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lundi 30 janvier 2023

Un dimanche sanglant

Ce dimanche, je viens de vivre une session compliquée sur le plan émotionnel. Une fois n'est pas coutume, je me suis inscrit à beaucoup de tournois en commençant ma session dès 17h00 et jusque tard le soir... avec un résultat final cauchemardesque et un bilan négatif matérialisé par une perte à trois chiffres comme il ne m'en arrive quasiment jamais. Tout y sera passé au cours de la soirée, rien ne m'ayant été épargné. Poisse et malheur. Tristesse et frustration : au bilan (sanglant) de ma session dominicale nous avons pu expérimenter des bulles, des pré-bulles, un bad beat improbable en table finale, ainsi que pas moins de 3 erreurs critiques de mon ordinateur !

Les freezes et autres erreurs critiques de mon vénérable ordinateur, parlons-en. Il faut les vivre pour comprendre l'ampleur de ma frustration. 3 au cours d'une seule et même soirée, cela fait beaucoup. Mais il faut comprendre que mon vénérable ordinateur est un vétéran de 14 ans d'âge fonctionnant encore sous Windows 7. Entre le moment où j'appuie sur le bouton (re)démarrer et celui où les applications poker que je lance dans la foulée sont enfin opérationnelles, il me faut patienter pas moins de 4 à 5 minutes en moyenne. Sans compter le temps nécessaire à la réorganisation des tables, moment toujours délicat à gérer avec le stress ! Trois erreurs critiques au cours de la même soirée, c'est vraiment trop. L'une d'elles m'a tenu éloigné des tables 11 fichues minutes d'affilée ! Impossible de rester serein après ça. Ca altère à coup sûr ma qualité de jeu pour le reste de la session. Pourtant, après scan antivirus complet et défragmentation du disque dur une fois ma session terminée (opération longue et ennuyeuse), rien d'anormal n'a semblé poindre. Et pourtant, je possède bel et bien un ordinateur atteint d'une forme de maladie d'Alzheimer.

Conséquence de ces freezes à répétition du soir, j'ai malencontreusement loupé la reprise d'un de mes tournois pour lesquels j'étais grassement pourvu en jetons. Je ne me suis rendu compte qu'une heure plus tard de la bourde, me reconnectant enfin à la table alors qu'il me restait deux blindes et que les places payées approchaient... sans que je ne puisse les atteindre au final. Rageant.

Mais ce n'est pas tout : pour couronner un dimanche bien sanglant, il me fallait aussi mon lot de bad beats. J'en ai notamment essuyé un bien improbable en table finale de l'un de mes tournois, alors qu'il ne restait plus que 5 joueurs en lice, que j'étais second en jetons avec une confortable profondeur de jetons et qu'une victoire dudit tournoi aurait à elle seule suffit à amortir ma soirée. Au lieu de ça on termine la session dans le rouge vif.

Le poker est aussi cruauté. Le poker est aussi souffrance. Le poker est aussi frustration. Ces condiments épicés font pourtant pleinement partie de la recette qui fait son succès. En ce dimanche sanglant, j'ai l'impression d'avoir renversé plusieurs moulins à poivre sur mon plat du jour et avoir dû tout ingurgiter malgré les éternuements et les larmes. Affreux !



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