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dimanche 22 janvier 2017

Gérer la fatigue du moment

Afin d'éviter tout risque de saturation mentale au poker - surtout lorsque la réussite n'est pas au rendez-vous - il convient d'observer des petites périodes de pause, afin d'éviter d'entrer dans une spirale infernale de type fatigue/erreurs/lassitude/pertes.

des erreurs qui m'ont coûté cher !
Et justement, des erreurs inhabituelles imputables à la fatigue à la fois mentale et physique, j'en ai déjà commises une ou deux à l'occasion des Winamax Series qui se sont disputées dans la première quinzaine de janvier. C'est bête à dire, mais je suis tombé malade il y a une dizaine de jours et tousser à longueur de journée n'a pas amélioré ma concentration. Toute cette histoire de fatigue serait bien entendu anecdotique si les erreurs commises n'avaient pas justement eu lieu pendant des tournois aux enjeux financiers bien supérieurs à la moyenne. Si l'on ajoute encore à cette triste équation un brin de malchance, il n'est pas difficile de comprendre que je commence l'année avec une petite ardoise, ce qui est toujours pénible à vivre. Rien de bien alarmant toutefois. Ce serait trop beau si mon chemin n'était qu'une marche en avant ininterrompue ; il faut savoir accepter et encaisser les défaites (à défaut des bénéfices). Mais il faut aussi savoir en tirer quelques enseignements utiles pour la suite.

Sachant que je ne suis pas au top de ma forme, j'ai décidé de faire une mini-pause dans ma pratique du poker en ligne, le temps de recharger mes batteries : un peu moins de sessions, un peu moins de tables de variantes ouvertes en simultané. Et accessoirement un peu plus de sommeil. On ne se rend pas compte à quel point le sommeil constitue un pilier fondamental dans l'élaboration des performances de longue haleine. Les ambitions pour l'année sont élevées, ce n'est pas idéal de la commencer en état usé. Mais une année, c'est long, et les quinze jours écoulés ne seront bientôt plus qu'un lointain souvenir. Alors au dodo pour diminuer la fatigue physique !

Pour ce qui est de l'usure mentale, j'ai beau être un véritable adepte des variantes poker, cela fait quelques temps déjà que j'ai constaté qu'à sessions égales, ma fatigue mentale accumulée au Omaha est bien supérieure à celle du Hold'em dès lors qu'il faille considérer tout ceci sous l'angle d'une pratique multi-tables. Le fait est que rajouter encore d'autres variantes (Omaha five et Omaha hi-lo notamment) à mes sessions du soir a probablement accru ce phénomène d'usure préjudiciable tant à la qualité de mon jeu qu'à ma concentration. J'avais déjà exprimé ici il y a peu mon désir lancinant de regoûter au plaisir perdu des tournois de longue haleine Deepstack Hold'em, c'est pourquoi très prochainement je m'y attellerai à nouveau, car bien que plus longs dans la durée, ces tournois seront probablement moins éprouvants sur le plan mental tout en correspondant à mes envies du moment.

Du dodo aujourd'hui et des tournois Deepstack Hold'em demain. Voilà un remontant bien incongru pour gérer ma fatigue passagère. Mais quelque chose me dit que ça devrait produire son petit effet positif bien au delà de ce qu'on imagine de prime abord.

Note pour plus tard : jouer au poker en étant malade et fatigué est contre-productif pour les finances.

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