. Certains films plus récents perpétuent cette voie du soufre et du sang, les mafieux ayant remplacé les cow-boys. Le jeu est un terreau fertile pour faire éclore les passions les plus dévorantes et les pulsions les plus subites, nonobstant l'atmosphère si particulière qui va avec, et force est de reconnaitre que les jeux de cartes constituent un cadre propice au développement d'histoires qui sortent de l'ordinaire, même en ce 21e siècle que l'on pourrait croire aseptisé en comparaison avec d'autres époques plus folkloriques.
Tant que l'être humain aura du temps à consacrer aux jeux de cartes en général et au poker en particulier, il y aura toujours un quota de triche, de haine, de flambe, d'adrénaline. Quel que soit le lieu ou l'époque, les émotions qui affleurent restent les mêmes autour d'une partie de cartes dès lors qu'il y ait un enjeu financier. Et avec ce satané jeu, elles ne sont pas toutes parmi les plus nobles, les émotions en question, on l'aura compris.
A titre personnel, je suis d'un naturel poli et courtois, et maitrise vraiment bien mes nerfs. J'ai certes le lointain souvenir d'avoir eu quelques accès de colère dans ma tendre enfance à la suite de différends ludiques et/ou sportifs. Mais depuis lors, j'ai appris à canaliser mes émotions. En tant que joueur de poker, tout juste m'est-il arrivé à une poignée de reprises de frapper du poing sur la table derrière mon écran d'ordinateur à la suite d'un bad beat improbable... En sept ans de poker, c'est vraiment famélique, comme débordement.
Lorsqu'ils jouent en ligne, certains sont capables de balancer des souris, voire des écrans d'ordinateur, le tout accompagné le plus souvent d'un torrent d'insultes. Derrière leur écran d'ordinateur, les plus colériques des joueurs de poker vont parfois jusqu'à se casser un orteil ou une phalange sous l'effet de leurs pire pulsions autodestructrices en cognant dans un mur. En live, le problème de ce type de comportement, c'est que la plus petite étincelle de haine ou de rancoeur, la moindre insulte, la moindre manifestation d'ironie, peut vite irriter un adversaire aux pensées rendues hostiles par le contexte ou l'enjeu : pas besoin de triche ou de malchance pour que la pression monte et que la cocotte-minute explose à un moment donné, pour déboucher sur de la violence physique.
A titre personnel, je suis d'un naturel poli et courtois, et maitrise vraiment bien mes nerfs. J'ai certes le lointain souvenir d'avoir eu quelques accès de colère dans ma tendre enfance à la suite de différends ludiques et/ou sportifs. Mais depuis lors, j'ai appris à canaliser mes émotions. En tant que joueur de poker, tout juste m'est-il arrivé à une poignée de reprises de frapper du poing sur la table derrière mon écran d'ordinateur à la suite d'un bad beat improbable... En sept ans de poker, c'est vraiment famélique, comme débordement.
Lorsqu'ils jouent en ligne, certains sont capables de balancer des souris, voire des écrans d'ordinateur, le tout accompagné le plus souvent d'un torrent d'insultes. Derrière leur écran d'ordinateur, les plus colériques des joueurs de poker vont parfois jusqu'à se casser un orteil ou une phalange sous l'effet de leurs pire pulsions autodestructrices en cognant dans un mur. En live, le problème de ce type de comportement, c'est que la plus petite étincelle de haine ou de rancoeur, la moindre insulte, la moindre manifestation d'ironie, peut vite irriter un adversaire aux pensées rendues hostiles par le contexte ou l'enjeu : pas besoin de triche ou de malchance pour que la pression monte et que la cocotte-minute explose à un moment donné, pour déboucher sur de la violence physique.
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Le Club Barrière avenue des Champs-Elysées |
Si l'on n'y prend pas garde, la passion du jeu est propice aux débordements en tous genres, et peut vite s'avérer destructrice. Pour soi. Pour autrui. Pour son propre entourage. Alors n'oublions jamais qu'un jeu de cartes ne doit jamais donner lieu à de pareilles explosions de violence suite à des pulsions mal contrôlées relevant de la pathologie. De tels excès sont certes sporadiques, mais demeurent susceptibles de survenir à n'importe quel moment, y compris dans l'atmosphère feutrée d'un cercle de jeux situé avenue des Champs-Elysées ! Je n'y ai jamais mis les pieds. Mais le jour où ce sera le cas, j'aurai une pensée émue pour toutes ces souffrances inutiles occasionnées par le démon du jeu.
« Jouer comporte des risques : endettement, isolement, dépendance. Pour
être aidé, appelez le 09-74-75-13-13 (appel non surtaxé) »