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mercredi 19 novembre 2014

Le dilemme de la Golden Barre à St-Etienne !

En ce moment, ça ne va pas fort. Incroyable à quel point la faillite d'EuroPoker m'affecte : j'ai la désagréable impression d'être devenu un sans-abri, aucune plateforme de poker ne trouvant actuellement grâce à mes yeux. C'est fou comme j'avais mes petites habitudes sur le réseau Ongame d'EuroPoker. S'agissant d'un réseau assez peu fréquenté, je connaissais parfaitement les réguliers qui s'y affrontaient et savais comment les contrer le plus efficacement possible au regard de leurs styles de jeu respectifs. Certes le logiciel était un peu vieillot mais ô combien fonctionnel malgré tout...  A l'image d'une équipe de football conquérante sur ses terres, j'avais l'agréable sensation de jouer à domicile, et la sensation de confort ainsi procurée conférait j'en suis certain un petit supplément d'âme à mon jeu, qui en devenait forcément un tantinet meilleur. Ongame me manque ! Car j'ai désormais l'impression de disputer mes tournois de poker sur terrain neutre (dans le meilleur des cas).

Et pourtant, ma vie de joueur continue, et il va bien me falloir m'y habituer. Alors je butine quelques petits tournois par-ci, par là, sans parvenir pour le moment à me sentir à l'aise nulle part. La conséquence directe de tout ceci, c'est que ma progression est stoppée : tant en termes de gains que de niveau de jeu. C'est triste à dire, mais c'est la stricte vérité : je traverse un véritable passage à vide. Certes, je ne perds pas (je suis Fredyl, tout de même !), mais je ne gagne pas non plus. Et lorsque je ne gagne pas, je me morfonds un peu. Je ne suis plus "dans la zone", comme le dit si bien George Eddy (journaliste sportif légendaire de Canal+) à propos des sportifs à qui tout réussit l'espace d'une séquence de jeu, d'un match ou plus encore. Tout n'est pas perdu pour autant : ça finira par revenir à un moment ou à un autre.
 
D'ailleurs, ce mardi 18 novembre, j'ai remporté un petit tournoi sympathique : le Golden Barre sur Winamax. Outre les 121 Euros de récompense, cette victoire me donne le droit d'aller assister en loges au match St-Etienne vs Bastia du 6 décembre à 20h00, et de surcroit de participer à une animation que tous les vrais amateurs de football connaissent : pénétrer sur la pelouse à la mi-temps du match et tenter de toucher la barre transversale afin de pouvoir remporter un voyage pour deux personnes à Las Vegas. Autant dire que les chances réelles d'y parvenir sont très faibles, car au football, je suis très talentueux sur mon canapé lorsqu'il s'agit de regarder les matches, mais chausser les crampons et toucher la barre transversale d'une distance de 30 ou 35 mètres, c'est une toute autre affaire. Même les joueurs de football professionnels ne parviennent pas à toucher la barre transversale de cette distance dans plus de 10% des cas. Alors un footballeur d'opérette tel que moi ne devrait pas avoir plus de 1 ou 2% de chances d'y parvenir. Je me tâte donc sérieusement pour y aller. Dois-je effectuer le voyage à St-Etienne pour aller tenter ma chance (alors même que celle-ci est statistiquement très faible) ?

La raison me commande de ne pas y aller. 1 ou 2% de chances de succès, ce n'est pas une opération rentable sur le plan purement mathématique au regard du déplacement à faire (deux billets de train ainsi qu'une nuitée sur place à prévoir). Quand bien même je m'entraînerais plusieurs jours d'affilée sur le terrain de sport le plus proche, mes chances ne dépasseraient pas 3%. Je devrais donc selon toute logique faire l'impasse sur cet événement.

Mais la passion me dicte tout le contraire. Passion du jeu. Passion du football. Fouler la pelouse du mythique stade de Geoffroy Guichard devant 30 000 spectateurs. Entrevoir Vegas sous les vivats de la foule et mettre le chaudron vert en ébullition. Ce sont-là des perspectives alléchantes...

Et vous, mes lecteurs, que feriez-vous à ma place ? Call or Fold ?







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