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lundi 25 décembre 2017

Le père noel est (parfois) une ordure au poker

Au poker, le Père Noël ne vient pas toujours avec sa hotte pleine de jouets par milliers. Preuve en est, mon année 2017 a été chiche en cadeaux, alors que j'ai pourtant été suffisamment sage et appliqué pour espérer quelques présents. Peut-être la cheminée était-elle obstruée, rendant la livraison tout bonnement impossible car les cartes ne m'ont pas fait de cadeaux. J'ai été systématiquement éliminé prématurément de tous les gros tournois en ligne auxquels j'aurai participé. La formule offensive prônée en début d'année (avec une prise de risques accrue par rapport au passé) m'aura d'entrée de jeu amoché, et si j'ai remonté la pente dans la seconde partie de l'année, c'est au prix d'une réduction drastique de la voilure et d'une discipline rigoureuse de gagne-petit. En conséquence de quoi les bénéfices de l'année sont aussi maigres qu'un mannequin taille 34 défilant sur les podiums. 

Des cadeaux qui font plaisir... ou pas
Outre des gains en ligne faméliques, je n'ai obtenu qu'un seul petit package grâce à un tournoi par équipes disputé sur Winamax en partenariat avec Club Poker. Et les mini-tournois de gala que j'ai pu disputer se sont soldés par des éliminations précoces, ce à quoi je n'étais pas réellement accoutumé jusqu'ici. Quant à mon procès en cours dans l'affaire EuroPoker, le dénouement final ne surviendra que courant 2018. Autant dire que 2017 ne m'aura apporté rien de grandiose si ce n'est un peu de quincaillerie qui m'aura procuré une satisfaction générale à peine supérieure au légendaire gilet-serpillère du film Le Père Noël est une ordure.

Car le Père Noël est parfois une ordure envers les amateurs de cartes, la réussite n'étant pas immédiatement corrélée avec le talent du joueur cartes en mains. Mais il faut continuer à scruter par la fenêtre, voire par le trou de serrure, des fois qu'un ou deux cadeaux soient tombés de la hotte dans un endroit obscur, on ne sait jamais. Et puis parfois, les cadeaux arrivent en retard. Alors autant garder la foi et laisser pendouiller les chaussettes encore un peu. On ne sait jamais.


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