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lundi 20 mai 2013

J'adore le omaha hi-low

Sur la planète poker, il n'y a pas que le Texas Hold'em. Il existe une multitude de variantes auxquelles je m'essaye occasionnellement avec grand plaisir. Depuis quelques semaines, je m'adonne avec passion à l'une de ces variantes méconnues du poker : le Omaha High-Low Pot Limit (PLO8).

Pas encore autorisée en ligne par le ministère de l'intérieur français à ce jour, cette variante de poker est quasiment impossible à pratiquer aujourd'hui sur les diverses plateformes de jeu. Seul le Omaha classique est légalement possible. Toutefois, Pokerstars propose quelques tournois gratuits de PLO8 à sa communauté de joueurs, mais sans autre récompense que le simple plaisir de jouer.

Tournoi hebdomadaire organisé par clubpoker.fr sur Pokerstars
Depuis avril, je m'adonne donc chaque dimanche soir (ou presque) au tournoi de Omaha High-Low organisé par le Club Poker en partenariat avec Pokerstars. Seuls 70 à 80 curieux viennent s'y essayer chaque semaine. Je suis sidéré de constater à quel point cette variante est mal comprise et mal jouée par les membres pourtant aguerris et expérimentés du Club Poker. Et que dire du niveau de jeu carrément pitoyable pour ce qui est des autres tournois de Omaha High-Low organisés par Pokerstars ouverts aux joueurs du monde entier (et pas seulement par la communauté française) ? On frôle le niveau zéro. Mais attention, pitoyables adversaires ne veut pas dire qu'il est facile d'en triompher pour autant, bien au contraire. Le contrôle des pots est en grande partie inexistant avec ce type de joueurs, rendant ainsi la victoire dangereusement aléatoire, car la quintessence de ce jeu réside justement dans le contrôle de la taille du pot. Paradoxalement, il m'est donc nettement plus facile de joueur contre de bons adversaires que contre des novices qui vont systématiquement faire enfler la taille des pots préflop et accroître de façon vertigineuse la variance. Du coup, je ne joue que les tournois estampillés Club Poker, afin d'avoir un semblant de stratégie face à moi et de pratiquer dans des conditions décentes cette variante.

Le feu et la glace. Je crois avoir d'ores et déjà bien capté et assimilé les diverses subtilités de cette variante du poker, qui se joue à quatre cartes et dont le pot est partagé entre la main la plus haute et la main la plus basse. Et avec une pratique régulière et sérieuse de ce jeu, je pourrais facilement en devenir un virtuose. Si d'aventure le Ministère de l'Intérieur et l'Arjel (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne) décidaient prochainement de légaliser ce jeu en ligne, à n'en pas douter ma fortune serait faite, car je partirais avec une longueur d'avance sur tous les autres...

Le Omaha High-Low c'est comme une course de neige du trophée Andros !
Or donc, hier soir, j'ai remporté mon premier tournoi Club Poker en Omaha High Low. C'était ma troisième table finale en un mois. Et cette fois-ci, je me suis imposé. Presque sans forcer. Au sein du Club Poker, le Omaha High Low est surnommé « la boucherie ». Jouer au Omaha High Low, c'est un peu comme conduire une automobile de course sur piste glacée, cela requiert beaucoup de doigté et de maîtrise pour éviter les dérapages et les sorties de piste. Frissons garantis !

J'adore le Omaha High-Low bien plus que le Texas Hold'em. Qu'on se le dise ! Je n'espère qu'une chose, c'est que ce jeu se démocratise davantage à l'avenir...





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