Translate

jeudi 5 avril 2018

Un 1er trimestre famélique

Janvier au ralenti. Février sans entrain. Mars sans envie. Le premier trimestre de cette année 2018 est déjà derrière nous, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'a pas été reluisant en ce qui concerne mes activités poker. Non seulement mon volume de jeu a baissé, non seulement j'ai délaissé les variantes, mais de surcroit mes statistiques en hold'em demeurent fragiles par rapport aux fastes d'autant, et les résultats sont également mauvais sur le plan des finances : je suis pour le moment dans le rouge pour ce qui est de mes performances en ligne ; j'ai par ailleurs grillé une cartouche pour rien en live, avec mon échec début mars au Winamax Poker Tour au Cercle Clichy Montmartre.

Dans de telles conditions, difficile de trouver la parade - et la parole - adéquate pour endiguer le reflux du moment. Peut-être bien que ma motivation et ma concentration se sont étiolées avec le temps sans que je m'en aperçoive. Peut-être n'est-ce là qu'une simple facétie de la variance. Peut-être enfin que le niveau général a monté, de telle sorte que mon niveau de jeu n'est plus suffisamment élevé pour s'en démarquer par le haut. Bref, le temps n'est pas au beau fixe, c'est la famine ! Je me sens tel un ours qui au sortir de sa période d'hibernation peinerait à retrouver des forces. Ce n'est vraiment pas beau à voir. Mais le printemps est enfin là, alors qui sait, peut-être que ma panse se remplira de nouveau prochainement. Le cycle de la vie passe par des phases délicates, parfois !




dimanche 4 mars 2018

On a joué A 10...

Au football, lorsqu'un joueur est expulsé du terrain, on dit alors de son équipe qu'elle doit finir le match à dix. C'est souvent synonyme de grosses difficultés sur le terrain, disputer un match à dix contre onze n'ayant rien d'une sinécure. Toutes proportions gardées, j'ai un peu l'impression d'avoir disputé un match "A 10" durant ma seconde journée de compétition de cette édition 2018 du Wipt. As-Dix ! J'ai déjà suffisamment rouspété ici contre cette main par le passé... et pourtant, la malédiction semble perdurer vaille que vaille, puisque c'est avec cette main-là que je me suis de nouveau retrouvé dans le décor d'un tournoi important.

Samedi 3 mars 2018 - 20h00. Jour 2B de la finale du Winamax Poker Tour au Cercle Clichy Montmartre : blotti dans le coeur du peloton, je parviens au cours de la première heure à grapiller quelques jetons avec les trop rares bonnes mains que je reçois. Puis c'est le black out. Le désert de cartes aboslu. Je crois bien que même à Vegas 2015 je n'avais pas connu pareille disette de cartes. En près de trois heures de jeu effectif, les mains décentes reçues se comptent sur les doigts d'une seule main : As-Dix ; 55 ; 33 et KQ. Rien d'autre. Pas l'ombre d'une premium à l'horizon. Dans une telle situation de famine aggravée, difficile de garder son poids de forme bien longtemps. Mon stack a lentement fondu à partir de la seconde heure de jeu, tant et si bien qu'il a atteint le niveau critique du push or fold peu après l'entame de la troisième heure.

A la faveur d'une cassure de table pour rééquilibrage, j'ai cru que le désert de cartes que je traversais toucherait à sa fin par la même occasion. Et ce fut presque le cas, puisque dès la seconde main reçue, alors que je me retrouvais de grosse blinde, j'héritais d'une superbe main, en l'occurrence As-Roi. Enfin, une premium ! Sauf qu'après que le joueur premier de parole eut jeté sa main et alors que le second s'apprêtait à miser, un troisième joueur fit remarquer au croupier qu'une carte orpheline (face cachée) se retrouvait on ne sait comment sur le velours de la table, à quelques cm du deck tenu dans sa main gauche, contraignant logiquement le croupier à décréter une fausse donne. Un joueur fait la moue en montrant une petite paire de 3 qu'il s'apprêtait à jouer. Un second rouspète contre la malchance qui le prive de la possibilité de jouer As-Dame. Je souris en pensant à la confrontation favorable qui m'attendait et qui m'aurait permis de disputer un coup en position de force avec As-Roi. Dommage. Redistribution des cartes. Cette fois-ci, j'hérite de ma main maudite, à savoir As-Dix (à carreaux). Tout le monde passe jusqu'au joueur de petite blinde à côté de moi, qui s'emmêle les pinceaux dans sa relance insuffisante, que le croupier requalifie en simple call. Je pousse sans hésiter ma douzaine de blindes restantes, et là c'est le drame : mon adversaire a les as en main ! Lorsque la cinquième carte du board apparait, je suis éjecté du tournoi, en ayant passé une soirée frustrante au possible. Pas de miracle, donc : les 550 euros représentant mon droit d'entrée à ce tournoi, gagnés via le Club Poker, se seront donc évaporés plus rapidement que les eaux de la mer Morte et sont partis gonfler la dotation d'un tournoi remporté au final par l'expérimenté Jérémy Routier. A lui les 100.000 euros promis au vainqueur. A moi les sempiternels regrets.

On a joué A 10, on a perdu. Comme d'habitude. Je ne suis toujours pas fétichiste des mains, mais quand même ! As-Dix, quelle main de poissard...

samedi 3 mars 2018

Jour 2 du Wipt : dans le ventre mou du classement

Ma première journée de compétition du Wipt au Cercle Clichy Montmartre a été quelque peu laborieuse. Mais j'ai survécu. Sur 318 inscrits, nous étions encore 143 survivants lorsque la compétition fut stoppée vers 4h45 du matin.

Amoindri par quelques pépins physiques mineurs, je ne me suis pas précipité pour venir : alors que la compétition débutait à 20h00 pile, je ne suis arrivé qu'un quarantaine de minutes plus tard au Cercle Clichy Montmartre, tandis que s'achevait le premier niveau de compétition, celui où les blindes sont les plus basses... Il y avait déjà huit joueurs autour de ma table lorsque je vins m'assoir. En revanche, lorsque la session se termina, nous n'étions plus que quatre parmi les joueurs de départ car quelques éliminés furent remplacés en cours de route, comme d'accoutumée. Pouvoir demeurer assis à la même table tout du long de la soirée constitue un petit avantage, dans la mesure où l'on a le temps de profiler ses adversaires, et c'est justement l'un des domaines où je pense exceller et tirer un petit avantage par rapport au joueur lambda.

Des jetons à faire fructifier !
En cette première journée de compétition, privé de mon chapeau péruvien (troqué contre un petit bonnet pour mieux lutter contre le froid et les courants d'air sachant que ma table était située non loin de l'entrée de l'établissement), j'ai fait profil bas et joué un jeu solide tout du long, sans fantaisie ni fioritures, en me tenait à l'écart des coups exotiques. Steven, le couvreur officiel du Club Poker ne m'a même pas reconnu alors qu'il est resté de longues minutes à observer ma table. Dans ces conditions, difficile d'espérer figurer tout en haut du classement général. Mais difficile aussi de me prendre des jetons. J'en ai glané un peu. Mais pas assez à mon goût.

Au total, sur l'ensemble des quatre "Jour 1" de compétition, 1 263 jours se sont présentés sur la ligne de départ. Nous sommes encore 599 en lice pour disputer le "Jour 2". J'ai donc terminé la première journée dans le ventre mou du classement. Disons que j'ai différé ma grande offensive, en attendant un meilleur niveau de forme lors de la seconde journée qui se dispute ce samedi. D'ailleurs, je me sens effectivement nettement mieux aujourd'hui. Alors je compte passer à l'attaque. Il va à présent s'agir de m'extraire de la masse au cours de la seconde journée, sinon c'est l'élimination qui se profilera à l'horizon, sachant que la bulle qui détermine les places payées ne surviendra qu'en tout début de troisième journée, lorsque les quatre "poules" de départ des jours 1A-1B-1C-1D n'en formeront plus qu'une. Le chemin est encore long jusqu'à la fin de ce tournoi. Alors patience, rigueur, application et audace devront être des qualités combinées de la meilleure des manières pour continuer à aller de l'avant dans cette compétition marathon.


jeudi 1 mars 2018

Jour 1 de la finale du Wipt au Cercle Clichy Montmartre

Dans deux heures, je serai au Cercle Clichy Montmartre afin de disputer la finale du Wipt grâce à ma qualification obtenue via le Club Poker à la fin de l'été. 550 euros de droit d'entrée. 1 600 inscrits. Et la bagatelle de 100 000 euros promis au vainqueur. 

Cela fait maintenant plus d'un an que je n'ai pas disputé de tournoi live d'envergure. Le Wipt, c'est un véritable marathon, on a le temps de déployer son jeu sereinement, tout comme on a le temps de ronger son frein - voire de s'endormir - en cas d'absence prolongée de jeu.

Depuis une semaine, j'ai allégé mon volume ainsi que mon temps de jeu en ligne, histoire de venir à cette finale avec quelques réserves en matière d'influx nerveux. Oui mais voilà, je me sens fébrile, à l'instant où je rédige ces lignes. Je dois couver un quelconque virus, car outre un petit mal de gorge, un mal de crâne lancinant s'est installé en fin de matinée, et ne s'est toujours pas totalement estompé. 

Alors en cette première journée de compétition, ce jeudi soir, je vais y aller piano. Pas de sombrero péruvien, pas de T-Shirt fredyl fièrement arboré, pas d'humeur badine. On va y aller en mode économie d'énergie, tout en sobriété. Juste équipé du Sphinx de base. Et on avisera en cas de qualification pour la seconde journée de compétition qui aura lieu samedi, le cas échéant. Un marathon, c'est long...

mercredi 28 février 2018

Souvenirs de PSG-OM du dimanche 25/02/2018

Grâce à ma performance lors du tournoi spécial PSG-OM organisé par Winamax il y a quelques jours, j'ai pu aller assister gratuitement au match du championnat qui a vu le PSG s'imposer ce dimanche 25 février par le score sans appel de 3-0. 

Un petit contretemps au guichet "invitations" pour le retrait de mes deux places que l'hôtesse ne parvenait pas à retrouver a fait que je ne suis parvenu dans l'enceinte du stade qu'à 20h40 alors que les équipes finissaient l'échauffement et rentraient au vestiaire avant de revenir de nouveau une vingtaine de minutes plus tard pour y disputer ce match à fort enjeu émotionnel. Malgré un air glacial venu tout droit de Sibérie, l'ambiance était bouillante dans le stade. Car un PSG-OM est toujours un match à part, quel que soit le différentiel de niveau et/ou de classement entre les deux équipes.

Ambiance des grands soirs au Parc des Princes

Sangoku brille... mais il va bientôt brûler !
Les places n'étaient pas trop mal situées, ce qui m'a permis d'admirer le tifo DragonBall-Z concocté par les ultras parisiens de la tribune Auteuil. Ces derniers ont d'ailleurs accidentellement brûlé le Sangoku géant quelques minutes plus tard, après le premier but parisien, suite à un lancer de fumigène malencontreux. Cet incident augurait de nuages noirs à l'horizon, mais sur le moment personne n'a prêté attention à ce présage funeste. Car en ouvrant le score dès la dixième minute, Mbappé a électrisé le stade. Et c'est allé crescendo, quand bien même ce soit un match jalonné de fautes - parfois vilaines - des deux côtés. C'est presque un miracle que la pluie de cartons jaunes distribués n'ait débouché sur aucune expulsion, mais il y a quand même eu de la casse, certains joueurs ayant senti les coups passer à leur corps défendant. Tout allait bien pour Paris et pour le public... du moins jusqu'à la blessure de Neymar à la 78e minute. Enorme coup dur en vue du match crucial de Ligue des Champions dans quelques jours contre le Real Madrid. Mais ainsi va la vie d'un club de football engagé dans une compétition relevée : il faut savoir faire fi de l'aléa lorsqu'on ambitionne d'atteindre le top, un peu comme au poker lorsqu'on se fait cruellement déchiqueter sa paire d'as sur un tapis préflop. On verra donc très prochainement si Paris a de la ressource mentale.
Merci Winamax !

En attendant, celui qui a de la ressource et de la veine, c'est bien moi : le poker me fait toujours autant vibrer, grâce à sa capacité à me propulser virtuellement n'importe où, n'importe quand. Cette fois-ci, c'était au Parc des Princes. En attendant la prochaine fois. Là-bas. Ou ailleurs. Car il y aura forcément une prochaine fois. La rivalité entre Paris est Marseille n'est pas prête de s'éteindre. Le feu de ma passion pour le poker non plus. Car comme le dit si bien l'ex marseillais Patrice Evra (licencié en cours de saison) : I Love This Game.


jeudi 22 février 2018

Allègement de mon volume de jeu en variantes

Attention au risque de surchauffe
J'adore les variantes poker. Vraiment. Et depuis un an maintenant, les tournois de Omaha et de Omaha Hi-Lo représentent à eux seuls environ 50% de mes tournois joués. Oui, mais voilà, concomitamment à cet espace grandissant dans mon volume de jeu, je constate avec un soupçon d'inquiétude que cette place que je consacre aux variantes poker me force à un exercice mental beaucoup plus soutenu que si je jouais uniquement en hold'em comme à mes débuts. Outre le fait que les calculs de cotes soient plus élaborés à effectuer et que cela implique une tension latente plus soutenue pendant les sessions de jeu, le fait de devoir jongler entre 3 ou 4 variantes avec une prise de décision obligatoirement rapide est loin d'être à chaque fois une partie de plaisir. Sans compter qu'en Omaha, les retournements de situation sont incessants, presque chaque carte qui tombe ayant un impact immédiat sur le rapport de forces. On a beau aimer les montagnes russes, on n'est jamais à l'abri d'un haut-le-coeur.

Je me sens moins frais mentalement depuis quelques mois, c'est un fait. Et je commence à redouter qu'il y ait un lien entre mon manque de fraicheur du moment et le fait de devoir effectuer ce numéro d'équilibriste chaque soir de jeu entre plusieurs variantes. Alors, hasard ou coïncidence ? Difficile d'y voir clair. Toutefois, sachant que je dispute dans une semaine la finale du Wipt au Cercle Clichy Montmartre, je me dois d'être affûté. C'est pourquoi je prends la décision de stopper pendant quelques temps les variantes et à revenir aux fondamentaux et au Hold'em. Moins de plaisir immédiat pour plus de bien-être à moyen terme. Est-ce un bon calcul ? Je ne sais pas. Mais ma décision est prise. Le cas échéant, je réévaluerai tout ça au printemps.

Qui a dit que la conquête du poker était un exercice facile et linéaire avec un cap unique à tenir ? Personne. Alors barre à tribord, moussaillons ! Nous irons jusqu'à San Francisco. Quitte à devoir rallier Las Vegas à pied par la suite.


vendredi 16 février 2018

Et ça continue, encore et encore...

Les soirées poker derrière mon écran d'ordinateur commencent toutes de la même manière, ou presque. On s'inscrit à droite à gauche (notamment à toutes les promotions), et on prie pour qu'un miracle se produise en fin de session. Je disais dans mon précédent billet récapitulatif qu'en cinq ans, le flux quincaillerie et autres goodies que m'apporte le poker était continu ; voilà que ce mois de février 2018 m'apporte une nouvelle friandise succulente. Je m'en pourlèche déjà les babines.

Mbappé, mon chouchou...
Car en parvenant à me hisser jusqu'au tête à tête final du tournoi spécial OM organisé par Winamax ce jeudi, j'ai remporté deux places pour la prochaine affiche de Ligue 1 de football au Parc des Princes qui opposera la semaine prochaine le PSG à l'Olympique de Marseille. Les pseudo connaisseurs qui gravitent dans le milieu du football appellent cette rencontre Le Classico. La concurrence était dure, avec plusieurs centaines de joueurs inscrits à ce tournoi... et seulement trois veinards primés au final. Jusqu'à présent, j'avais remporté des places pour le Parc des Princes via PMU Poker (souvent) et PokerStars (une fois). C'est la première fois que je gagne des places pour le Parc des Princes via Winamax. Nul doute qu'elles seront également bien situées et que je pourrai voir briller Neymar Jr et Kylian Mbappé, les deux génies du ballon rond.

Sur le marché de la revente, le prix des billets flambe déjà, et ce lot que je viens de remporter vaut plusieurs centaines d'euros. Un match PSG vs OM constitue toujours un événement en soi, et il se trouve que cette année, ce match aura un peu plus de cachet que d'ordinaire, puisque Marseille carbure actuellement au super et est second du classement, non loin derrière le leader parisien. Au match aller, les marseillais avaient livré une prestation de qualité, et le PSG avait arraché le match nul in extremis. Les parisiens auront à coeur de briller davantage et de montrer aux marseillais qu'ils leur demeurent nettement supérieurs. Le diffuseur Canal+ a fait pour ce match une bande-annonce bien léchée : c'est pour ce genre de match que les gens s'abonnent... car on y vibre toujours plus intensément. Pour le fan du PSG que je suis, aller assister gratuitement à ce match constitue une belle offrande que me fait Dame Chance !

Merci Winamax !









mardi 13 février 2018

5 ans !

Février 2013 - Février 2018. Ce blog existe depuis cinq ans à raison d'un article par semaine environ ! Cinq ans déjà ; cinq ans seulement. Lorsque j'ai créé ce blog en février 2013, ma passion pour ce jeu n'était que balbutiante et ma technique empirique, mais je sentais confusément qu'il se passerait des choses à la condition d'y croire, d'être appliqué et discipliné dans mon jeu, tout en sachant faire preuve de patience et d'humilité.

En cinq ans de poker, je peux dire sans mentir que j'ai vécu énormément de moments rares. Et puis j'ai beaucoup vibré. Derrière mon écran d'ordinateur. Et ailleurs. Aux quatre coins de la France, mais pas seulement. J'ai traversé l'Atlantique. Gratuitement. Par deux fois (à Las Vegas et à Rio de Janeiro). J'ai disputé une épreuve live des WSOP et deux épreuves WPTNational. J'ai ouvert un rayon quincaillerie désormais bien étoffé, avec des lots diversifiés. J'ai gagné un tournoi poker live de gala et remporté mon premier trophée. J'ai gagné quelques sous. En ligne. En cash. J'ai également malheureusement connu le premier procès de ma vie dans le cadre de la faillite frauduleuse d'EuroPoker. J'ai vibré dans différents stades de foot (le Parc des Princes, le Stade de France, le Stade Vélodrome, le Matmut Atlantique de Bordeaux, le chaudron vert Geoffroy-Guichard de St-Etienne, et - suprême récompense - le mythique Maracana de Rio pendant la Coupe du Monde de football). Je suis passé en mondovision une demi seconde devant deux milliards de téléspectateurs entre la 93e et la 94e minute du match France-Equateur. J'ai dévoré des petits fours succulents ; en grande quantité. J'ai croisé des stars du ballon rond. Je me suis fait apostropher par un Président de la République ; j'ai pris une photo avec lui. J'ai été invité aux émissions de radio poker phares de l'hexagone (Club Poker Radio et Multiplex Poker de Winamax). J'ai chanté à la radio. J'ai participé par deux fois à une émission de TV consacrée au poker (Bwin XpokerTour sur RMC Découverte). J'ai sauté en parachute. J'ai rencontré quelques personnalités attachantes et intelligentes. D'autres beaucoup moins. J'ai croisé des tricheurs. Mais j'ai aussi croisé des jolies filles. J'ai connu l'espoir. La solitude. L'extase. Le doute. L'amertume. La joie. J'ai vécu ça grâce au poker !

Quand on additionne tous ces moments et toutes ces tranches de vie, ça fait beaucoup. J'ai vécu avec passion ces instants - les plus anodins comme les plus jouissifs - au cours des cinq années écoulées. Alors je n'ai pas encore gagné la guerre, loin s'en faut, et je ne suis pas encore devenu une légende du poker. Je me suis pris quelques roustes. Mais j'ai su saisir de belles opportunités et ai pu me créer ma propre chance, ce qui m'a ainsi permis de livrer avec brio bon nombre de batailles. Ce blog est le témoin qu'en cinq ans, il s'en est passé des choses ! Je ne suis pas certains que certains joueurs professionnels aient eu un parcours aussi riche que le mien durant ces cinq années en termes d'adrénaline et d'émotions.

Suis-je plus proche du début que de la fin ? Difficile à dire. Pourvu que les cinq années qui viennent soient aussi fournies et intenses en émotions que celles que je viens de vivre. C'est loin d'être gagné d'avance. Car au poker, RIEN n'est gagné d'avance. Mais après tout, les plus belles pages ne sont peut-être pas encore écrites, qui sait ?

mercredi 7 février 2018

Vicissitudes du poker chapitre 2 : la détresse du zéro pointé

Etre éliminé d'un tournoi important est toujours quelque chose de pénible à vivre. C'est même parfois douloureux lorsqu'on s'est projeté ou que l'on s'est mentalement investi davantage sur un tournoi en particulier au regard de ses enjeux. Mais cette douleur n'est rien comparée à la frustration éprouvée lors de tournois où le sentiment d'impuissance est total, du début à la fin. Dans des moments pareils, les coups s'enchainent comme dans un cauchemar, avec un stack qui fond comme neige au soleil jusqu'à évaporation complète, et le sentiment de détresse est alors absolu puisqu'on a même pas eu l'opportunité de défendre sa chance. On essaye de se demander pourquoi sans qu'aucune réponse satisfaisante ne vienne amoindrir ce sentiment de détresse absolue. J'en avais d'ailleurs déjà touché quelques mots ici à l'occasion de l'étape bordelaise du Wipt Winamax organisé il y a deux ans dans l'enceinte du nouveau stade des Girondins de Bordeaux (Matmut Atlantique) : il y a des fois où rien ne va dans un tournoi. C'est simple : on ne gagne aucun coup, et notre tournoi se termine avant même d'avoir réellement commencé. J'ai baptisé cette situation la "galfionade", en hommage à Jean Galfione, le perchiste français sacré champion olympique à Atlanta en 1996, mais également capable de faire des zéro pointés lors de championnats du monde de 1999.

Mettre en place un jeu stable, discipliné et solide, c'est long à acquérir... mais cela peut se dégrader très rapidement dès lors qu'on n'y prenne pas garde car se prendre un zéro pointé lors du tournoi le plus important du soir est vraiment quelque chose de difficile à encaisser. Or, il est tout bonnement impossible de se venger de la fatalité. Ces dernières semaines, les affres de la variance ont fait que j'ai été victime de plusieurs galfionades à la suite lors de mes quelques tournois importants joués en ligne. Le scenario catastrophe est à peu près toujours identique. On reçoit d'abord très peu de jeu, et lorsqu'on a une excellente main bonne main de départ, le flop vient doucher notre enthousiasme ; dans les très rares fois où l'on est bien jusqu'à la turn, une river assassine vient nous fait mal ; le calvaire se termine enfin par un banal coin-flip ou un bad beat (au choix) contre le moins bon joueur de la table. Pareille déveine complète n'est pas chose courante, mais de par la variance inhérente à ce jeu, il est des fois où l'on se retrouve abonné à la malchance de bout en bout, et mentalement, c'est alors une épreuve éprouvante à supporter car même si on doit évacuer toute forme d'affect lorsqu'on décide de s'inscrire à un tournoi, il est des fois où un tournoi compte plus que d'autres.

Quoi qu'il en soit, il y a tout de même un ou deux enseignements à retenir des zéros pointés lors des sessions de poker. J'y ai compris tout d'abord à quel point poker et justice sont deux concepts totalement antinomiques à court et même à moyen-terme, puisque dans des situations pareilles, il n'y a rigoureusement RIEN que l'on puisse faire, si ce n'est éviter de tilter pour que le sentiment de détresse qui nous envahit ne compromette la suite de notre session de jeu. Ce type de situation constitue également un baromètre de son mental du moment, car il faut pouvoir se relever sans broncher en dépit d'un sentiment de détresse et/ou d'incompréhension éprouvé après avoir servi de punching ball à la variance du début à la fin d'un tournoi. En ce moment, j'ai un peu plus de mal à encaisser de tels coups durs, preuve en est que mon mental n'est pas au plus haut. Mais rien d'alarmant toutefois.

Il faut savoir encaisser les coups sans les accuser. Une véritable gageure à court terme. Un défi à moyen terme. Un credo sur le long terme. Car à moins d'avoir une chance insolente, la réussite au poker est une oeuvre de longue haleine. Cette constatation faite, je relativise les baffes que je me prends parfois en tournoi... même si la joue doit rester rouge un petit bout de temps. Le risque du zéro pointé fait partie du jeu. Qu'on se le dise.


mercredi 31 janvier 2018

Un bien timide décloisonnement du poker français en ligne...

Depuis quelques jours, les joueurs français qui jouent en ligne depuis la plateforme PokerStars peuvent croiser le fer avec les joueurs espagnols. Loin d'être anecdotique, il s'agit-là du début du décloisonnement franco-français forcé dans lequel le législateur français quelque peu paranoïaque quant à la circulation des flux financiers avait enfermé les joueurs français. Sur les forums spécialisés, beaucoup de joueurs passionnés trouvent matière à redire, tant sur le fond (le marché espagnol servant de cheval de Troie à des joueurs professionnels venus des pays de l'est) que sur la forme (les horaires des tournois devant tenir compte des différences de mode de vie propres à chaque pays, nos voisins espagnols étant réputés pour être des couche-tard). Très prochainement, d'autres pays - Italie et Portugal en tête - devraient rejoindre cet élan nouveau de partage de liquidités, au gré des autorisations administratives des pays concernés, puisque les législateurs semblent s'être accordés pour permettre aux joueurs en ligne de disputer des tournois plus richement dotés, ce qui leur permettra également d'avoir accès aux tables de cash game ou de sit-and-go sans avoir à patienter trop longtemps.

Des divers opérateurs ayant licence sur le territoire national, PokerStars est le seul à s'être lancé pour le moment ; il faut dire que l'opérateur est le numéro un mondial du poker en ligne, et sa présence un peu partout sur le globe facilite un lancement rapide dès lors que les divers feux verts administratifs aient été obtenus. Mais Winamax semble également dans les starting blocks, puisqu'il a récemment proposé un contrat de sponsoring à un cador espagnol actuellement au sommet de la hiérarchie poker live (Adrian Mateos) ainsi qu'à une terreur italienne mondialement connue (Mustapha Kanit), acquérant ipso facto un début de notoriété dans les pays concernés. Winamax recrute également dans son staff depuis quelques mois des salariés parlant italien, espagnol ou bien encore portugais, preuve qu'il entend attaquer ces nouveaux territoires le couteau entre les dents. Il faut dire que la marque est franco-française et que c'est elle qui a le plus à perdre ou à gagner d'un changement majeur de réglementation tel que celui-là. La qualité de leur management et leur logiciel irréprochable devraient toutefois pouvoir faire pencher la balance en leur faveur en dépit d'un statut d'outsider.

Quant aux autres opérateurs de poker en ligne en France (Betclic, Unibet, Bwin-Party, PMU), rien n'a été annoncé officiellement pour le moment : peut-être sont-ils en train de finaliser des partenariats en attendant que la situation réglementaire se décante dans les divers pays concernés ? Un status quo partiel n'est pas non plus à exclure... en l'état actuel des choses, difficile de dessiner avec précision à moyen terme les contours du poker en ligne hexagonal. Quoi qu'il en soi, les débuts de ce mouvement d'européanisation, quoi que timides, laissent augurer d'un changement inexorable du fait de la mutualisation des liquidités, nonobstant les complications liées à la fiscalité et à l'assiette de prélèvement étatique de chaque pays. 

2018 restera quoi qu'il en soit une date importante pour le poker français en ligne, car ce timide décloisonnement des joueurs européens préfigure un mouvement de plus vaste ampleur. Mais bien malin celui qui peut dès à présent dire quel sera le grand gagnant de cette redistribution des cartes en cours. Affaire à suivre.

samedi 20 janvier 2018

2018 sur la pointe des pieds...

L'année 2018 a démarré de la même manière que 2017, c'est-à-dire plutôt mal. Difficile de se montrer très loquace et bavard lorsque les sessions négatives s'enchaînent en dépit d'un EV positif. Je me dis qu'à un moment donné la tendance négative finira par s'inverser d'elle même, mais en attendant, sans pour autant que mon moral soit touché, il m'est difficile de m'enthousiasmer pour le poker au point de raconter des choses passionnantes. J'ai des tas d'articles potentiels en friche, mais ils restent pour le moment blottis dans un recoin de mon cerveau, attendant le stimulus approprié pour se libérer en étant convertis en mots.

Je débute donc 2018 sur la pointe des pieds. Presque en catimini, car non seulement la chance me fuit mais mon volume de jeu s'est quelque peu réduit au passage. Malgré tout, je garde espoir que cette année puisse me faire goûter aux fastes d'une réussite vertigineuse. Le poker étant une discipline tout sauf linéaire, on ne sait jamais de quoi demain sera fait : une fois qu'on se retrouve assis à une table de poker et qu'on a des jetons, disette et opulence se croisent et s'entremêlent de façon souvent très chaotique. J'espère donc pouvoir accélérer la cadence prochainement, et ainsi reprendre un rythme haletant fait d'émotions fortes, de joies et de succès... histoire de pouvoir prendre mon pied cartes en main, si j'ose dire. J'ai encore tant de choses à vivre... les chapeaux de roues peuvent bien attendre un peu. Mais pas trop, tant qu'à faire.

dimanche 31 décembre 2017

La quête de l'EV

Connaitre son EV pour mesurer l'efficacité de ses actions au poker
Ces derniers temps, il m'est arrivé plus d'une fois de finir une session poker sans jeter ne serait-ce qu'un oeil sur mes bénéfices ou pertes du soir, tellement les seules données qui m'importent réellement se situent désormais du côté de l'EV (abréviation du terme Expected Value en anglais ou bien encore Espérance de Valorisation). En effet, le calcul de l'EV permet de mesurer de façon abstraite les conséquences bénéfiques ou néfastes des actions d'un joueur de poker, tant sur le plan pratique (ce qu'il est effectivement advenu dans les parties jouées) que sur le plan théorique (ce qu'il serait advenu en moyenne sur le long terme).

Depuis quelques mois déjà, j'ai ainsi pris pour habitude de dresser sur mon twitter le bilan de mes soirées poker en termes d'EV (avec d'une part l'EV théorique et d'autre part l'EV réel). Une soirée standard de poker compte en moyenne un peu plus de 2.000 mains jouées en tournoi. L'échantillon est trop faible pour que les statistiques soient représentatives d'un réel degré de forme, mais cela permet au moins de se rendre compte de la grande amplitude de situations que l'on peut rencontrer au cours d'une seule et même session. Toujours est-il que cette notion d'EV permet non seulement de dresser un portrait abstrait du taux d'efficacité réel d'un joueur, mais également de mesurer sa chance (ou malchance) effective, le tout de façon tout à fait décorrélée des gains et pertes. Sur le plan technique, le fait d'être détaché de l'impact financier de mes tournois est censé être un facteur favorable puisque cela permet un jeu un peu plus décomplexé, dépourvu de la pression que peut représenter l'appréhension d'une réalité comptable et financière.

Dans cette quête de l'EV, mon logiciel de suivi statistique de mes actions au poker, Xeester, s'avère un outil des plus précieux pour calculer de façon froide et mathématique mon équité : mon logiciel est ainsi à la fois le baromètre et le thermomètre de mes performances.

C'est ainsi que je peux me rendre compte à quel point mon année 2017 n'aura pas été bonne, en comparaison des années précédentes : non seulement mon EV théorique est en baisse significative puisque passant pour la première fois en dessous de la barre des 10 BB/100 (nombre de blindes gagnées rapporté à un ratio de 100 mains jouées) mais de surcroit, j'ai souffert sur l'année d'un déficit conséquent en termes de chance, mon EV réel (+7.1 BB/100) étant inférieur de 0.8 point à mon EV théorique (+7.9 BB/100).

Tout ce charabia pour dire que j'ai été poissard sur 2017 en sus d'être moins efficace que par le passé. Ceci explique en grande partie la médiocrité de mon année en termes de gains financiers. On essayera de faire mieux en 2018 avec un jeu un tantinet plus patient et en priant pour que la malchance ne soit pas autant de la partie qu'elle l'a été en 2017. Ce ne devrait pas être bien difficile... et puis je suis un éternel optimiste. 2018 me voilà !

lundi 25 décembre 2017

Le père noel est (parfois) une ordure au poker

Au poker, le Père Noël ne vient pas toujours avec sa hotte pleine de jouets par milliers. Preuve en est, mon année 2017 a été chiche en cadeaux, alors que j'ai pourtant été suffisamment sage et appliqué pour espérer quelques présents. Peut-être la cheminée était-elle obstruée, rendant la livraison tout bonnement impossible car les cartes ne m'ont pas fait de cadeaux. J'ai été systématiquement éliminé prématurément de tous les gros tournois en ligne auxquels j'aurai participé. La formule offensive prônée en début d'année (avec une prise de risques accrue par rapport au passé) m'aura d'entrée de jeu amoché, et si j'ai remonté la pente dans la seconde partie de l'année, c'est au prix d'une réduction drastique de la voilure et d'une discipline rigoureuse de gagne-petit. En conséquence de quoi les bénéfices de l'année sont aussi maigres qu'un mannequin taille 34 défilant sur les podiums. 

Des cadeaux qui font plaisir... ou pas
Outre des gains en ligne faméliques, je n'ai obtenu qu'un seul petit package grâce à un tournoi par équipes disputé sur Winamax en partenariat avec Club Poker. Et les mini-tournois de gala que j'ai pu disputer se sont soldés par des éliminations précoces, ce à quoi je n'étais pas réellement accoutumé jusqu'ici. Quant à mon procès en cours dans l'affaire EuroPoker, le dénouement final ne surviendra que courant 2018. Autant dire que 2017 ne m'aura apporté rien de grandiose si ce n'est un peu de quincaillerie qui m'aura procuré une satisfaction générale à peine supérieure au légendaire gilet-serpillère du film Le Père Noël est une ordure.

Car le Père Noël est parfois une ordure envers les amateurs de cartes, la réussite n'étant pas immédiatement corrélée avec le talent du joueur cartes en mains. Mais il faut continuer à scruter par la fenêtre, voire par le trou de serrure, des fois qu'un ou deux cadeaux soient tombés de la hotte dans un endroit obscur, on ne sait jamais. Et puis parfois, les cadeaux arrivent en retard. Alors autant garder la foi et laisser pendouiller les chaussettes encore un peu. On ne sait jamais.


vendredi 8 décembre 2017

Hip Poker Tour Vincennes 2017 : Embourbé à l'hippodrome !

Après une élimination en tournoi live, même de faible importance, trouver les mots justes dans la foulée n'est pas toujours chose aisée, car il faut savoir digérer la défaite et la déception que cela occasionne. Cela fait près de quinze jours que s'est tenu le Hip Poker Tour de Vincennes, et j'ai traîné des pieds pour pondre ce petit compte-rendu. Et pourtant, ce n'était pas bien difficile, tellement il y a peu à dire.

C'est bien ici !
L'année dernière, ma performance à l'hippodrome de Vincennes pour le petit tournoi live organisé par le PMU avait tourné au désastre avec une élimination ultra-précoce. Je ne pensais pas que je revivrais la même expérience cette année, tellement ce type de situation est improbable au regard de mon jeu traditionnellement solide. Après avoir quelque peu pataugé dans la boue du bois de Vincennes, je pénétrai dans l'enceinte de l'hippodrome certes avec des chaussures maculées de boue, mais aussi et surtout avec l'ambition de briller dans la grisaille de novembre, un rapide aperçu des 200 joueurs anonymes m'entourant me conduisant à penser qu'il n'y avait que peu de terreurs du poker parmi les présents venus en découdre le temps d'un week-end.

Il manque 2 tables ? On rattrape le coup !
Il manquait deux tables au démarrage du tournoi et du fait que je sois arrivé parmi les derniers, nous fûmes de ce fait une petite vingtaine de joueurs à démarrer le tournoi avec un peu de retard. Les équipes du PMU surent faire preuve de débrouillardise pour rajouter les deux tables manquantes juste derrière la grande baie vitrée : la vue était splendide !! Mais je n'étais pas venu pour profiter du paysage ni pour contracter la fièvre du turf. J'ai focalisé 100% de mon attention sur les cartes, les jetons et les adversaires qui me faisaient face. 

Démarrage poussif et éjection rapide.
Las ! J'ai une fois encore été éjecté du tournoi de façon prématurée, peu avant la première pause. Peu de choses à dire, si ce n'est que je n'ai pour ainsi dire pas joué beaucoup. Rien à se mettre sous la dent pendant la première heure.  Je n'ai disputé que des petits coups qui ont eu pour effet de quelque peu grignoter mon stack de jetons ; suffisamment pour que je sois amené à prendre un petit risque... qui me fut aussitôt fatal, la chance n'étant pas venue me tirer du bourbier dans lequel je m'étais enfoncé. Grosse déception, une fois encore. Dans de telles conditions, plutôt que de ruminer ma peine et d'attendre les sit and go de rattrapage ou le buffet du soir promis par le PMU aux qualifiés ayant fait le déplacement, je choisis de rebrousser dare-dare mon chemin vers la capitale et de délaisser ce maudit hippodrome. 

Pour la seconde année d'affilée, mon passage au Hip Poker Tour de Vincennes aura été bref mais intense. Surtout bref, d'ailleurs. On fera mieux la prochaine fois. Ce ne sera pas bien difficile.


vendredi 17 novembre 2017

Inscription au Wipt Paris de mars 2018

J'ai reçu aujourd'hui un petit mail de Winamax me rappelant que j'avais un package valable pour le prochain tournoi Live organisé par l'opérateur : la finale du Wipt au Cercle Clichy Montmartre de Paris la première semaine de mars. J'ai déjà écrit ici par le passé à quel point j'avais du mal à me sentir à mon avantage au Cercle Clichy Montmartre : impossible de décrire en détail et de façon rationnelle le sentiment d'inconfort qui m'envahit à l'évocation de ce lieu dédié au jeu en plein coeur de la capitale. Pourtant, l'établissement à su maintenir une réputation irréprochable alors que les autres cercles de jeux de la capitale ont fermé un par un ces dernières années. Alors on va tâcher de faire bonne figure au mois de mars. Et puis d'ailleurs, Winamax veut que ses qualifiés soient beaux lors de ce tournoi phare, aussi je recevrai en prime dans les prochaines semaines un sweat-shirt et un t-shirt de la nouvelle collection 2018.

Wipt 2018 : La légende de Fredyl ou celle d'un gugus ?
Mais ce n'est rien au regard de ce qui attend le vainqueur : le grand gagnant de ce tournoi repartira avec une épée bâtarde assez imposante digne d'Excalibur, et si d'aventure je venais à gagner le tournoi, adoubé par le Dieu du Poker, ou même à finir sur le podium, je m'engage dès à présent à réinvestir une part des gains en vue d'aller disputer le Main Event des WSOP à Las Vegas dans la foulée cet été. Après tout, c'est le challenge de départ de ce blog, n'est-ce-pas ?

On a le droit de rêver. Toutefois, le défi du Wipt s'avère des plus ardus à relever car le gratin du poker français sera de la partie, et s'agissant d'un tournoi bénéficiant d'une large affluence, il y aura pas moins de 4 jours 1 de départ (jeudi en journée, jeudi soir, vendredi en journée et vendredi soir). On va procéder par étapes : l'inscription d'abord ; puis le franchissement du jour 2 le samedi ; puis le jour 3 le dimanche ; les demi-finales le lundi ; la table finale le mardi. Un véritable parcours du combattant. Après réflexion, j'ai décidé de m'inscrire au jour B du jeudi soir, quitte à devoir jouer jusqu'au bout de la nuit : c'est un créneau qui m'a plutôt été favorable par le passé. Long est le chemin, mais j'ai la foi. Et je suis inscrit, c'est officiel ! Je me contenterai de cette seule certitude pour le moment.

D'ici mars, il peut s'en passer, des choses. En tous cas, il s'en passera à coup sûr suffisamment pour que je ponde encore divers articles relatant mes péripéties et réflexions sur le poker. J'ai encore tellement de choses à dire. Tellement d'émotions à vivre et à partager. Tellement d'instants privilégiés à raconter...


dimanche 12 novembre 2017

Direction l'hippodrome de Vincennes avec le PMU

Un petit tournoi de live de gala à Paris, ça ne se refuse pas. Aussi, lorsque le PMU a annoncé il y a quelques semaines que cette année encore les qualifications pour le Hip'Poker Tour de Vincennes se disputeraient gratuitement sur sa plate-forme en ligne au cours des deux premières semaines de novembre, j'ai coché cet événement sur ma liste des promotions à portée de clic. Et j'ai décroché ma qualification ce jeudi, au bout du 4e tournoi satellite qualificatif.

J'imagine que comme l'année dernière, il devrait y avoir entre 200 et 300 joueurs qui feront le déplacement afin de disputer ce tournoi dans l'enceinte de l'hippodrome de Vincennes, le PMU jouant à cette occasion la carte du trans-supports afin de permettre à ses habituels joueurs de poker de mieux connaitre la magie des courses hippiques le temps d'un week-end, et vice-versa.

L'année dernière, ça n'avait pas trainé pour moi, puisque j'avais été éliminé au bout d'une heure de jeu à peine. Pour la première fois de ma vie, j'avais vécu les affres d'une éjection prématurée d'un tournoi, et force est de reconnaitre que ce n'est pas quelque chose d'agréable à vivre. Mais soyons philosophes : tant qu'à faire, autant subir pareille mésaventure à l'occasion d'un tournoi de gala chichement doté plutôt que dans le cadre d'un tournoi avec des sommes conséquentes à la gagne.

Ce vendredi 24 novembre, je repartirai à l'assaut de ce Hip'Poker Tour de Vincennes. Et cette fois-ci, c'est une quasi-certitude, le scenario du tournoi me sera plus favorable, la foudre ne tombant que rarement deux fois au même endroit.

vendredi 10 novembre 2017

Sueurs froides sur Betclic Poker


Ce lundi soir, j'ai connu des sueurs froides. Et cela n'avait rien à voir avec le rafraichissement des températures ces jours derniers. Ces sueurs froides-là, avec les petite gouttes qui se mettent à perler sous les aisselles tandis que je suis assis devant mon écran d'ordinateur, elles sont bien rares et ne surviennent qu'en des moments particulièrement intenses à batailler d'arrache-pied. A vrai dire, je n'avais pas connu pareille sensation depuis bien longtemps. Il faut comprendre que l'enjeu était de taille à l'occasion des phases finales de la compétition par équipes organisée par Betclic Poker, puisque contrairement aux phases de qualifications jouées en mode tournoi, il s'agissait ici de se qualifier pour l'ultime jour de compétition via des duels acharnés contre les représentants des autres équipes.

Le duel, au poker, que l'on appelle communément Heads Up dans le milieu, est un format particulièrement éprouvant sur le plan psychique. Il faut en effet déployer son meilleur jeu, calibrant ses mises au plus juste, sans gamberger mentalement ni même flancher à aucun moment : il faut donc grignoter l'adversaire, le travailler au corps pour le faire vaciller et enfin porter l'estocade finale. Le fait que ces duels soient commentés en direct sur Twitch via la chaîne dédiée L'AquariumTV par les deux zigotos du poker que sont Benny et Yu, habitués à commenter les grands événements poker live, rendait la session du soir encore plus éprouvante, puisque lui conférant de facto des allures de soirée à enjeux.

Notre trio s'est facilement imposé dans la première série de duels, mais malheureusement notre seconde série s'est avérée plus chaotique, et nous avons perdu l'ultime duel décisif joué en mode match couperet de Coupe Davis, qui nous coûte la qualification. N'étant pas du genre narcissique et en capitaine pragmatique, j'avais délibérément choisi de demeurer sur le banc de touche et de confier la responsabilité de l'ultime duel à l'un de mes coéquipiers qui - je le pense - avait un peu plus de prédispositions pour ce format car y ayant déjà brillé par le passé. Las, il n'en fut rien. Peut-être bien que l'aspect mental primait sur la technique, au regard des enjeux si particuliers d'un ultime duel aux allures de match-couperet.

Les After Eight restent sur le carreau malgré un goal average positif

Toujours est-il qu'une fois la déception de l'élimination encaissée, il m'aura fallu du temps afin d'évacuer les sueurs froides et d'endiguer l'afflux d'adrénaline emmagasinée dans mon organisme à l'occasion de cette soirée éprouvante sur le plan mental. Cela a d'ailleurs pris davantage de temps que prévu, puisque je ne parvins pas à trouver le sommeil avant quelques heures, me morfondant dans mon lit en me repassant le film des coups clés vécus, que ce soit personnellement ou par procuration.

Via cette petite promotion sympathique vécue par équipes, Betclic Poker m'aura donc procuré le temps d'un soir des sueurs froides. Au sens propre du terme. Et même si au final, la déception fut de taille, il n'en demeure pas moins que j'adore vivre de telles sensations. Car avec un minimum de recul, je peux affirmer que l'expérience fut malgré tout jouissive, quand bien même je ne sois pas amené à devenir un membre des Betclic Heroes. Je suis né pour vibrer, c'est une certitude. Reste donc à dégoter prochainement d'autres challenges poker à la hauteur de mes attentes qui, en cet automne 2017, demeurent immenses.



samedi 4 novembre 2017

Le compétiteur absolu vs les touristes du mardi : big émotion à la big soirée PMU


Let's go
C'est à la force du poignet que je me suis hissé tout en haut du classement du challenge PMU Poker qui qualifiait une poignée de veinards pour la Big Soirée PMU de ce mardi 24 octobre 2017 au Parc des Princes, afin de faire honneur au partenariat unissant l'opérateur PMU et le Paris Saint-Germain. Le PMU est en effet depuis quelques années sponsor officiel du club du Paris Saint-Germain et organise de ce fait assez régulièrement des opérations et promotions spéciales trans-support en utilisant le PSG comme catalyseur d'émotions, et je pense à ce propos être LE joueur qui en a bénéficié le plus à ce jour (tout du moins via la filière poker). A mon actif, j'ai ainsi déjà pu obtenir par le passé : 

- la qualification pour trois PSG Poker Live au Parc des Princes, tournois de poker de gala m'ayant permis d'obtenir diverses récompenses, dont un maillot dédicacé du capitaine Thiago Silva, mais aussi le ticket d'entrée pour le tournoi en ligne spécial Equipe de France qui, une fois remporté, m'a propulsé jusqu'au Brésil afin d'aller assister à la Coupe du Monde de football.

- une bonne demi-douzaine de qualifications pour aller au Parc des Princes assister à des matches du PSG (dont la moitié en loges avec petits fours à profusion et champagne à volonté).

- la victoire de la PSG Poker Ligue édition 2015, championnat en ligne étalé sur une saison d'une trentaine de manches qui m'a fait décrocher un package pour les WSOP de Las Vegas (J'ai ainsi porté les couleurs du PSG à l'occasion du tournoi Monster Stack des WSOP dans l'anonymat le plus total, c'est assez dommage quand on y pense).

- la victoire du tournoi spécial Coupe de France édition 2016 à l'occasion de la Finale de la Coupe de France 2016 de football au Stade de France opposant Marseille au PSG (mon seul trophée live à ce jour) qui m'a permis au passage de gagner un package pour le tournoi de prestige WSOP-National de Cannes.

Rio De Janeiro. Las Vegas. Cannes. St-Denis. Le Parc des Princes. Que ce soit directement ou indirectement, le PSG m'a déjà emmené bien loin des sentiers battus grâce à ce partenariat avec le PMU. En ce mois d'octobre 2017, j'ai donc ajouté une ligne de plus à mon palmarès spécial PSG en me qualifiant pour cette Big Soirée PMU alors que seule une poignée d'élus pouvait y prétendre. Fort d'une telle moisson de promotions glanées vaille que vaille en dépit de l'adversité et de la variance propre au poker, je serais bon pour aller directement sonner à la direction du PSG afin de leur demander un contrat de sponsoring sui generis, d'autant que le PSG s'est lancé depuis un an dans une activité de diversification tous azimuts, notamment dans le e-gaming. D'ailleurs, en rédigeant ces lignes j'en viens à me demander si je ne devrais pas leur écrire pour leur formaliser une proposition originale qui tiendrait compte de tout ceci. En y réfléchissant bien, il y aurait de quoi faire.


Table de poker géante
Mais revenons à notre Big Soirée. Le PMU n'y allant pas avec le dos de la cuiller, avait ainsi décidé de faire les choses en grand (au sens propre comme au sens figuré) à l'occasion de cette soirée destinée à honorer son partenariat l'unissant au club de la capitale. Les animations proposées étaient aussi au format Géant XXXL, et il faut avouer que tout ceci avait plutôt fière allure, d'un point de vue visuel. De ce côté-là, rien à redire. La table de poker haut perchée donnerait presque le vertige tellement elle était géante. Le plateau des petits chevaux (clin d'oeil aux turfistes) était lui aussi géant. Il n'y a pas à dire, le nom de BIG SOIREE pour un tel événement n'était pas usurpé, à défaut d'être original.

Petits chevaux géants
Outre la poignée de qualifiés via la branche poker dont j'ai eu la chance de faire partie, quelques autres convives ont pu obtenir leur invitation pour la soirée via les paris sportifs et les paris hippiques, tandis que les derniers chanceux ont décroché leur sésame via tirage au sort sur les réseaux sociaux. Mais le gros des troupes était ailleurs puisque tout ce petit monde ne représentait de ce que j'ai pu en voir que moins d'un quart des convives.

Les joueurs du PSG s'amusent. Et nous aussi.
Outres les hôtesses et membres du staff PMU, les autres convives invités à se joindre à la fête étaient donc :
- des youtubeurs et autres starlettes des réseaux sociaux jouissant d'une certaine notoriété
- le cercle très fermé des plus gros parieurs hippiques du PMU qui sont bichonnés, choyés et babysittés par les équipes du PMU (j'ai notamment reconnu quelques têtes croisées de parieurs professionnels déjà invités au Brésil)
- quelques individus triés sur le volet parmi les partenaires commerciaux importants du PMU, notamment dans la branche hippique
- le contingent de joueurs de poker professionnels du PMU (le talentueux Erwann Pecheux, le charismatique Yohann Guilbert et la souriante Sarah Herzali) avait également répondu présent afin de participer à cette belle et grande fête
- les maitres de cérémonie n'étaient autre que cinq joueurs du PSG : Marquinhos, Lucas Moura, Kevin Trapp, Presnel Kimpembe, et Thomas Meunier, qui ont d'ailleurs fait preuve de disponibilité, de sourires et de bonne humeur au cours de la soirée.

Ceci dit, une telle fête ne serait rien sans sa caisse de résonance habituelle : les médias ! La presse spécialisée était elle aussi conviée à la fête : quelques journalistes poker, paris, et people étaient donc de la partie, tandis qu'au niveau des médias TV, j'ai notamment reconnu les caméras de l'Equipe TV et de Canal Plus (via le Canal Football Club). Ca fait quand même du beau monde, tout ça. Mais le compte n'y est pas car le PMU avait décidé d'envoyer à la soirée une bonne partie de son staff qui trime habituellement dans les bureaux parisiens du 15e arrondissement. Un contingent de collaborateurs destiné à bichonner le cercle des parieurs baleines, mais dont la présence était aussi légitimée par le besoin de renforcer l'étroitesse des liens tissés avec divers partenaires commerciaux. Sans oublier l'obligation de vérifier que tout se passait bien au niveau du déroulement de la soirée, quitte à devoir tester à leur corps défendant la qualité des petits fours proposés aux convives. Qu'ils soient rassurés sur ce dernier point, la qualité des petits fours du Parc des Princes demeure une constante année après année.


Un fête PMU avec petits fours, champagne et stars du ballon rond, c'est bien en soi. Mais toute trace de compétition et de ludicité n'avait pas disparu de la Big Soirée. Car il y avait en guise de fil rouge un Big Challenge à disputer par équipes avec au final des lots sympathiques à gagner, et en tant qu'invités qualifiés, nous avions d'office le droit de participer à ce Big Challenge, chacune des cinq équipes en lice étant menée par l'un des joueurs du PSG. Le hasard nous a attribué Lucas Moura en guise de capitaine de notre équipe bleue. Tandis que les autres joueurs du PSG se sont pris au jeu en prenant un minimum sous leur aile leurs coéquipiers anonymes, Lucas Moura - qui n'a visiblement pas la fibre compétitive et l'esprit d'équipe (ou bien qui a la tête ailleurs en ces temps compliqués pour lui au sein du PSG) - m'a négativement surpris en délaissant complètement ses coéquipiers d'un soir porteurs du brassard bleu et en papillonnant au hasard des sollicitations. Moi qui suis un compétiteur ultime et qui joue toujours pour gagner avec une énergie rare qui confine parfois à l'acharnement, j'y ai vu une insupportable forme de nonchalance qui est probablement intrinsèque à l'âme du joueur. Quand j'ai vu sur les réseaux sociaux quelques heures plus tard le même Lucas Moura dire face caméra qu'il est un compétiteur naturel et qu'avec ses amis il veut toujours tout gagner depuis tout petit, j'ai hésité entre faire une moue dubitative ou laisser échapper un sourire narquois. Bien que plutôt talentueux balle au pied, lorsque ce joueur quittera le PSG un jour, je ne le pleurerai pas.

Le terrain géant de Snook-Ball
Afin de tenter de porter notre équipe bleue vers les sommets, mon invité - un cousin passionné du PSG aussi à l'aise au football qu'au billard - et moi-même avons été désignés pour disputer un jeu très excitant de snook-ball (une sorte de billard géant avec ballons de football), avec des règles calquées sur celles du snooker. J'ai brillé comme jamais, alors-même que je m'étais cassé un orteil quelques jours auparavant. Mais la rage de vaincre et l'envie ultime de gagner qui m'anime m'ont fait m'appliquer au mieux, et mes plats du pied ont fait mouche plus souvent qu'à leur tour. Tandis que je faisais feu de tout bois en rentrant à moi seul presque tous les ballons dans les trous, nos adversaires aux pieds carrés n'en avaient rentré dans le même temps qu'un seul. Il ne restait plus à mon invité qu'à conclure tranquillement en faisant rentrer la balle noire déjà idéalement placée par mes soins dans un angle à quelques centimètres de son trou pour remporter la partie en un temps record, assurant à notre équipe bleue un maximum de points. Thomas Meunier et Presnel Kimpembe sont alors arrivés sur notre stand, en tant que simple spectateurs. A mon grand dam et au mépris de ma consigne expresse, mon cousin a voulu jouer les kékés en faisant parler sa technique de footballeur éclairé, en décochant une superbe frappe... cinq fois trop puissante au regard de ce qu'il était nécessaire : il a ainsi propulsé simultanément le ballon noir final et le ballon blanc dans le trou, et nous fûmes de ce fait aussitôt déclarés perdants. Je lui avais pourtant intimé de ne prendre aucun risque, à ce tocard. D'autant que nous avions encore plusieurs tentatives pour y parvenir ! Petite cause, grande conséquence, au classement général final, cette défaite nous plombe et nous empêche de décrocher la victoire.  Car par curiosité, un peu plus tard dans la soirée, je suis allé regarder le décompte des points qui figurait sur la petite fiche du speaker du Parc des Princes, également convié à la fête dans un rôle d'animateur : la victoire au Snook-Ball nous aurait bel et bien fait remporter le classement général ! Même s'il n'y a pas de perdants à proprement parler puisque nous ne sommes pas repartis les mains vides, nos lots finaux ont été bien moindres que ce qu'ils auraient dû... J'ai fulminé.


Pour un gagneur absolu tel que moi qui ne jure que par le mot "victoire", ce regrettable épisode constitue un terrible affront, et j'en ai voulu à mon cousin d'avoir fait preuve de cette coupable vanité devant les deux joueurs du PSG, alors que la victoire nous tendait ouvertement les bras. Aux innocents les mains pleines. Ce dernier gagnera un peu plus tard une superbe montre Seiko estampillée PMU à l'animation vidéo spéciale dédiée aux courses hippiques. Certains sont nés pour avoir de la chance. D'autres doivent cravacher pour parvenir au succès. Avec ou sans casaque.

Cette grosse désillusion au Snook-ball n'occultera pas le fait que la soirée fût particulièrement réjouissante malgré tout, les petits fours étant de qualité. La cohorte de collaborateurs du PMU ainsi que tous les invités sur place ont dû être unanimes à ce propos. Et puis j'ai malgré tout connu mon moment de gloire, puisque j'ai particulièrement brillé au Baby-Foot Géant disputé à 11 contre 11 : nous avons gagné l'ensemble des sessions disputées, grâce aux buts que je n'ai cessé d'enquiller en mode enfileur de perles, ayant eu la bonne idée de me coller au poste stratégique d'avant-centre. Le préposé au comptage des buts (un membre du staff PMU) était effaré devant pareil carnage industriel. J'étais d'ailleurs tellement appliqué que j'en ai transpiré sous les aisselles. Manque de pot, cette animation-là ne rapportait pas de points pour le Big Challenge. Mais le jeu en valait la chandelle sur le plan émotionnel, puisque j'ai eu droit à une mini-ovation de mes coéquipiers. Les caméras du Canal Football Club de Canal Plus m'ont d'ailleurs filmé au baby foot en train de mettre sa pâtée à Lucas Moura et à son équipe de baby-foot, mais dans le commentaire en voix off, le journaliste taquin annonce aux téléspectateurs toujours avides de belles histoires que Lucas Moura avait brillé au baby foot à l'occasion de cette fiesta organisée par un sponsor du PSG. Hummm, s'ils savaient la vérité... Enfin, bref.


Equipe Bleue
J'étais fait pour être une bête de compétition. La Big Soirée PMU en est une illustration criante. Comme le dirait Renaud Hantson dans la chanson "Géant" : Certains sont nés tout petits petits pour le rester toute une vie ; d'autres sont nés pour des destinées qui font rêver la race humaine. En faisant partie de la caste des tout petits petits, je suis assurément passé à côte de ma vocation. Lucas Moura aussi, a raté la sienne, de vocation, mais dans le sens inverse, manifestement. Enfin, c'est la vie. Il faut croire que je suis fait pour briller uniquement dans l'ombre. Mais je suis MOI. Et c'est bien là l'essentiel.






mardi 31 octobre 2017

Faire partie des Betclic Heroes, c'est possible...

Je l'avais déjà rapidement évoqué sur ce blog en mai dernier : Betclic Poker a décidé de se triturer les méninges depuis quelques mois afin de dynamiser sa fibre communautariste, et c'est dans cette optique qu'est né le concept de l'AquariumTV, une chaîne Twitch pilotée principalement par les deux commentateurs de poker aguerris que sont Benjamin Bruneteaux et Julien Brécard, plus connus sous le surnom de Benny et Yu. On les avait découverts au micro des EPT et autres festivals de poker organisés par PokerStars avec des commentaires mêlant dynamisme et expertise technique, mais on les avait carrément adulés dans le programme de télé-réalité La Maison du Bluff sur NRJ12 avec leur humour déjanté à la fois ironique et malgré tout bienveillant. Avec les streaming sur l'AquariumTV de Betclic, la voilure s'est rétrécie, mais les deux zouaves continuent à filer sous le vent, car le moins que l'on puisse dire, c'est que leur talent demeure intact. Force est de reconnaitre que la malice, l'espièglerie et la complicité dont font preuve les deux protagonistes principaux demeure inoxydable quel que soit le support proposé : ces deux orateurs verveux tirent leur force de leur complémentarité naturelle et continuent à manier l'art de l'ironie, de la comparaison subtile et de la métaphore bien sentie, pour le plus grand plaisir de leurs aficionados.

D'autres personnalités dans le Landerneau du poker y alternent avec ce duo sur l'AquariumTV. Il n'est pas rare que les soirées Twitch de poker se terminent par une session de jeu vidéo en guise de dessert (ou de défouloir), l'idée étant de créer des passerelles entre les différentes strates du monde ludique et de souder un noyau autour duquel agglutiner une communauté de joueurs.

Pour les fidèles suiveurs, des mini-jeux sont régulièrement organisés dans la bonne humeur, avec des tickets d'entrée pour des tournois de poker ou des paris sportifs gratuits. On passe vraiment un bon moment, pour peu que l'on ne soit pas à la recherche de son A-Game et de la concentration optimale alors que l'on est soi-même en train de jouer aux tables de poker en parallèle. Mais c'est bien là le seul inconvénient de l'AquariumTV !

Un beau championnat par équipes commenté sur l'AquariumTV
Twitcher c'est bien. Mais faire directement vibrer son public en twitchant c'est encore mieux. Afin d'égayer encore plus et de densifier le contenu de son offre sur l'AquariumTV, Betclic Poker a eu le bon goût d'organiser quasi-gratuitement depuis début octobre un prometteur championnat de poker par équipes de trois joueurs, baptisé de façon assez incongrue La Fishtinière (en quelque sorte la pépinière des fish), dont les phases de qualifications étalées sur l'ensemble du mois d'octobre se sont terminées il y a quelques jours. Flanqué de deux acolytes aguerris, j'ai monté une équipe que je pensais la plus compétitive possible au regard des particularités et du format de cette compétition.

En avant les After Eight !!!
Alors qu'il y avait 120 équipes de départ, il n'y en a plus actuellement que 12 encore en lice. Et mon équipe, les After Eight en fait partie, puisque nous avons eu la bonne idée de figurer tout en haut du classement général à l'issue des phases de qualification. J'ai eu la présence d'esprit de m'entourer de deux joueurs solides et la réussite nous a jusqu'ici souri. Sur le plan individuel, j'ai d'ailleurs brillé. Mais le plus dur reste encore à faire. D'autant que nous ne sommes pas favoris, plusieurs joueurs professionnels s'étant hissés parmi les équipes qualifiées. Betclic Poker nous a d'ailleurs gentiment affublés d'un avatar d'otarie. Mais je n'oublie pas que i am le Fredyl, nobody me fait peur. Et j'ai également foi en mes coéquipiers. A ce stade, tout est possible.

Quoi qu'il en soit, les phases finales se joueront à partir de ce lundi 6 novembre. Et les matches se dérouleront au format particulier qu'est le Head's Up. Il va donc falloir à notre équipe - les After Eight - gagner des duels haletants pour espérer devenir les prochains Betclic Heroes. Nous devrons être performants et chanceux tout à la fois. Si nous parvenons à nous extraire de notre poule contre les Dark Raise et les Pass Pass, la dernière ligne droite le 13 novembre promet un maximum d'adrénaline. Mais nous n'y sommes pas encore.

Ce titre rutilant garantira en tous cas à l'équipe victorieuse des entrées gratuites pour divers tournois live et plusieurs milliers d'euros sont désormais à portée de clic. On ne peut que remercier Betclic Poker pour cette belle opération, commentée avec talent par Benny et Yu. Une chance sur douze sur le papier. C'est beaucoup et c'est bien peu. Une chance sur douze pour notre équipe de devenir les apôtres du beau jeu, et de pouvoir de ce fait arborer fièrement le logo Betclic Poker sur le circuit. Ca donne envie. Vraiment envie.