Translate

dimanche 5 mai 2013

Bilan avril 2013

192 €. C'est mon bénéfice net en quatre mois de poker en ligne, si l'on cumule mes différents comptes à ce jour. A cette somme, il convient d'ajouter une mallette de luxe poker du PMU (dont j'ignore la valeur mais dont le poids dépasse les 15 kgs !).

Objectivement, c'est un maigre butin. Mais la bonne nouvelle, c'est que dans la gestion de ma cagnotte, je fais régner la discipline, puisque je suis bénéficiaire sur tous mes comptes (Bwin - Pokerstars - Unibet - BarrièrePoker - Winamax - PMU). Certes, ce sont des bénéfices symboliques. Certes, une part substantielle de ces bénéfices est imputable au fait que j'aie participé à un certain nombre de tournois sponsorisés. Certes, à ce rythme là, je n'irai pas à Las Vegas sans une barbe blanche et une canne pour marcher, puisque pour rappel le main event des WSOP de Las Vegas nécessite 10 000 USD en frais d'inscription. A ce jour, je dispose grâce à mes gains au poker de 2.5% des fonds nécessaires.

Mais les faits sont là : au bout de quatre mois, je me suis prouvé que j'étais à même de gagner au poker. Indépendamment de toute notion de compétence ou de chance, c'est la preuve que je suis capable de faire preuve d'une bonne dose de discipline dans ma gestion de monnaie. Et puis les gains au poker ne sont pas linéaires, les paliers se franchissent souvent par à-coups (les pertes aussi, d'ailleurs, mais j'essaye de m'en prémunir au maximum avec une cagnotte gérée en bon père de famille). Alors disons que jusqu'ici, les très rares fois où j'ai essayé de franchir un palier, j'ai trébuché sur la marche : les quelques tickets de 50€ ou 100€ que j'ai gagné lors de tournois sponsorisés, notamment, ont tous été perdus au moment de les investir dans un tournoi.

D'où un gain global somme toute modeste. Et puis force est de constater que je me considère toujours comme un débutant. Attention, le terme débutant dans mon vocabulaire n'est absolument pas péjoratif. Mais je sais toutefois que le chemin qui mène à l'excellence est encore très long et que j'en suis encore bien loin, puisque je ne peux me targuer que de quelques mois de pratique sur internet, et d'un modeste tournoi en live. Cultiver une certaine forme d'humilité personnelle constitue un bon moyen de ne pas stagner, afin de poursuivre sa progression.

La route est longue. Le parcours est escarpé et malaisé. Le chemin sinueux. Mais je suis agile comme un chamois, rusé comme un renard polaire (mon animal totem), patient comme un crocodile. Alors quel que soit le terrain traversé, je saurai tenir le cap.






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire