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dimanche 29 mars 2015

Le PSG Poker Live du PMU et moi...

Pour la troisième fois consécutive, j'ai eu la chance de pouvoir participer au tournoi PSG Poker Live organisé par le PMU ce mercredi 25 mars 2015, et d'ainsi pouvoir approfondir ma science gustative des succulents petits-fours du Parc des Princes. Cette année encore, il m'avait fallu attendre l'ultime tournoi qualificatif sur la plateforme de PMU Poker pour réaliser une performance susceptible de me faire décrocher mon ticket d'entrée pour ce tournoi de gala, via le tournoi spécial Facebook.

Pour tout un tas de raisons essentiellement sentimentales, j'ai une affection toute particulière pour le PSG Poker Live, quand bien même il s'agisse d'un tournoi de gala. Fan du PSG depuis ma tendre enfance, le fait de pouvoir côtoyer des joueurs de l'effectif professionnel dans l'enceinte du Parc des Princes a en effet une saveur particulière. Et puis autant le dire sans ambages : les petits fours du Parc des Princes sont tout simplement succulents, leur simple évocation suffisant à me faire saliver. Si on ajoute à cela le fait que le PSG Poker Live fut le premier tournoi live que j'aie jamais disputé (lors de l'édition 2013) et que c'est ce même tournoi qui m'a indirectement permis de remporter mon voyage pour le Brésil l'an dernier lors de l'édition 2014 (la seconde place obtenue alors m'ayant notamment conféré un ticket online de 100 Euros converti par la suite en un rutilant package pour la Coupe du Monde de Football lors de ma victoire du tournoi spécial "Si tu vas à Rio"), il n'y a rien d'étonnant à ce que ce soit un tournoi qui me tienne tout particulièrement à coeur. Cerise sur le gâteau, l'ambiance y est conviviale du fait de l'absence de pression financière, tout en permettant une certaine émulation malgré tout, le vainqueur du tournoi repartant tout de même avec un package pour Las Vegas.

N. Douchez et Z. Camara conviés à la fête
Le calendrier surchargé du PSG du fait de ses solides performances récentes aussi bien en Ligue des Champions qu'en Coupe de France et en Coupe de la Ligue faisait que l'organisation d'un tel événement ne laissait que peu de dates possibles, et je ne doute pas que le staff du PSG et le PMU aient dû faire face à quelques difficultés pour caler une date. C'est sans doute ce qui explique pourquoi l'événement a été organisé cette année en période de trêve au niveau des clubs, puisque les sélections disputent leurs matches internationaux en cette période précise de l'année. Le hic, c'est que la majorité des joueurs composant l'effectif parisien sont internationaux et n'étaient pas disponibles pour jouer les VIP, puisque retenus par leurs sélections respectives. Je savais donc par avance que les joueurs invités cette année seraient d'un standing inférieur à celui de l'année dernière. Trois joueurs de l'effectif parisien étaient attendus afin de se mêler à la cinquantaine de participants. Au final, ce sont donc les tauliers du vestiaire Zoumana Camara et Nicolas Douchez qui se sont présentés devant les qualifiés internet de PMU Poker pour se prêter au petit jeu des photos et dédicaces (le troisième joueur prévu par l'organisation ayant fait faux bond au dernier moment sans que l'on sache de qui il s'agissait). On ne va pas se plaindre, d'autant que je redoutais le pire : Jean-Christophe Bahebeck, le cancre du PSG, aurait pu être convié lui aussi. Fort opportunément, Zoumana Camara et Nicolas Douchez sont deux joueurs sympathiques et souriants et se sont acquittés de leurs devoirs avec professionnalisme et bonne humeur. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les tournois de poker ont ceci de particulier qu'ils permettent un certain décloisonnement des invisibles barrière sociales l'espace d'un moment. D'autant que du côté des participants conviés à se mêler aux joueurs qualifiés, je signalerai la présence des journalistes sportifs Christophe Josse de beIN Sports et Christophe Paillet de RMC (tous deux à ma table, d'ailleurs), avec lesquels j'ai eu le loisir d'échanger en toute simplicité y compris pendant la pause du tournoi.  

à table !
Au total, nous étions à peine plus de cinquante joueurs présents sur la ligne de départ. Le Parc des Princes étant en phase de rénovation tous azimuts, le tournoi se déroulait cette dans un salon VIP bien différent par rapport à celui des éditions passées, avec une ambiance nettement plus feutrée et cosy, moult rideaux semi-transparents conférant au lieu un côté intimiste, le tout avec un fond musical de jazz. Les petits-fours du Parc des Princes étaient bien au rendez-vous de l'événement cette fois-ci encore, quoi que m'ayant semblé un poil moins délectables que par rapport à d'habitude (et dépourvus de champagne). Difficile de faire la fine bouche : je me suis quand même régalé !

C. Josse et C. Paillet à ma table
Quoi qu'il en soit, pour ce qui est de la compétition et du tournoi de poker en lui-même, je ne suis pas parvenu à atteindre la table finale cette fois-ci, contrairement aux deux éditions précédentes puisque je suis éliminé à une peu glorieuse 28ème place, peu après la pause. Et pourtant, il y avait cette année encore la place pour aller loin, le niveau général étant très disparate, les participants n'étant pas tous des cadors, loin s'en faut. Mon stack de jetons a beaucoup oscillé tout du long de mon tournoi, alternant les hauts et les bas, et le bas a fini par dicter sa sentence. C'est toutefois pour moi l'occasion de constater que je joue beaucoup plus de mains pré-flop que par le passé, ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi. Quoi qu'il en soit, malgré ma plus grande audace, je ne me sentais pas dans un grand soir et mon élimination précoce m'a semblé logique. Il faut dire que mon karma n'était pas au top à l'occasion de ce tournoi, puisque j'étais très perturbé par un cauchemar survenu la veille et qui a eu la mauvaise idée de se réaliser dans l'heure qui a suivi mon réveil. Si le coeur m'en dit, je reviendrai d'ailleurs peut-être sur cet épisode douloureux dans les prochains jours au travers d'un article sur la force des rêves, car je suis persuadé que les rêves ont une réelle importance lorsqu'on entend se forger une destinée.

Après mon élimination du tournoi, je suis demeuré encore une petite heure dans les salons afin d'assister à quelques séquences de jeu, mi-enchanté, mi-hagard, et j'ai pu constater que nonobstant un début de pression du fait de l'approche des dotations finales, l'ambiance demeurait vraiment excellente aux tables, grâce à un chauffeur de salle particulièrement en verve (cf. le barbu avec le micro sur la photo) qui a su insuffler un maximum de bonne humeur et d'humour décalé tout au long de la soirée. Et c'est précisément au moment de la constitution de la table finale que j'ai choisi de m'éclipser.

J'aurais pu rentrer en métro, mais une météo clémente, un joli croissant de lune dans le ciel propice aux humeurs pérégrines et un brusque élan nostalgique m'ont fait préférer vagabonder au hasard dans les rues de Paris sur le chemin du retour, afin d'évacuer la déception du moment en douceur. Il était pile minuit lorsque je suis arrivé sur l'esplanade du Trocadéro et que j'ai vu au premier plan la Tour Eiffel scintiller de mille feux et illuminer la ville lumière. La Tour Eiffel, symbole du PSG. J'ai voulu y voir un signe et me suis arrêté quelques instants pour contempler le spectacle, avec des yeux d'enfant émerveillé. Après tout, il me reste la PSG Poker Ligue pour pouvoir décrocher un package à destination de Las Vegas : le PMU et moi sommes amenés à partager des émotions pendant quelques temps encore... d'autant qu'il existe une réplique de la Tour Eiffel à Las Vegas ! Quelques minutes après avoir contemplé un tel scintillement, en empruntant des petites artères que seuls des piétons aventureux ou des touristes égarés auraient idée de prendre non loin des Champs-Elysées, et alors que j'avais encore la rémanence des scintillements étoilés dans les yeux, je me suis soudainement retrouvé au croisement de deux ruelles aux noms sentant bon l'écume et les pionniers des mers : ce n'est pas tous les jours que l'on se retrouve à l'intersection de la rue Christophe Colomb  et de la rue Magellan. Là encore j'ai voulu y voir un signe du destin et me suis arrêté quelques instants pour appréhender le sens symbolique de cette improbable situation : peut-être suis-je arrivé en ce jour à la croisée de deux chemins dans ma trajectoire de joueur. Pour en être sûr, il ne me reste plus qu'une chose à faire : continuer à naviguer avec confiance et détermination, tout en scrutant l'horizon à la longue-vue. Car la terre promise n'est peut-être plus si loin.


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