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mardi 12 novembre 2013

Si près, si loin...

Voici une premier semaine de novembre à oublier. J'ai raté mes deux rendez-vous du mois.

tenue improbable: Sweat Bwin+chapeau
Le Bwin xpokertour (4ème étape), tout d'abord, ne m'a pas souri... Je termine à la seconde place. Et impossible de me hisser sur la plus haute marche du podium. Il me fallait de la réussite, je n'en ai pas eu. Pour l'occasion, j'ai de nouveau sorti pour accoutrement mon chapeau de voyageur andin qui me donne ce style si particulier à une table de poker. Il est définitivement adopté. Désormais, quelle que soit la table de poker en live à laquelle j'aurai la chance de m'assoir, je viendrai avec mon chapeau. Il fait partie de mon attirail. Ceci étant, de la même manière que l'habit ne fait pas le moine, le chapeau ne fait pas l'artiste non plus, et faute d'un peu de réussite, il ne m'a pas été permis de me hisser plus haut que la seconde place. Dans un format aussi rapide que celui du Bwin xpokertour, la prime va a l'audace plutôt qu'au poker solide, et c'est justement quelqu'un de plus audacieux que moi qui a triomphé au final en sachant s'attirer les grâces de Dame chance à diverses reprises à plusieurs moments clef de la partie. C'était écrit : le xpokertour et moi, c'est un peu le jeu du je t'aime, moi non plus. Une fois encore, j'y ai cru. Une fois encore, c'est un autre que moi qui récolte les lauriers. Je fais partie des recalés. Il faut savoir s'y faire...

le grand saut !
Pour les perdants, la "punition" consistait à devoir sauter du haut d'un petit immeuble désaffecté et complètement à l'abandon, ou presque, puisque le rez-de-chaussée sert encore d'entrepôt pour des cercueils en bois. Décor lugubre s'il en est. Mais pour des raisons de sécurité, nous n'avons pas été autorisés à sauter depuis le haut de l'immeuble, nous avons donc dû nous contenter du haut d'un bras articulé. Mais peu importe, cela a suffi à créer pas mal de sensations fortes. Encore une chouette journée, qui restera longtemps gravée dans mes mémoires, vécue grâce à la magie du poker et à la créativité de Bwin.

Pour ce qui est de l'autre grand événement qui m'attendait, la finale du tournoi mensuel de Euro Poker pour Las Vegas du 5 novembre, nous étions 23 inscrits. J'ai fait un excellent démarrage. Au bout de presque deux heures de compétition, je flirte avec la première place, en termes de jetons acquis. Et je sors sur un coup du destin, à la 14ème place, alors même que j'étais ultra confortable en jetons, contre l'un des futurs lauréats de l'épreuve, victime notamment d'une tragique rencontre pré-flop dans laquelle j'étais pourtant largement favori. Pourtant, je l'avais poussé à bout, mentalement, pendant la demi-heure qui précédait, de telle sorte qu'il était nerveux contre moi et qu'il a ainsi commis une imprudence qui aurait dû l'éjecter du tournoi et me laisser à la tête d'une montagne astronomique de jetons. Or, c'est lui qui s'est retrouvé avec la montagne de jetons qui m'était dévolue... Au poker, ce ne sont pas toujours les meilleurs qui gagnent, et ce tournoi en a été la parfaite illustration. Peu importe. Sur le long terme, tout s'équilibre. Un jour, c'est moi qui aurai de la réussite. Enfin, peut-être... J'y crois. Dur comme fer.



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